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THE WALL

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  Au cinéma le 7 juin 2017

L'intrigue de ce film se base sur la tension et je suis curieuse de découvrir comment le réalisateur, Doug Liman, réussit à la rendre palpitante pendant toute la durée du film.

Un film de Doug Liman (Edge Of Tomorrow / La Mémoire Dans La Peau)
Avec Aaron Taylor-Johnson, John Cena et Laith Nakli



Résumé : Deux soldats américains sont la cible d’un tireur d’élite irakien. Seul un pan de mur en ruine les protège encore d’une mort certaine. Au-delà d’une lutte pour la survie, c’est une guerre de volontés qui se joue, faite de tactique, d’intelligence et d’aptitude à atteindre l’ennemi par tous les moyens…

Bande annonce (VOSTFR)


 
 #TheWall


KINGSMAN : LE CERCLE D'OR

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Au cinéma le 11 octobre 2017

La bande annonce de KINGSMAN LE CERCLE D'OR est arrivée et elle nous promet à nouveau de l'action dans des contextes délires, ainsi que de l'humour un tantinet décalé. En tout cas, la patte de Matthew Vaughn est là et c'est tant mieux !

L'élite de l'espionnage est bel et bien de retour !

Découvrez les toutes premières images explosives de Kingsman : Le Cercle d'Or avec Colin Firth, Julianne Moore, Taron Egerton, Mark Strong, Halle Berry, Elton John, Channing Tatum et Jeff Bridges


Un film de Matthew Vaughn


#Kingsman
#LeCercleDOr

Autre post du blog lié à KINGSMAN : LE CERCLE D'OR

LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2

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Au cinéma le 26 avril 2017

LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2 est sorti aujourd'hui au cinéma. Comme le film est vraiment super sympa (voir mon avis ici), je vous propose de découvrir quelques extraits. Je partage également les notes de production qu'il faudra venir lire (si le cœur vous en dit) après avoir vu le film pour ne pas vous spoiler les surprises qu'il réserve.

Extrait - "Il faut que j'aille le découper" (VOSTFR)
Retrouvez Drax plus en forme que jamais !



Extrait - "Course poursuite" (VOSTFR)
Prenez place à bord du Milano pour une course galactique !



Extrait - "N'appuie pas sur ce bouton" (VOSTFR)
Cette discussion entre Rocket et Bébé Groot est déjà culte !




Un film réalisé par James Gunn
Avec Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Michael Rooker, Karen Gillan, Kurt Russell, Sylvester Stallone, Pom Klementieff, Elizabeth Debicki, Chris Sullivan, Sean Gunn, Tommy Flanagan, Laura Haddock, Michael Rosenbaum, Glenn Close...


Bande annonce (VOSTFR)


NOTES DE PRODUCTION 
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

LA GENÈSE 
DES COMICS AU CINÉMA 

Créés par le scénariste Arnold Drake et le dessinateur Gene Colan, les Gardiens de la Galaxie ont fait leur apparition pour la première fois dans les comics Marvel en 1969 : il s’agissait d’une équipe de héros du 31e siècle, chacun étant le dernier représentant de son espèce. Au sein de la Phase 2 de l’expansion de l’Univers cinématographique Marvel, LES GARDIENS DE LA GALAXIE était le premier film à mettre en scène des personnages autres que les héros formant le noyau dur des bandes dessinées Marvel. Il tranchait aussi radicalement par son ton et son style sur les précédents films Marvel. Lorsque ce film particulièrement créatif et original est sorti, il a connu un succès immédiat dans le monde entier : le public a tout de suite adoré ces personnages excentriques venus de tous les coins de l’univers.

James Gunn, scénariste et réalisateur des GARDIENS DE LA GALAXIE, se souvient de sa réaction à l’été 2014, lorsqu’il s’est rendu compte que le film rencontrait le succès partout et devenait un véritable phénomène culturel. « C’était formidable et tellement gratifiant de voir le public adopter les personnages partout dans le monde, confie-t-il. L’histoire repose sur des êtres disparates, marginaux et solitaires qui parviennent à surmonter leurs différences pour former une sorte de famille, et font en sorte que cela fonctionne. Ce thème parlait à énormément de gens très différents. C’était extraordinaire de se rendre compte que le film plaisait aussi bien aux enfants qu’à leurs parents et à leurs grands-parents. Ces personnages touchaient le cœur de toutes les générations partout sur la planète, de la Thaïlande à l’Amérique du Sud en passant par l’Europe. »

UN GROUPE DE REBELLES
LE RETOUR DES HÉROS 

Les acteurs du premier film retrouvent ici leurs personnages hauts en couleur et dysfonctionnels, dans une nouvelle aventure et une toute nouvelle dynamique : si le premier film les voyait évoluer pour devenir une famille, LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2 se concentre sur la difficulté de maintenir ces liens. James Gunn développe : « Rester une famille est bien plus difficile que d’en devenir une. L’histoire est donc plus compliquée. Dans le premier volet, on avait affaire à des personnages très différents, des marginaux, des rebelles qui apprenaient à former un groupe. Mais à présent, où cela les mène-t-il ? »

C’est exactement ce que l’on va découvrir tandis que l’on assiste à l’évolution des rapports entre les héros. Le premier à connaître des difficultés est Peter Quill, alias Star-Lord, qui doit résoudre un problème familial très personnel : il veut découvrir qui est son vrai père. Chris Pratt reprend ce rôle qui a fait de lui un acteur de premier plan et une star aux yeux des fans de Marvel.

James Gunn déclare : « Ce film s’inscrit dans la continuité du premier. Peter Quill s’est davantage installé dans le rôle de leader du groupe, et il a un peu plus le sens des responsabilités depuis qu’il a pris le nom de Star-Lord à la fin du premier film. »

« Le premier film portait sur les relations de Peter avec sa mère et le mal qu’il avait à accepter son passé, poursuit le réalisateur. Le deuxième concerne sa relation à son père et aux autres figures paternelles de sa vie. »

Zoe Saldana retrouve le personnage de Gamora, la redoutable tueuse à la peau verte. Elle aussi éprouve des difficultés dans ses rapports à ses géniteurs : son père adoptif est Thanos et sa sœur est Nebula. Le producteur exécutif Louis D’Esposito explique : « Dans le premier chapitre, Gamora apparaît comme quelqu’un de bien au fond et Nebula au contraire, comme une vraie méchante. Cette fois, on découvre que leur relation est beaucoup plus complexe. Gamora commence à accepter de regarder en face les actes qu’elle a commis, ses peurs, et la façon qu’elle a de repousser systématiquement ceux qui s’approchent d’elle. C’est là le vrai thème du film. »

Dave Bautista incarne à nouveau Drax, l’intimidante montagne de muscles couverte de tatouages. Ce personnage complexe à la fois menaçant et sympathique est complètement inconscient de sa manière bien personnelle de percevoir le monde et d’y réagir : il prend tout au pied de la lettre. Le producteur exécutif Jonathan Schwartz explique : « Les gens aiment Drax parce qu’ils comprennent parfaitement qui il est et comment il fonctionne. Il prend tout au premier degré et n’a aucun sens de l’humour, ce qui par contraste rend drôle le moindre mot qu’il prononce. Dans ce film, on va le voir évoluer d’une manière très amusante, parce qu’il fait des efforts pour apprendre le second degré. Il n’est pas encore très au point, et c’est d’autant plus amusant de le voir faire. »

Au chapitre des voix, James Gunn connaît Rocket mieux que personne car il a souvent affirmé que ce personnage tenait beaucoup de lui. Ce pauvre animal qui a été torturé et mis en pièce avant d’être « reconstruit » est toujours aussi drôle et touchant par moments. C’est l’acteur nommé aux Oscars Bradley Cooper qui lui prête à nouveau sa voix dans la version originale.

Dans le premier film, Groot, la créature végétale humanoïde d’une sagesse millénaire, volait souvent la vedette à ses partenaires à la langue pourtant bien plus pendue que lui : Groot ne prononce en effet que quelques mots, toujours les mêmes : « Je s’appelle Groot » – avec la voix de Vin Diesel en V.O. En dépit de son drôle de physique et de ses aptitudes à communiquer très limitées, Groot a pris racine dans le cœur des spectateurs. Allié efficace et ami fidèle de Rocket et des Gardiens, il a fait le sacrifice ultime dans le premier opus… mais il revient sous la forme de Bébé Groot.

C’est aussi à Vin Diesel que ce petit être doit sa voix. James Gunn explique : « C’est un personnage complètement différent du premier. Il n’a aucun souvenir de quand il était adulte, c’est un bébé. Il est adorable mais il a tendance à piquer des colères – rien à voir avec le Groot adulte. Chaque Gardien réagit de manière différente. Drax ne l’apprécie pas. Rocket lui crie beaucoup dessus, mais il lui est attaché. Gamora voit se réveiller son instinct maternel, alors que Quill semble à peine conscient de son existence. »

Si LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2 raconte le voyage qu’entreprend Peter Quill après la découverte de l’identité de son père biologique, Ego, le film aborde aussi l’histoire de son père adoptif, Yondu, interprété par Michael Rooker.

James Gunn développe : « Yondu est un personnage extrêmement important, et nous avions posé les bases de sa personnalité dans le premier film. Les personnages capables de montrer plusieurs facettes, de se comporter tour à tour comme des gentils et comme des méchants, m’ont toujours fasciné. Michael Rooker excelle dans ce genre de rôle multiple parce qu’on ne sait jamais quand on est devant lui s’il va vous frapper ou vous serrer dans ses bras. Il apporte cette dynamique à Yondu, un personnage incontrôlable mais qui a aussi une belle âme, ce dont on a pu se rendre compte à la fin du premier film quand il est trompé par Peter Quill mais se montre quand même fier de lui. Par plusieurs aspects, l’amitié entre Peter Quill et Yondu est le centre de l’histoire. »

Un autre personnage dont le rôle a pris de l’importance est Nebula, la sœur ennemie de Gamora interprétée par Karen Gillan. Méchante jusqu’au bout des ongles, elle s’est juré de détruire Gamora et quiconque se mettra en travers de son chemin.

Ego, le vrai père de Peter Quill, fait son apparition dans LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2. Cet extraterrestre – un Céleste – est lui aussi un explorateur intergalactique, et il cherche son fils depuis bien longtemps. Pour ce rôle essentiel, le réalisateur et les producteurs ont choisi le célèbre Kurt Russell.

On découvre également dans ce film un autre personnage étrange : Mantis, la servante d’Ego, qui est plus son assistante qu’une domestique. C’est un personnage très populaire dans les comics Marvel. Les cinéastes ont auditionné de nombreuses actrices pour le rôle mais c’est finalement Pom Klementieff qui l’a obtenu.

Dans la séquence d’ouverture du film, les Gardiens sont en mission pour Ayesha, la grande prêtresse d’une race génétiquement modifiée, les Souverains. Pour l’incarner, les cinéastes ont choisi la très belle actrice australienne Elizabeth Debicki. Son mètre 90 convenait parfaitement à la reine d’une planète d’êtres magnifiques.

Le monde apocalyptique et cruel des Ravageurs occupe une place centrale dans LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2. Leur leader, Yondu, est craint et respecté. Son bras droit, Kraglin, lui est fidèle depuis toujours. Ce dernier personnage est interprété par Sean Gunn. Le réalisateur révèle : « On va apprendre beaucoup de choses sur Kraglin, qui se révèle un élément essentiel dans l’histoire. C’est un personnage qui a un parcours émotionnel extrêmement riche. »

Pour Kraglin et les autres Ravageurs, c’est Taserface qui est à l’origine de la rébellion contre Yondu. Cet être mauvais et physiquement menaçant est pourri jusqu’à la moelle. L’équipe de production a envisagé plusieurs acteurs de talent avant de s’arrêter sur Chris Sullivan.

Outre Taserface, on découvre d’autres Ravageurs tels que Tulik, l’un des proches amis de Yondu, joué par Tommy Flanagan, et Stakar, interprété par l’acteur et réalisateur cité à trois Oscars Sylvester Stallone. Le public attend avec impatience de le voir dans ce rôle et les cinéastes étaient très enthousiastes de voir celui qui est désormais une icône du grand écran rejoindre un casting cinq étoiles.

Enfin, Laura Haddock incarne à nouveau Meredith Quill, la mère de Peter Quill.

LA MISE EN OEUVRE D'UNE VISION
L'UNIVERS DES GARDIENS

LES GARDIENS DE LA GALAXIE avait été entièrement tourné au Royaume-Uni, mais la production a choisi pour ce film-ci de s’installer aux Studios Pinewood d’Atlanta, à Lafayetteville, en Géorgie. Avec ses 18 plateaux, le studio est le plus grand complexe cinématographique des États-Unis – en dehors de Hollywood.

James Gunn imaginait très précisément le style visuel des GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2, et il désirait tourner le plus possible en décors physiques. Il rappelle : « Pour le premier film, j’étais arrivé avec une vision précise de ce à quoi devraient ressembler les images au final, et ça a été la même chose pour celui-ci. J’ai puisé mon inspiration dans le style graphique des premiers pulps, ces magazines de fiction populaires bon marché des années 50 et 60, et dans tout ce qui tournait autour de la S.F. de l’époque. »

Il poursuit : « LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2 a posé une plus grande difficulté en termes de décors parce que ceux-ci sont plus nombreux alors que l’histoire se déroule dans un plus petit nombre d’univers différents. Il a donc fallu créer chacun des décors avec davantage de détails et donner une spécificité plus grande à chaque planète. »

Le producteur exécutif Jonathan Schwartz ajoute : « La clé de la conception de tous les mondes de ce film a consisté à intégrer au film le plus possible d’éléments physiques, en partant toujours de la société et de la culture qui existaient derrière chacun des lieux que James a imaginés dans son scénario. »

Parmi les premiers décors créés par le chef décorateur, Scott Chambliss, pour concrétiser la vision de James Gunn figure l’environnement de la grande prêtresse, Ayesha, reine de la planète des Souverains. Le chef décorateur explique : « La planète des Souverains est une variation graphiquement très forte de l’esthétique art déco des années 30 revisitée par la pulp fiction des années 50. James Gunn voulait un esprit très pulp pour cette séquence en particulier, mais il fallait aussi quelque chose de très beau visuellement parce que les Souverains sont une race d’êtres parfaits. »

Parmi les principaux décors réels conçus et construits par Scott Chambliss et son équipe figure l’Eclector, un décor bâti dans sa totalité et l’un des plus gros du film, utilisé à plusieurs reprises, ainsi que les intérieurs à 360° des vaisseaux spatiaux et le décor de l’Iron Lotus, le bar préféré des Ravageurs.

Judianna Makovsky, la chef costumière, a dessiné tous les costumes des GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2, de la splendide robe dorée d’Ayesha au look unique de Mantis, en passant par les costumes éclectiques des Ravageurs et leur esthétique « mécanico-musclée ». Les 200 costumes ont tous été réalisés à la main.

James Gunn commente : « Judianna a accompli un travail fantastique. Ses créations renforcent les personnages. L’un des costumes les plus impressionnants est sans aucun doute la tenue d’Ayesha, le personnage d’Elizabeth Debicki. C’est vraiment un apport énorme au film. J’espère que les gens se rendront compte de la somme de travail qu’il a fallu pour réaliser cette robe vraiment somptueuse. »

SPACE OPERA
LA MUSIQUE DU COSMOS

En plus des scènes d’action spectaculaires, de l’humour et de l’interprétation des acteurs, LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2 possède un atout essentiel : un nouveau mix de titres éclectiques qui constitue une bande originale pleine de peps.

Le public avait adoré la musique du premier film, et l’album de la bande originale a connu un énorme succès. « Guardians of the Galaxy », la B.O. créée pour Marvel et sortie chez Hollywood Records, a été nommée aux Grammy Awards et s’est classée en tête du Billboard 200 aux États-Unis. L’album est ainsi devenu la première B.O. entièrement constituée de chansons sorties auparavant à se classer au sommet des meilleures ventes. L’album a été certifié disque de platine par la RIAA (Recording Industry Association of America) avec des ventes de plus d’un million d’exemplaires. Il a aussi été numéro 1 sur iTunes dans 60 pays.

James Gunn commente : « La bande originale des GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2 est encore plus sophistiquée et plus éclectique en termes de genres musicaux. Certains titres sont plus décalés, d’autres sont plus populaires, et l’ensemble est absolument génial. Comme pour le premier film, j’ai choisi et intégré les chansons dès l’écriture du scénario. Elles font partie de l’histoire et participent à sa progression. Chacune est particulière à la scène qu’elle accompagne. »

Bientôt, les spectateurs du monde entier découvriront le film. Le réalisateur confie : « J’espère que nous avons réussi à retrouver l’esprit du premier film et à l’emmener encore plus loin. Je voulais créer la meilleure histoire possible, la plus palpitante, la plus émouvante, pour qu’elle soit digne des Gardiens en tant que personnages et que le film soit à la hauteur des attentes des spectateurs et de tous ceux qui ont aimé le premier. »

 
#GardiensdelaGalaxie2

Autre post du blog lié au film LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL. 2

BAYWATCH : ALERTE Á MALIBU

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Au cinéma le 21 juin 2017

LE 21 JUIN UNE NOUVELLE VAGUE DE HÉROS DÉFERLE AU CINÉMA

BAYWATCH : ALERTE A MALIBU promet de ne pas se prendre au sérieux et de vouloir nous faire rire avec des blagues grasses, ainsi qu'avec des clins d’œil à la série. Ayant regarder à l'époque ce monument télévisuel, l'idée d'une bonne rigolade ne me déplaît pas. En plus, la vidéo sur l'opération complètement décalée réalisée le week end dernier à Los Angeles me fait marrer, alors je vous la partage. La sortie du film approchant, un marathon en slow-motion a été organisé. Le top départ fût donné par l’une des actrices du film, Kelly RohrBach, et Zac Efron est venu assister à ce curieux spectacle de « marathon le plus lent du monde ».


Un film de Seth Gordon
Avec Dwayne Johnson, Zac Efron, Priyanka Chopra, Alexandra Daddario, Jon Bass, Kelly Rohrbach, Ilfenesh Hadera


Résumé : Le légendaire sauveteur Mitch Buchannon est contraint de s’associer à une nouvelle recrue, Matt Brody, aussi ambitieux que tête brûlée ! Ensemble, ils vont tenter de déjouer un complot criminel qui menace l'avenir de la Baie…

Bande annonce (VOSTFR)


Quelques photos du film











  
#Baywatch #AlerteAMalibu

HITMAN AND BODYGUARD

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Au cinéma le 23 août 2017

Ce film va se moquer gentiment des longs-métrages du même genre et ne s'en cache pas, la preuve avec cette affiche qui parodie le BODYGUARD de Mick Jackson, une romance culte des années 90 avec Whitney Houston & Kevin Costner dans les rôles titres.

Un film réalisé par Patrick Hughes
Avec Ryan Reynolds, Samuel L. Jackson, Gary Oldman, Salma Hayek...


Le teaser en VOSTFR


Le teaser en VF


   
#HitmanAndBodyguard


Autre post du blog lié à HITMAN & BODYGUARD

LA PLANÈTE DES SINGES - SUPRÉMATIE

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Au cinéma le 2 août 2017 - En 3D

La nouvelle bande annonce est pleine de colère. La cohabitation semble impossible et l'affrontement est inévitable. Les effets spéciaux sont vraiment convaincants dans ces images.

Un film de Matt Reeves
Avec Andy Serkis, Woody Harrelson, Steve Zahn, Judy Greer, Karin Konoval, Amiah Miller, et Terry Notary


Résumé : Les Singes et César sont sauvagement attaqués par une armée humaine. A la tête de celle-ci, un colonel impitoyable qui prône leur destruction. Déchiré entre ses instincts les plus sombres et sa volonté de protéger les siens, César construit sa vengeance. Le duel entre les deux leaders déterminera le destin de chaque espèce et l’avenir de la planète.

Bande annonce (VOSTFR)







  
#LaPlanèteDesSinges

Autre post du blog lié à LA PLANÈTE DES SINGES - SUPRÉMATIE

GET OUT

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Thriller/Horrible avec des touches d'humour, le film fait mouche

Réalisé par Jordan Peele
Avec Daniel Kaluuya, Allison Williams, Catherine Keener, Bradley Whitford, Caleb Landry Jones, Marcus Henderson, Betty Gabriel, Lakeith Stanfield, Stephen Root...

Long-métrage Américain
Durée: 01h44mn
Année de production: 2017
Distributeur: Universal Pictures International France 

Interdit aux moins de 12 ans

Date de sortie sur les écrans américains : 24 février 2017
Date de sortie sur nos écrans : 3 mai 2017 


Résumé : Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle famille, Missy et Dean lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable.

Bande annonce (VOSTFR)


Extrait - "Georgina" (VOSTFR)


Extrait - "Quelque chose ne tourne pas rond" (VOSTFR)


Extrait - "Qu'il est beau" (VOSTFR)


Extrait - "Rencontre avec les Beaux parents" (VOSTFR)


Extrait - "Vos Papiers" (VOSTFR)


Ce que j'en ai pensé : Jordan Peele, le réalisateur de GET OUT (c'est son premier long-métrage en tant que réalisateur) est inconnu en France, mais aux Etats-Unis, c'est un humoriste célèbre notamment grâce, notamment, à une série tv humoristique à base de sketchs.

Jordan Peele, le réalisateur
Avec ce petit film horrifique, il met à profit son esprit satirique pour explorer une situation monstrueuse de façon jusqu’au-boutiste avec ce scénario dont il est l'auteur. Son intrigue part sur la volonté de tordre le cou aux idées reçues de tous côtés et au racisme ordinaire, puis nous entraîne sur un registre très glauque qu'il traite avec efficacité. Il maîtrise très bien la construction de son atmosphère inquiétante, qu'il étaye de petits moments d'humour. C'est d'autant plus réussi qu'on se met à la place du personnage principal et qu'on ressent son malaise, ainsi que son inquiétude grandissante. Certains moments sont vraiment angoissants.

Même si à un moment la mise en place de la situation de fond est un peu longue puisqu'on la comprend assez vite et qu'il la fait durer, en tout cas, on reste toujours sur nos gardes parce qu'il réussit à nous surprendre.

Sa mise en scène est vraiment intéressante, il nous permet de visualiser le ressenti de son héros, Chris, impeccablement interprété par Daniel Kaluuya, ce qui nous rapproche de lui parce qu'on comprend ce qu'il vit.



Les acteurs sont tous supers. Allison Williams est très convaincante dans le rôle de Rose Armitage.





Catherine Keener et Bradley Whitford interprètent respectivement Missy et Dean Armitage, ils savent parfaitement jouer sur tous les registres.



Caleb Landry Jones interprète un très inquiétant et effrayant Jeremy Armitage.
Betty Gabriel nous fait dresser les cheveux sur la tête avec son interprétation de Georgina et Marcus Henderson n'est pas moins inquiétant dans son interprétation de Walter.



Lakeith Stanfield interprète Andrew Logan King et il est tout de suite attachant.


Lil Rel Howery interprète pour sa part le sympathique et drôle Rod, un très bon ami.


GET OUT atteint son but. Il dénonce des idées préconçues et nous fait flipper autour d'une intrigue monstrueuse. Dans son genre, il est tout à fait réussi.

Crédit photos : Justin Lubin & Universal Pictures

NOTES DE PRODUCTION 
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

UNE TARE AMÉRICAINE : LA GENÈSE DE GET OUT

La plupart des spectateurs associent le nom de Jordan Peele au célèbre duo d’humoristes « Key and Peele », et à la vedette du film KEANU. Connu tout autant pour les sketchs qu’il écrit que pour ses talents de comédien au cinéma comme à la télévision, Peele a également fait ses preuves dans le domaine du doublage et des imitations. Mais ce que la plupart des gens ignorent, c’est que ce génie de l’humour lauréat d’un Emmy Award est friand d’expériences radicalement différentes. 

Il fait aujourd’hui ses débuts de réalisateur avec Universal Pictures, studio qui a réinventé le cinéma d’épouvante, et Blumhouse Productions, société de Jason Blum, spécialiste de films d’horreur. Jordan Peele, qui a fait ses débuts d’acteur et de scénariste sur MADtv, a toujours été amateur de ce genre de films : il est convaincu que l’humour et l’épouvante puisent dans la même source d’inspiration… et sont ancrés dans notre besoin d’appréhender l’absurdité de la condition humaine. Il considère que nous faisons face à nos problèmes et à nos peurs par le biais de l’expérience cathartique viscérale du rire ou de l’abandon à la peur. En somme, en maîtrisant nos émotions, nous sommes capables de surmonter n’importe quel traumatisme. 

Le cinéaste suggère que cette tension et ce lâcher-prise sont profondément satisfaisants pour le spectateur  : «Dans un cas on essaye de faire rire, dans l’autre de faire peur. C’était un défi passionnant pour moi que de mettre tout ce que j’ai appris en tant qu’humoriste au profit de mon domaine de prédilection : le thriller », dit-il. 

Habitué à explorer la dimension absurde de l’existence, Jordan Peele a commencé par esquisser une histoire qui ménage autant de place à l’épouvante qu’à la critique sociale. Résultat : GET OUT, thriller audacieux qui mêle humour, satire, et horreur… et qui n’hésite pas à aborder de front l’état des relations inter-communautaires aux États-Unis à l’heure actuelle. 

« L’idée m’est venue parce que je voulais faire quelque chose à mi-chemin entre thriller et film d’horreur, mais qui me soit propre », explique-t-il. « Lorsque je parle de relations interraciales, ça me ramène à un domaine que je connais bien : l’humour. C’est un film qui reflète certaines de mes peurs, et certains problèmes auxquels j’ai été confronté ». 

Jordan Peele a imaginé un personnage du nom de Chris, photographe et artiste noir vivant à New York, qui passe à l’étape supérieure de sa relation avec sa petite amie blanche : en effet, il s’apprête à rencontrer ses parents à l’occasion d’un week-end prolongé. Dès son arrivée dans la maison familiale isolée du nord de l’État de New York, il commence à se douter qu’il se trame quelque chose. Lorsqu’il apprend qu’un certain nombre de jeunes hommes noirs ont disparu dans les environs, ses soupçons s’avèrent être bien plus que de la paranoïa. Ce qui s’annonçait comme un banal week-end de rigueur dégénère peu à peu pour culminer en un dénouement totalement inattendu, atroce, palpitant, terrifiant, mais aussi très drôle. 

Le réalisateur reconnaît qu’il aime jouer avec les attentes des spectateurs en proposant un renversement de situation radical. « Le point de départ de GET OUT, c’est cette jeune fille blanche qui ramène son petit ami noir à la maison sans avoir réfléchi à tous les tenants et aboutissants de la situation », suggère Peele. « Elle imagine que ses parents n’y trouveront rien à redire. Et c’est bien le cas, sauf qu’il se trame quelque chose de plus complexe dont on commence à entrevoir quelques aspects bien plus alarmants ». 

Toute une série d’événements un peu étranges lui mettent la puce à l’oreille. Le jeune homme s’étonne du comportement curieux des employés de la famille Armitage, et a l’impression d’être entré dans un monde parallèle lors de la commémoration annuelle du décès du grand-père. Mais il se rend compte que ce n’est pas lui qui perd la raison. « Le plus important, c’était de faire en sorte qu’il ne se passe rien de trop surprenant trop vite, sinon il deviendrait absurde que les personnages acceptent la situation telle qu’elle est », explique Peele. « Le premier élément qui commence à inquiéter Chris, c’est sa rencontre avec les employés, qui ont l’air un peu à côté de la plaque. Il n’a jamais rencontré des gens comme eux ». 

Pourtant, le scénariste et réalisateur fait remarquer qu’il était crucial que le héros n’entreprenne rien que le spectateur ne ferait lui-même dans pareille situation. « C’est tout ce que je déteste dans un film », déclare Peele en riant. « En particulier dans un thriller, quand on se demande pourquoi le personnage n’appelle pas tout simplement les flics avant de décamper. C’est la raison pour laquelle j’ai fait de Chris un type intelligent et réfléchi : c’est beaucoup plus intéressant ». 

Comme dans les films d’horreur les plus ambitieux (de ZOMBIE de George Romero, qui s’attache à la période de la guerre du Vietnam, ou encore LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE de Wes Craven qui explore la nature foncièrement violente de l’être humain), GET OUT fait preuve d’une audace qui dépasse le simple divertissement. « Le film aborde beaucoup de sujets », relève Jordan Peele. 

« Il parle de la façon dont les États-Unis envisagent les relations interraciales, et de l’idée que le racisme est un phénomène abject, une plaie pour l’Amérique. Il parle aussi d’indifférence, et du fait que si on manque de vigilance, on peut laisser des atrocités se produire sans réagir ». Il s’est dit qu’il était grand temps d’innover dans ce domaine et d’évoquer l’impact de l’appartenance ethnique sur le film d’horreur. « C’est un aspect essentiel du débat ». 

Si la plupart s’attendaient sans doute à ce que l’homme aux multiples casquettes fasse ses débuts au cinéma avec une comédie légère, Peele savait qu’il voulait se lancer dans la réalisation avec GET OUT. « Il est plus simple d’être à la fois scénariste et réalisateur, que de se contenter d’un des deux rôles », explique-t-il. « Comme ce sont deux étapes successives, on n’assume jamais les deux en même temps. Le grand avantage, c’est qu’on peut se permettre de changer des choses au cours du tournage sans avoir l’impression de trahir le scénario ». 

Afin de porter l’histoire à l’écran, Peele et les producteurs chevronnés Sean McKittrick et Edward H. Hamm Jr. – qui ont accompagné plusieurs acteurs faisant leurs débuts de réalisateurs, comme Jason Bateman et son ingénieux BAD WORDS – ont sollicité Jason Blum, le maître de la production qui a réinventé le film d’horreur depuis qu’il a pris les commandes de PARANORMAL ACTIVITY et en a assuré le succès retentissant. Son dernier projet en date, SPLIT, de l’auteur, réalisateur et producteur M. Night Shyamalan, est resté en tête du box-office pendant trois semaines, et c’est le contrat de Jason Blum avec Universal qui a permis au film de Peele d’être distribué. 

Blum revient sur les raisons de sa collaboration avec Peele : «Jordan est quelqu’un d’à la fois extrêmement talentueux et qui sait travailler en équipe. Je vais voir tous les films d’épouvante, je lis tous les scénarios, et pourtant je n’ai jamais rien vu de pareil. Quant au changement de direction dans la carrière de Jordan, je me dis qu’il y a en fait beaucoup de points communs entre l’humour et l’épouvante : ce sont les deux genres qui provoquent des réactions physiques dans la salle. Le timing d’une blague ou d’un moment effrayant, et la façon dont ils se construisent dans un film, sont très semblables. J’étais prêt à parier sur ce film rien qu’à la façon dont Jordan en parlait. 

Sean McKittrick est entré en contact avec le scénariste et réalisateur par l’intermédiaire d’un ami commun : «Je remercie Keegan-Michael Key qui m’a présenté Jordan en raison de sa grande passion pour les films d’horreur. Il m’a résumé l’histoire de GET OUT, et ça m’a semblé tout à fait original. Que ce soit LES FEMMES DE STEPFORD ou ROSEMARY’S BABY, les meilleurs films d’horreur révèlent une satire de notre société. Je me suis tout de suite dit : ‘Il faut absolument qu’on fasse ce film’». 

Le producteur, qui a fait ses débuts dans le milieu avec le grand classique DONNIE DARKO, a été très impressionné par le talent de l’apprenti réalisateur. Sean McKittrick confie : «Ça a été l’une de mes meilleures expériences. Jordan travaille d’arrache-pied et sait exactement où il va. La frontière entre humour et épouvante est si poreuse qu’il maîtrisait parfaitement le sujet avant même de s’y mettre. C’est comme s’il avait passé sa vie à l’étudier ». 

Blum reconnaît volontiers qu’il est attiré par les films proposant autre chose qu’un itinéraire linéaire. « GET OUT maîtrise tous les rouages du film d’horreur, mais apporte aussi quelque chose de nouveau », note-t-il. « Ça m’a rappelé ce qu’on a fait avec AMERICAN NIGHTMARE, une saga de thrillers d’action et d’épouvante, mais qui disent quelque chose de notre société. GET OUT fonctionne de la même façon, parce qu’il propose tout ce qu’on attend d’un très bon film d’horreur, mais aussi une véritable critique sociale. Jordan a trouvé un excellent moyen de parler d’appartenance ethnique… et de pousser la question jusqu’au grotesque. L’histoire est particulièrement déconcertante parce qu’on est convaincu de savoir comment la situation va évoluer alors qu’il se produit exactement le contraire ».

« TU AS ÉTÉ CHOISI » LE CASTING

Pour que le choc culturel à l’œuvre dans GET OUT soit palpable, le réalisateur a effectué un très large casting. Qu’il s’agisse de comédiens plébiscités par la critique ou de jeunes talents à peine débutants, il a engagé des interprètes venant d’horizons extrêmement différents. D’ailleurs, Peele considère que sa propre expérience de comédien lui a été particulièrement utile dans sa direction d’acteur. 

« Il tourne dans les films des autres depuis si longtemps qu’il sait très bien ce que vivent les comédiens », estime McKittrick. « Il a réussi à les mettre tous à l’aise. Il maîtrise parfaitement le fonctionnement de chacun de ses personnages parce que c’est lui qui les a écrits. Chaque acteur a pu enrichir son personnage de son propre point de vue, démarche qu’encourage Jordan ». 

Protagoniste du film, Chris Washington est photographe en herbe et Rose est tombée amoureuse de lui. Peele explique que le personnage a un lourd passé : « Chris est un garçon extrêmement intelligent qui a subi un traumatisme affectif et qui exorcise sa souffrance à travers ses œuvres ». Pour le réalisateur, il était essentiel de choisir un comédien capable d’exprimer le trouble du personnage, qui craint l’accueil qu’une famille blanche risque de lui réserver. 

« Ce qui inquiète le plus Chris, c’est que Rose n’a pas prévenu ses parents qu’il était noir », relève Peele. « Il appréhende une situation des plus gênantes. À mes yeux, Chris a l’esprit particulièrement affûté. Il est amoureux mais il reste sur ses gardes ». Il fallait aussi que le personnage puisse apparaître comme un nouveau venu au visage affable qui demeure malgré tout un étranger dans cette famille. 

La production a confié le rôle à l’acteur anglais Daniel Kaluuya. « Daniel est une véritable star », indique Peele. « Il est extrêmement attachant et sa capacité à se glisser dans la peau de son personnage est sidérante. Je l’avais adoré dans BLACK MIRROR et SICARIO. Il porte le film sur ses épaules ». 

Si Chris tâche de lâcher prise et de profiter de son week-end, il commence pourtant à se dire qu’il devrait sans doute se fier à son intuition à l’égard des Armitage. Surtout en ce qui concerne la mère de Rose, Missy. Psychiatre, elle insiste auprès de Chris pour qu’il se prête à sa nouvelle méthode de thérapie. Bien que le jeune homme compte arrêter de fumer, il n’est pas pressé. Pour autant, Missy ne se montre pas moins insistante. « Chris voit bien que la mère de Rose est spéciale », explique Kaluuya, « et qu’il s’agit d’une femme du genre agressif qui obtient ce qu’elle veut sans même s’en donner la peine. Il se retrouve donc en pleine nuit, sous hypnose, dans son bureau ». 

Rose n’a pas choisi ce week-end au hasard pour présenter son nouveau petit ami à ses parents. En effet, c’est à cette date qu’a lieu la traditionnelle garden-party annuelle de son grand-père aujourd’hui disparu. Au départ, Chris trouve l’ambiance de cette fête réunissant amis et proches chaleureuse, d’autant plus qu’il a perdu sa mère très jeune et qu’il a dû se débrouiller seul presque toute sa vie. 

« Pour l’essentiel, ce film parle d’un garçon qui appréhende ce qui risque de se passer », commente Kaluuya. « Chris remarque que cette fête est un peu bizarre et il ressent un fort racisme sous-jacent à son égard. Il a un échange avec quelqu’un qui lui prouve qu’il n’est pas à sa place et il veut s’en aller. Il se sent comme un intrus, ce qui le met mal à l’aise ». 

Peele a écrit le personnage de Rose comme la petite amie idéale du protagoniste. D’ailleurs, elle est tout aussi mortifiée par l’attitude de sa famille vis-à-vis de Chris que lui en est gêné. « Il était crucial que ce film reste avant tout une histoire d’amour », dit-il. « On s’inquiète constamment pour ce couple. Elle n’est pas parfaite, puisqu’elle n’a pas anticipé les difficultés liées à une relation avec un garçon noir, mais elle tente de comprendre ce que Chris doit subir. C’est une jeune femme compréhensive, drôle, et intelligente qui soutient son compagnon ». 

Pour camper Rose, la production a sollicité Allison Williams, repérée dans la série GIRLS et dans des comédies musicales. C’était aussi l’occasion pour Jason Blum de travailler avec une amie très proche. « Nous nous connaissons depuis très longtemps », racontet-il. « C’était donc une formidable opportunité de collaborer avec elle ». « Allison nous met en confiance et exprime tout l’amour qui, au fond, est au cœur du film », poursuit-il. « Grâce à elle, on s’attache à ce couple ». « Rose est une jeune fille accessible, progressiste et tendre », ajoute McKittrick. « Elle n’est pas forcément d’accord avec l’opinion de ses parents sur son petit ami noir, et on n’a jamais le sentiment qu’elle approuve les dysfonctionnements de sa famille. On croit vraiment qu’elle est du côté de Chris et qu’elle est sincèrement amoureuse de lui ». 

La comédienne a apprécié d’incarner une jeune femme dont les véritables intentions sont insoupçonnées. « Rose présente son petit copain noir à ses parents et on sent bien qu’il y a comme un malaise dès qu’ils arrivent », signale-t-elle. « Rose est déchirée entre sa loyauté envers sa famille et son nouvel amoureux mais elle sait que sa place est aux côtés de Chris. Elle est prête à ruer dans les brancards pour sauver son couple ». 

Allison Williams a été sensible au fait que le réalisateur ne se contente pas des conventions du film d’horreur : « Lorsque le metteur en scène est aussi le scénariste, c’est un véritable atout », affirmet-elle. « Il y a alors une vraie cohérence dans la vision du film, les intentions artistiques et le message ». Les deux jeunes interprètes sont de presque toutes les scènes de GET OUT et les producteurs ont été séduits par l’alchimie qu’ils dégagent. « Allison a été la première à s’engager dans l’aventure, même si Daniel avait répondu au casting depuis longtemps », intervient McKittrick. 

« Ce sont les deux piliers du film. Allison est une comédienne exceptionnelle. Et c’est un être merveilleux sur le plateau et dans la vie. Daniel, lui, est un acteur épatant qui travaille avec tout son corps. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Il s’est tellement investi dans le rôle qu’il était épuisé entre les prises. La densité de son jeu a donné un véritable ancrage au film et c’était d’autant plus important que le spectateur a besoin de s’identifier à un protagoniste qui est un homme ordinaire ». 

S’agissant des parents de Rose – Dean, chirurgien à la retraite, et Missy, psychiatre –, la production a engagé deux comédiens aguerris. En choisissant Catherine Keener, deux fois citée à l’Oscar, aussi captivante dans DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH et CAPITAINE PHILLIPS que dans 40 ANS, TOUJOURS PUCEAU, et Bradley Whitford, trois fois nommé au Golden Globe, aussi fascinant dans À LA MAISON BLANCHE et TRANSPARENT que dans LA CABANE DANS LES BOIS, la production savait qu’elle avait affaire à deux comédiens capables de camper des antagonistes qui n’avaient rien de caricatural. 

Pour Blum, les parents de Rose incarnent l’élite bien-pensante de gauche que Peele fustige dans son scénario. Si Rose n’a pas raconté à ses parents que Chris était noir, elle est pourtant certaine qu’ils n’y verront pas d’objection. Chris découvre que la réalité est tout autre. « Les parents de Rose commencent à tenir un discours à la limite du racisme », souligne le producteur. « Ils lui demandent s’il aime le golf… et puis, ils lui disent qu’ils sont très fans de Tiger Woods. Ils semblent appartenir typiquement à cette élite de bourgeois blancs progressistes, très sensibles à la problématique du racisme. En réalité, ils sont tout l’inverse ». 

Tout comme Allison Williams, Whitford était ravi de participer au film : « J’aime tellement ce que fait Jordan que j’aurais accepté de faire du ménage pour lui », plaisante le comédien. Il ajoute : « Je pense que le public va être déstabilisé par la révélation finale. Elle bouscule totalement les idées les plus répandues sur le genre ». Peele évoque les personnages et le travail des comédiens : « Bradley campe Dean Armitage, le prototype du père sympa et rigolo. Mais dans son cas, mieux vaut se méfier des apparences. Catherine est formidable dans le rôle de Missy, qui hypnotise Chris et le déstabilise totalement. Elle incarne la parfaite belle-mère en théorie, et puis à mesure qu’avance l’intrigue, on se dit qu’elle n’est pas claire ». 

Ultime membre de la famille de Rose : son frère cadet Jeremy qui cherche autant à provoquer Chris qu’à apprendre à le connaître. Il est interprété par Caleb Landry Jones, qui s’est fait connaître avec la série FRIDAY NIGHT LIGHTS, puis qui s’est imposé auprès du grand public sous les traits de l’inoubliable Banshee dans X-MEN : LE COMMENCEMENT. Grâce à l’acteur, Jeremy suscite un sentiment d’effroi inexplicable qui décontenance Chris dès l’instant où il fait sa connaissance. « Caleb réussit à se montrer véritablement inquiétant, même si c’est un vrai bonheur de l’observer au travail », s’enthousiasme le réalisateur. « Il donne le ton du film d’une certaine façon ». 

S’agissant des employés des Armitage, Betty Gabriel (AMERICAN NIGHTMARE 3 : ELECTIONS, GOOD GIRLS REVOLT) campe Georgina, gouvernante de la famille, et Marcus Henderson (DJANGO UNCHAINED, PETER ET ELLIOTT LE DRAGON) interprète Walter, le gardien de la propriété. Lorsque Chris les croise la première fois, il considère qu’ils sont emblématiques de l’attitude étrange des gens vivant à la campagne à l’égard des Noirs. Qu’il s’agisse du regard morne de Walter lors de sa course en pleine nuit ou de l’air hagard de Georgina s’observant dans un miroir, les deux employés de maison semblent étrangement absents. Tous les Noirs que Chris croise au cours du week-end déjouent totalement ses attentes. La situation dans laquelle le jeune homme se retrouve est tout aussi inconfortable pour lui que pour le spectateur. C’est en tout cas l’effet que Peele a souhaité obtenir dans le scénario : « Ce sont des domestiques noirs comme on en voit traditionnellement dans ce genre de contexte, et Chris débarque là comme s’il faisait partie de la famille », dit-il. « Avec Georgina et Walter, Chris ne réussit pas à instaurer le type de complicité entre Noirs qu’il recherche chez eux, ce qui l’aliène et l’isole de plus en plus ».

Alors que l’atmosphère semble parfaitement normale pour la famille Armitage, elle met leur hôte extrêmement mal à l’aise. « Chris trouve l’ambiance franchement bizarre », explique Kaluuya. « Les parents et le frère de Rose sont blancs et les employés sont noirs. C’est juste un peu étrange pour lui qui vit à New York, l’une des métropoles culturelles les plus modernes au monde ». Le charmant Chris constate souvent que Georgina le fusille du regard… ou qu’elle se dévisage dans la glace. « Georgina s’adore », affirme Betty Gabriel. « Elle aime son allure, si bien qu’elle se regarde dans la glace aussi souvent que possible ». La jeune femme commence à révéler son vrai visage lors de la réception annuelle chez les Armitage. « Cette fête est une tradition familiale destinée à rendre hommage aux grandsparents de Rose et à faire en sorte qu’on ne les oublie pas », note la comédienne. « C’est traumatisant pour Chris et tous les convives s’intéressent à sa présence… sans doute d’un peu trop près ». Chris a l’impression que le gardien veille aussi jalousement sur le secret des Armitage que Georgina. « Walter est le gardien des Armitage et il est très attaché à cette famille », ajoute Henderson. « Il y a quelque chose d’étrange chez lui et il semble venir d’une autre planète ». 

L’acteur a apprécié le fait que l’intrigue comporte de nombreuses zones d’ombre… jusqu’à l’explosion finale. « Mon personnage cache un énorme secret. Jordan m’a remis une note sur le plateau qui disait "Tu dissimules un secret que tu as vraiment envie de révéler mais tu ne peux pas le faire", et c’est ce qui a réveillé mon âme d’enfant de 5 ans ».

Georgina et Walter ne sont pas les seuls Noirs que Chris rencontre dans la propriété des parents de Rose essentiellement fréquentée par des Blancs. Lakeith Stanfield, remarqué pour son interprétation de Snoop Dogg dans N.W.A. – STRAIGHT OUTTA COMPTON, campe Logan King, jeune homme qui frappe par son accoutrement d’un autre âge, son discours et ses mimiques. Seul autre convive noir, Logan ne semble pas dans son élément au bras de son épouse blanche et âgée. « Logan connaît extrêmement bien la famille de Rose », détaille l›acteur. « Il les connaît depuis des années et il est heureux de participer à cet événement festif à leurs côtés ». Tout comme les autres, Logan cache bien son jeu. On s’en rend compte lorsqu’un flash du téléphone portable de Chris se déclenche et provoque chez lui une – apparente – crise d’épilepsie. Une crise qui le pousse à saisir Chris et à lui hurler de quitter la maison. « Il subit un changement terrifiant au cours du film », note Stanfield. « Au cours de cette transition, il devient un individu socialement différent de l’homme que tout le monde connaît ». 

McKittrick explique cette métamorphose soudaine : « Au moment où Chris prend une photo de Logan, le flash de son téléphone déclenche une pulsion chez le garçon et le pousse à agresser Chris. Il se met à saigner du nez et on comprend alors qu’il se passe quelque chose de grave. C’est Missy qui, en qualité de psychiatre, réussit à ramener Logan à son état antérieur ». Peele se déclare très fier des seconds rôles. « Betty est formidable dans le rôle de Georgina, tout comme Marcus dans celui de Walter », s’enthousiasme le réalisateur. « Lakeith campe un personnage hors du commun : son registre de jeu est impressionnant et il s’est investi à 100% dans son personnage ».

Dernier convive de la garden-party : Jim Hudson, interprété par l’inimitable Stephen Root. L’acteur s’est fait connaître pour ses nombreux doublages, ses rôles comiques (MÊME PAS MAL (DODGEBALL) ou 35 HEURES, C’EST DÉJÀ TROP) et dramatiques (BOARDWALK EMPIRE et DALTON TRUMBO). Il note : « Mon personnage est aveugle. Selon le point de vue qu’on adopte,il peut se révéler le genre d’homme avec lequel on n’a pas franchement envie de se fâcher ou un chic type qui vit en ville ». Il est crucial pour les comédiens, comme pour Peele et les producteurs, que le dénouement de GET OUT ne soit surtout pas dévoilé au spectateur. 

« Chris est un jeune homme charmant et tout le monde a envie de le rencontrer – mais pas forcément pour les mêmes raisons », précise le réalisateur. « Il faut constamment se méfier des apparences, y compris pendant la réception et parmi les convives. Le spectateur ne comprend ce qui se passe vraiment que tard dans le film ». 

L’ange-gardien du récit est ici un agent de la TSA (l’agence fédérale de sécurité dans les transports) qui n’est autre que le meilleur ami de Chris, Rod Williams. Interprété par Milton « Lil Rel » Howery, humoriste qui s’est illustré dans des émissions comme le « Carmichael Show », Rod incarne le point de vue du spectateur. Il précise : « C’est à travers lui que le public assistant à un film d’horreur a envie de crier "Sors de la maison ! Ne te retourne pas ! N’entre pas dans le placard !" Il discute souvent au téléphone avec Chris pendant le fameux week-end. Dans le même temps, Rod comprend ce qui se passe, tout en tirant de mauvaises conclusions. Il apporte un peu d’humour et de légèreté et incarne la voix de la raison ».

« QUELQUE CHOSE NE TOURNE PAS ROND » - LIEUX DE TOURNAGE ET DÉCORS

GET OUT a été tourné à Mobile, dans l’Alabama, et Peele a réuni le chef-décorateur Rusty Smith, le chef-opérateur Toby Oliver, le chef-monteur Gregory Plotkin, la chef-costumière Nadine Haders, le superviseur musical Christopher Mollere et le compositeur Michael Abels. La météo a alterné entre soleil et averses et la volonté de réaliser un film ambitieux a joué favorablement sur l’atmosphère générale.

Si l’équipe a dû relever de nombreux défis – comme celui de tourner dans les recoins les plus sombres de la propriété des Armitage en pleine nuit –, la scène la plus difficile a sans doute été celle de l’agression de Chris par Logan. Whitford s’explique : « Cette vente aux enchères est un événement très important. Il y a beaucoup de ventes de charité destinées à financer des traitements contre des maladies ou à secourir des victimes de tragédies, mais dans le cas du film, nous finançons une cause qui dépasse la maladie ». Nadine Haders a habillé les convives de la garden-party avec des costumes sur mesure très chics correspondant à l’élite du nord de l’État de New York. Smith a conçu un décor destiné à mettre chacun des invités à l’aise… à l’exception du convive qui est bien convaincu qu’il n’est pas à sa place. Chaque angle de prise de vue élaboré par Oliver était censé décupler cette impression éprouvée par le protagoniste. Bien que l’ensemble des convives se montrent affables et gentiment condescendants à son égard, le moindre plan laisse planer un sentiment de sourde menace – sans oublier les gros plans des invités fixant d’un œil méchant Chris lorsqu’ils pensent qu’il n’y prête pas attention. « Cette scène est très emblématique du film », note le réalisateur. « C’est une séquence à la fois terrifiante et drôle. En voyant l’expression sur le visage de Chris, on comprend bien son sentiment de grande solitude d’être le seul noir présent à la fête. Tous ceux qui discutent avec Rose et Chris évoquent leurs propres liens avec la communauté afro-américaine ». Ce passage du film a eu une forte résonance chez de nombreux acteurs. « Cela se passe souvent dans la vraie vie », souligne Peele.

« Aux yeux de tous, Chris est réduit à n’être que le bon Noir de service. Cette scène est représentative des événements horrifiques qui se déroulent de manière souterraine. À un moment donné, Chris aperçoit Logan. Il est soulagé de croiser un autre Noir mais quand Chris va le saluer, il est évident que le garçon n’est pas du tout dans le même esprit que lui. Il est totalement dans son élément parmi ces gens très lisses et il se sent plus proche des convives que de Chris ».

Après le tournage, la production évoque ses espoirs pour GET OUT. « Tout d’abord, j’aimerais que le spectateur ait le sentiment de s’embarquer dans une aventure pleine de péripéties », souligne McKittrick. « Ensuite, je souhaiterais qu’il discute du message sociétal du film sur les préjugés qu’on se forge dès la naissance en fonction du milieu dans lequel on grandit ». Pour Blum, GET OUT a remarquablement su mêler les genres. « S’il s’agit bien d’un film terrifiant, et pas d’une comédie horrifique, il est important que le cinéma d’horreur ménage des passages drôles », conclut-il. « Les moments de pure horreur sont d’autant plus efficaces lorsque le spectateur peut aussi rire de temps en temps. Cela le déstabilise et quand on cherche ensuite à le terrifier, il réagit d’autant mieux aux effets horrifiques ». Le mot de la fin revient au réalisateur : « Mon objectif premier, c’est de divertir le spectateur et j’espère donc que c’est ce qu’il ressentira pendant la projection. GET OUT est un film terrifiant, drôle et insolent – et j’ai vraiment envie que le public se marre ! Au-delà de ces objectifs, j’espère qu’il parlera du racisme et du cinéma d’horreur d’une manière inédite ».

 
#GetOut

BRAQUAGE A L'ANCIENNE

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Comédie/Policier/Un petit film frais avec des acteurs attachants

Réalisé par Zach Braff 
Avec Morgan Freeman, Michael Caine, Alan Arkin, Ann-Margret, Joey King, Matt Dillon, Christopher Lloyd, John Ortiz, Peter Serafinowicz...

Long-métrage Américain
Titre original : Going In Style 
Durée: 01h36mn
Année de production: 2017
Distributeur: Warner Bros. France 

Date de sortie sur les écrans américains : 7 avril 2017
Date de sortie sur nos écrans : 3 mai 2017 


Résumé : Pour Willie, Joe et Al, trois amis octogénaires – ou presque –, la retraite, c'est du passé. Quand ils apprennent que leurs pensions sont parties en fumée, ils décident de passer à l'action. Bousculant tous leurs principes, ils tentent l'impensable : braquer la banque qui les a ruinés !

Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséBRAQUAGE À L'ANCIENNE est une petite comédie fraîche. Zach Braff, le réalisateur, sait, comme toujours, marier l'humour et l'émotion. Sur fond de thématique économique et sociale, il met en place son intrigue de façon très claire et développe son histoire avec une agréable régularité de ton. 

Zack Braff, le réalisateur
Il y a bien de petites longueurs et le film fait plus sourire que rire, mais, en tant que spectateurs, on a un indéniable plaisir à voir les trois acteurs principaux jouer les braqueurs en devenir. Michael Caine, toujours classe, interprète Joe Harding, un grand-père aimant et un meneur calme et décidé.



Morgan Freeman interprète Willie Davis, cet ami qui vous fait confiance les yeux fermés parce que vous ne lui avez jamais fait défaut. 



Alan Arkin interprète Albert Gardner l'électron libre de la bande, le râleur qui sera là quand même parce que ses amis sont sa famille. 



Il y a un joli fil conducteur sur l'amitié que ces trois acteurs talentueux rendent vibrante. 




Christopher Lloyd est très drôle dans le rôle de Milton Kupchak, un pilier de la communauté perpétuellement à côté de ses pompes.


New-York se pose comme une scène vivante et familière pour leurs pérégrinations. Zack Braff nous en offre quelques belles vues et construit une atmosphère de quartier autour de ces potes de toujours. 

Avec BRAQUAGE À L'ANCIENNE, il dénonce une réalité sociale dure en l’enveloppant dans une histoire touchante dans le fond, autour de personnages normaux qui se retrouvent dans une situation exceptionnelle. C'est mignon, et même si le film a quelques défauts de rythme, on se laisse prendre par son charme et le jeu de ses acteurs attachants.


Copyright: ©2017 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC. AND RATPAC-DUNE ENTERTAINMENT LLC
Photos Credit: Atsushi Nishijima

NOTES DE PRODUCTION 
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

L'ORGANISATION

Il y a des limites à ce qu'un homme peut subir sans rien dire, et sa réaction est parfois totalement inattendue. Prenons le cas de Willie, Joe, et Al, incarnés par trois des acteurs les plus admirés au monde : Morgan Freeman, Michael Caine et Alan Arkin. Ces honnêtes habitants de Brooklyn, qui se sont liés d'amitié à l'usine Semtech Steel, ne se voyaient pas un jour braquer une banque. Bien entendu, ils n'imaginaient pas non plus que ce serait leur banque qui allait les détrousser... Ils sont désormais fous de rage. Lâchés par leur fonds de pension et leur plan d'hypothèque, et convaincus qu'ils n'ont plus rien à perdre, ces aspirants génies du grand banditisme à la vocation tardive se lancent ensemble dans une aventure unique à la fois risquée et déroutante, bien qu'étrangement grisante ! Au programme : course contre la montre, déguisements et fuites en voiture. Une fois leur alibi mis au point, ils élaborent le braquage parfait qui leur permettra de récupérer ce qui leur revient de droit, même si c'est la dernière chose à faire. Ni plus, ni moins. Ils frappent fort et repoussent leurs propres limites, alors qu'ils approchent des 80 ans... Mais cela n'a pas d'importance, parce qu'il n'y a pas d'âge pour défendre ses droits. 

BRAQUAGE À L'ANCIENNE est une comédie légère et haletante, qui allie tendresse et causticité. On y croise des légendes du cinéma telles que Morgan Freeman, Michael Caine et Alan Arkin, réunis à l'affiche pour la première fois, aux côtés de seconds rôles époustouflants, Ann-Margret et Christopher Lloyd en tête. "Le scénario de Ted Melfi est truffé de renversements de situation comiques et de révélations inattendues. C'est un conteur né", note Zach Braff. "On y retrouve de véritables légendes d'Hollywood, avec qui j'ai eu grand plaisir à travailler, et je suis convaincu que les spectateurs vont apprécier leur capacité à mêler humour et action, sans oublier les scènes plus émouvantes du film, qui jouent un rôle essentiel. Comme tout le monde, ce sont des acteurs que j'adore. Ils parviennent parfaitement à donner l'illusion que leurs personnages sont amis depuis 40 ans, qu'ils ont surmonté ensemble des épreuves et s'épaulent mutuellement". 

 "Je reçois énormément de scénarios, mais celui-ci avait un petit quelque chose en plus", se souvient Michael Caine. "Ce qui m'a beaucoup plu, c'est le fait qu'il s'agisse d'une comédie, parce qu'on m'en propose très peu, mais aussi la qualité des relations entre les personnages. C'est un film touchant et drôle, mais aussi très profond. Et puis, c'était l'occasion de travailler avec Morgan et Alan, et franchement, pour un acteur, que rêver de mieux ?"

Morgan Freeman évoque leur incontestable alchimie : "Je crois que notre plaisir à jouer ces rôles-là crève l'écran". Si BRAQUAGE À L'ANCIENNE joue largement sur le registre de la comédie, le film fustige également les pratiques des grandes entreprises, sujet susceptible de toucher un vaste public. Car, à l'instar de Joe, Willie et Al, de nombreux spectateurs auront vu leur rente partir en fumée et auront été victimes de prêts frauduleux. 

 Alan Arkin note : "Imaginez quelqu'un qui a travaillé toute sa vie et qui comptait sur son entreprise pour tenir ses engagements financiers, et que celle-ci ne le fait pas : on comprend bien que même le plus honnête des hommes serait fou de rage. Je comprends très bien pourquoi ces trois hommes pètent les plombs et prennent cette décision". À cet égard, remarque le producteur Donald De Line, "L'histoire résonne tout autant aujourd'hui qu'à la sortie du film d'origine, et peut-être même plus encore". Il fait référence au long métrage de 1979 réalisé par Martin Brest, qui a servi d'inspiration à BRAQUAGE À L'ANCIENNE : "Ça n'est pas un remake, mais une approche plus moderne d'un sujet intemporel. Souvent, le système ne fonctionne pas, que ce soit les retraites, les assurances ou les banques. Mon père a passé des années au sein d'une entreprise, et lorsqu'il a pris sa retraite, ses allocations ont été brutalement divisées par deux à cause du rachat de la boîte. Ce sont des choses qui arrivent tout le temps". 

 Malgré un ton léger, le film n'édulcore pas les sujets graves qu'il évoque. "Il se passe des choses très drôles", raconte Zach Braff, "mais on aborde la réalité de leur situation et les enjeux de manière frontale et honnête, et je pense qu'on ne peut qu'être touché par ces hommes qui doivent tout à coup se battre pour leur survie". Le plan audacieux qu'ils mijotent permet au public de vivre son rêve le plus cher par procuration – et sans courir aucun risque ! 

Donald De Line souligne : "C'est très satisfaisant parce qu'on a envie qu'ils réussissent, et on voit bien l'énergie que ça leur procure. C'est la chose la plus stimulante qu'ils aient faite depuis des années, peut-être même de toute leur vie". "Je pense que l'idée de prendre sa revanche parle aux gens", suggère le scénariste Theodore Melfi. "Il fallait qu'on aborde le sujet sous un angle humoristique, parce qu'il s'agit d'un délit, même si ce qu'on leur a fait subir en est un aussi. Je suis très sensible à la justice et à l'idée que les gens doivent recevoir ce qui leur est dû. À mes yeux, ces types sont dans leur bon droit. Ils ont travaillé pendant 40 ans, et on leur sucre leur retraite. Et ce qui arrive à Joe avec son hypothèque est un parfait exemple du fait que les banquiers ne recherchent que le profit de leur établissement, sans aucun égard pour le client".

Afin de moderniser l'histoire, Melfi a choisi de "centrer l'intrigue sur l'action, en faisant du braquage le point culminant du récit, alors que l'original s'attachait surtout à ses conséquences". En outre, il a ajouté une histoire d'amour, entre Annie, personnage enjoué et sanguin campé par Ann-Margaret, face au prudent et cynique Al. Melfi s'explique : "Je voulais aborder la question de l'amour et de la sexualité chez les séniors parce que personne n'en parle jamais". 

 Par ailleurs, Melfi a donné aux personnages principaux une histoire personnelle plus étoffée, en creusant leurs relations familiales et leur vie quotidienne, de façon à ce qu'on puisse facilement s'y identifier. Par exemple, "Joe joue le rôle de figure paternelle pour sa petite-fille Brooklyn dont le père est absent. Sa mère et elle vivent avec lui, ce qui est un phénomène courant à l'heure actuelle : il existe plusieurs familles multi-générationnelles qui vivent sous le même toit. Willie et Al partagent aussi un logement, comme beaucoup de personnes âgées pour qui c'est nécessaire sur le plan financier". "C'est un film vraiment très complet", note Ann-Margaret, dont la présence apporte au récit une touche de douceur mais aussi de passion. "On rit, on s'identifie à chacun des personnages, on se sent concerné, et puis on est frappé par la chaleur et l'intensité qui s'en dégage, et on en ressort revigoré. J'ai même versé une petite larme". 

 Joey King vient compléter le casting et incarne la futée Brooklyn, petite-fille chérie de Joe. Peter Serafinowicz joue le rôle du père de Brooklyn, Murphy, dont les contacts avec un dispensaire de cannabis médical pourraient s'avérer utiles à Joe et ses amis. John Ortiz, lui, tient le rôle de Jesus, personnage louche qui accepte d'apprendre les ficelles du métier aux apprentis braqueurs. 

Matt Dillon campe le pugnace agent du FBI Hamer, et Christopher Lloyd prête ses traits à Milton, membre de leur association de quartier, gentil mais un peu à côté de la plaque. "Je pense que cette histoire est bien en phase avec l'air du temps", indique Zach Braff. "Elle aborde la façon dont les grandes entreprises peuvent mettre n'importe qui sur la paille. Mais c'est avant tout une comédie sur trois hommes qui reprennent leur destin en main – des types qui n'ont jamais rien fait d'illégal, rien d'aussi fou ou d'aussi dangereux, mais qui se retrouvent dos au mur et se disent qu'ils ne vont pas se laisser faire. Et ils ont bien l'intention de mettre le paquet".

LE PLAN

Comme tout projet d'envergure, celui-ci part d'un coup de génie. Ou plutôt, dans ce cas précis, d'un coup de feu évité de justesse. Joe, qui va devenir le chef de bande de cette virée improbable, se retrouve coincé un matin à Williamsburg Savings, à écouter un conseiller clientèle condescendant (Josh Pais de RAY DONOVAN) lui expliquer pourquoi ses mensualités viennent de tripler. C'est alors que des hommes cagoulés font irruption. Témoin captivé, Joe observe la chorégraphie absolument parfaite des malfrats et la facilité avec laquelle ils s'emparent de ce qu'ils sont venus chercher avant de s'éclipser. Toute l'opération lui semble être un jeu d'enfant : quelques minutes d'efforts pour une récompense de plusieurs millions de dollars. Plus tard, Joe raconte l'épisode à ses amis et suggère sur le ton de la plaisanterie que les trois hommes pourraient en faire autant. Ils se moquent de lui, mais quelques jours plus tard, quand ils apprennent que leurs pensions sont parties en fumée – et qu'ils n'ont plus de moyens de subsistance –, l'idée leur semble soudain beaucoup moins insensée. Joe est d'autant plus décidé que sa famille dépend de lui financièrement. 

Michael Caine raconte : "Il a une petite-fille qu'il adore, élevée par une mère célibataire qui travaille très dur mais qui a du mal à joindre les deux bouts. Joe essaye simplement de payer les mensualités de son hypothèque pour qu'ils ne perdent pas leur logement. Mais la banque s'apprête à saisir leur maison, qu'ils doivent quitter dans un délai de 20 jours". Willie est un père et un grand-père très fier de sa famille, bien qu'il vive loin d'elle. Il n'attend qu'une chose : les conversations sur Skype avec ses proches, et souhaiterait pouvoir se rendre plus souvent sur la côte ouest pour les voir. Il n'y a qu'Al, veuf depuis longtemps, qui n'a pas de famille proche. Ce sont Willie et Joe qui remplissent ce rôle. Arkin précise : "Al était musicien dans un groupe de jazz mais n'a jamais vraiment fait carrière ; il travaillait donc à l'usine pour pouvoir continuer la musique. C'est là qu'il a rencontré les deux autres, et qu'ils sont devenus amis". 

 "Ils passent tout leur temps ensemble", raconte Morgan Freeman, qui résume l'emploi du temps des trois hommes. "Ils font tout le temps la même chose, mangent toujours dans les mêmes restaurants, ont les mêmes conversations, et font partie de la même association. Ils jouent à la pétanque, et regardent la télévision. Et puis, un jour, Joe leur annonce qu'il envisage de braquer une banque. Évidemment, ses amis pensent qu'il a perdu la tête. Mais il faut dire qu'ils ont une dent contre leur banque. Du coup, l'idée commence à faire son chemin. Et puis après tout ce qu'on leur a fait subir, ils finissent par se dire 'Pourquoi pas ?'"

"Morgan rend son personnage touchant et attachant", note De Line. "Il a toujours les yeux qui pétillent, et un sens de l'humour à toute épreuve. Albert, par contre, c'est le pessimiste grincheux du groupe. Alan Arkin, qui est l'un des meilleurs acteurs comiques au monde, lui donne un côté amusant, cynique, un peu névrosé, qui s'équilibre bien avec les deux autres. Mais malgré tout, il a aussi un côté chaleureux. Et Michael Caine, dans le rôle du meneur de la bande, apporte juste sa dose d'humanité, d'humour acerbe et de charisme pour qu'on croie à la suite des événements". 

 "C'est fascinant de voir ces personnages très différents les uns des autres prendre forme", observe Zach Braff. "Parfois, ce sont les détails les plus subtils qui sont les plus parlants, et les trois acteurs ont bien compris qu'il n'y a pas besoin d'en faire trop pour que ces moments aient un impact considérable. On se comprend à demi-mot, ils me font confiance, ils savent que la caméra va cerner ces petits détails et en faire quelque chose de très fort. J'ai beaucoup appris en les observant et en travaillant avec eux". Comme par hasard, le jour prévu pour le braquage tombe en même temps que la kermesse de leur association de quartier, et les trois hommes se sont déjà engagés à y participer. De peur d'attirer les soupçons en annulant tous en même temps, ils se débrouillent pour se relayer. Même si Milton, l'organisateur de l'événement, ne se serait probablement rendu compte de rien de toute façon… 

 C'est Christopher Lloyd qui tient le rôle de Milton : il fait partie de l'association des "Knights of Hudson", et c'est sans doute la personne la moins bien placée pour organiser quoi que ce soit. "Milton est un type très sympa, c'est un bon ami, à la fois enthousiaste et naïf, mais il est arrivé à un âge où il est incapable de se souvenir de quoi que ce soit", explique Zach Braff. Milton est pétri de bonnes intentions, même s'il a souvent la tête ailleurs. Mais bien qu'il soit parfois à côté de la plaque, il reste profondément digne. 

D'après Lloyd : "C'est un vieux gentil. Milton perd souvent les pédales et fait des erreurs, et il commence à devenir un peu dur de la feuille aussi. Mais il éprouve toujours un grand plaisir et une grande fierté à organiser les événements. C'est son truc et il fait en sorte que chacun respecte les règles et le planning. Le rôle m'a beaucoup plu et j'étais impatient à l'idée de relever le défi qu'il représentait". 

 De Line ajoute : "Il était extrêmement stimulant d'avoir quelqu'un d'aussi drôle et d'aussi singulier que Christopher Lloyd. Il nous faisait mourir de rire. Zach le laissait improviser et Christopher ne faisait que redoubler de trouvailles de génie". Tandis que Willie, Joe et Albert se mettent au travail, ils se disent que s'ils parvenaient à dérober plus que ce qu'on leur doit, ils pourraient en faire bénéficier les enfants. En outre, en se débrouillant bien, la kermesse elle-même pourrait leur servir de couverture, et Milton – béni soit son esprit embrumé – leur fournir le meilleur des alibis.

LE TOUR DE CHAUFFE

Mais avant de s'engager pour de vrai, ils doivent s'assurer d'être capables de mener à bien leur mission. Ils procèdent donc à une répétition afin de tester leurs forces et leurs faiblesses, ce qui donne lieu à un épisode désastreux de vol à l'étalage, l'une des scènes préférées de l'équipe. Comme le raconte De Line : "Willie, Joe et Al vont au supermarché du coin, en se disant qu'ils vont commencer mollo, en volant quelques produits. Et il s'avère que ça n'est pas leur truc du tout ! Ils s'y prennent comme des manches, ils font tomber des choses, ils prennent de mauvaises décisions... Tout est dans le comique de situation". "Le plus dur a été d'essayer de cacher le rôti de porc dans mon pantalon, et puis aussi de courir partout dans le parking avec des œufs dissimulés sous ma chemise", se rappelle Morgan Freeman. 

 Tandis que Willie et Joe errent dans les rayons du supermarché, en fourrant au hasard des articles sous leurs vêtements, ils parviennent à ne pas rater une seule des caméras de surveillance. Pendant ce temps-là, Albert, leur chauffeur attitré qui s'ennuie ferme et meurt de chaud dans la voiture, abandonne son poste, obligeant ses compères, chargés de leur larcin, à improviser leur sortie. 

 Michael Caine raconte : "Joe pique le caddie à moteur d'une vieille dame, et force Willie à s'asseoir dans le panier pour échapper à l'agent de sécurité, avant de prendre la route. C'est une scène classique de course-poursuite... à vitesse réduite". 

 Keith, le responsable du magasin à l'air blasé campé par Kenan Thompson, les regarde passer à l'action... à défaut de trouver meilleure formulation. D'abord intrigué par la scène qui se déroule sous ses yeux, Keith est finalement plutôt amusé, même s'il doit malgré tout faire son travail. L'épisode donne lieu à une séquence de confrontation hilarante qui fera sûrement partie des plus emblématiques du film. Mais Keith est loin de se douter que les trois compères n'ont pas l'intention de jeter l'éponge. 

 "Morgan a passé quasiment toute la journée dans son panier", se souvient Zach Braff. "Personne n'allait s'isoler dans sa loge entre les prises. Michael s'est pas mal exercé à la conduite acrobatique au volant de son engin, au milieu de la circulation, avec un bus qui lui coupe la priorité. J'avais prévu des doublures pour la plus grande partie de la scène, mais les acteurs ont insisté pour faire presque tout eux-mêmes. Ils ont vraiment joué le jeu". S'ils ont autant l'air de s'amuser, c'est parce que c'était effectivement le cas.

Morgan Freeman et Michael Caine ont partagé l'affiche à plusieurs reprises, notamment dans la trilogie THE DARK KNIGHT. "Ils étaient déjà très complices quand Alan les a rejoints, mais il s'est très bien intégré", relève Zach Braff. "Ils improvisaient et se fendaient la poire, et parfois je laissais tourner la caméra, parce que je savais que si je n'arrêtais pas la scène ils allaient rester dans la peau de leur personnage et continuer à jouer, et que ça allait donner un résultat génial et hilarant. C'était vraiment super de voir ces acteurs au meilleur de leur forme". 

 Ils n'ont d'ailleurs pas hésité à associer le réalisateur dans leur dynamique. Morgan Freeman raconte : "Ce qui nous motivait, à mon avis, c'était qu'on pouvait faire marcher Zach. Il est malin, et il sait ce qu'il veut, ce qui est super, mais en même temps il n'est pas inflexible non plus. Du coup, parfois, on lui disait : 'Non, je veux pas faire ça', juste pour voir sa réaction. Mais on se faisait toujours prendre à notre propre jeu".

LE PROFESSIONNEL

L'équipe se retrouve à devoir solliciter l'aide d'un professionnel. Heureusement, Joe connaît l'homme de la situation. Il est certain que le bon à rien qui sert de père à Brooklyn est le genre de délinquant camé qui doit être en contact avec de vrais truands qu'il pourrait leur présenter sans poser trop de questions. Murphy, joué par l'acteur et humoriste britannique Peter Serafinowicz qui maîtrise à la perfection l'accent Yankee, est à la tête d'un dispensaire de cannabis médical, ce qui est sûrement son premier emploi digne de ce nom. Il s'en sort plutôt bien, même si visiblement pas assez pour payer sa pension alimentaire. Joe est la dernière personne qu'il souhaite voir passer la porte de son établissement – à part peut-être un flic – parce qu'il sait que sa visite est toujours synonyme de leçon de morale. En réalité, Joe a deux raisons de contacter Murphy. Certes, lui et ses amis ont besoin de quelqu'un qui les aide à mettre au point un braquage, mais il espère aussi convaincre cet adolescent attardé au bon fond de prendre enfin ses responsabilités. Et si ça tournait au vinaigre et qu'il finissait en prison ? Qui s'occuperait de Brooklyn ? 

 Le réalisateur a choisi Joey King, 16 ans, pour le rôle de Brooklyn, l'adolescente de 14 ans. "On a pensé le rôle pour un garçon plus jeune, mais je me suis dit qu'il serait intéressant d'explorer la relation d'un grand-père et d'une ado dynamique qu'il n'arrive pas toujours à suivre, et donc Ted a réécrit le rôle pour Joey", rapporte Zach Braff. "Je l'ai rencontrée pour la première fois sur le tournage du MONDE FANTASTIQUE D'OZ de Sam Raimi, et je me suis dit que cette gamine avait quelque chose d'unique. Et puis, je lui ai offert un rôle dans LE RÔLE DE MA VIE. C'est une actrice exceptionnelle".

"Joe et Brooklyn ont une relation privilégiée", révèle Joey King. "On dirait plus des meilleurs amis qu'un grand-père et sa petite-fille ; ils ont de grandes conversations. C'est une relation profondément touchante. Il est très fier qu'elle soit aussi intelligente, et il ne regarde que vers l'avenir, tandis qu'elle fait ressortir sa joie de vivre et son âme d'enfant. Et puis, ils se protègent mutuellement". Si Joe est bien décidé à mettre la banque à genoux coûte que coûte, il se préoccupe surtout de savoir en quoi sa décision va affecter Brooklyn. Et c'est ce qui l'amène à contacter Murphy. 

"Murphy a tendance à se décrire comme un entrepreneur, mais en réalité c'est surtout un loser", reconnaît Serafinowicz. "Il est d'une inutilité absolue, c'est un adolescent attardé qui a refusé de grandir et d'assumer sa responsabilité de père. Il ne paye jamais sa pension alimentaire dans les temps, et il se sent coupable, mais visiblement pas assez pour y changer quoi que ce soit. Du coup, c'est un peu comme si cette gamine n'avait pas de père. Ce n'est pas un mauvais bougre, mais il faut qu'il grandisse". "On connaît Peter pour des rôles plus franchement comiques, et il a dû jouer un peu plus en retenue afin de servir de faire-valoir à Michael Caine, même si au final il n'en est pas moins drôle", confie Zach Braff. 

 Serafinowicz raconte sa collaboration avec l'une de ses idoles : "Michael Caine ne joue pas dans la même catégorie. Non seulement c'est une légende, mais c'est aussi quelqu'un d'adorable. Et pourtant, j'étais hyper stressé à l'idée de le rencontrer. Heureusement, mon personnage est censé être mal à l'aise en sa compagnie, parce qu'il passe son temps à le rabaisser, et je me suis donc servi de ça". On ignore si Murphy peut devenir l'homme que Joe attend de lui. Mais au moins tient-il son engagement d'aider les trois hommes en leur présentant un personnage trouble du nom de Jesus au casier judiciaire bien rempli et, étonnamment, au logement rempli d'animaux qu'il a recueillis. En échange d'une partie des bénéfices, il accepte de coacher nos gangsters amateurs. Tout est alors passé en revue : timing, repérage, fuite. C'est la première leçon qui sera probablement la plus compliquée : maîtriser l'art du SMS. 

 John Ortiz, qui campe le mystérieux Jesus, ajoute : "Ça n'est pas le truand typique. C'est un type solitaire, qui a dû surmonter plusieurs obstacles au quotidien dans un quartier défavorisé, et même s'il a l'air d'un gros dur, il fait preuve de beaucoup d'empathie". Quel que soit le montant de sa commission, ce sera toujours trop peu par rapport à la somme de travail que cette mission exige...

LA FEMME

Alors même que les trois vieux amis échafaudent leur plan, Albert et Annie (AnnMargret), caissière de supermarché, entament une histoire d'amour inattendue. Des deux, c'est sans doute Albert le plus surpris car il a depuis longtemps renoncé à toute vie sentimentale. Joyeuse et insouciante, Annie est sensible à l'artiste qui sommeille chez ce dernier et trouve l'occasion de lui prouver qu'il a tort de s'être autant caparaçonné. 

"Annie a un gros faible pour Al", rapporte Ann-Margret. "Elle se souvient des moments où il jouait du saxophone. Avec ses potes, il vient au supermarché presque tous les jours et achète une pomme de terre, ou une brique de soupe, et puis, de fil en aiguille, les événements s'enchaînent… sans qu'il sache comment ils en sont arrivés là". 

 "Il fallait qu'Annie soit belle, charmante et un peu dragueuse – et Ann-Margret réunit toutes ces qualités", indique Zach Braff. "Elle est magnifique, et très drôle, et ce qui est formidable, c'est qu'elle a déjà tourné avec Alan et qu'ils sont amis. Du coup, leur complicité a été immédiate. L'alchimie entre eux se retrouve magnifiquement à l'écran". 

Tout autre qu'Albert serait métamorphosé par l'amour. Mais comme l'indique Arkin, "Al ne change pas. Le fait qu'il reste égal à lui-même est l'un des ressorts de la comédie. Toute relation nous fait évoluer mais en ce qui concerne Al, je pense qu'à la limite il devient un peu plus conciliant". "En tout cas, il est toujours aussi grognon", rétorque Ann-Margret. "Tu le trouves grognon ?", interroge Arkin, avant de reconnaître : "Il se retrouve du jour au lendemain engagé dans une relation dont il ne voulait pas, et il ne sait pas du tout comment il en est arrivé là. Mais c'est une histoire qui semble marcher". 

 La connivence qui unit Arkin et Ann-Margret est sans doute manifeste dans la séquence de la kermesse où ils montent tous les deux sur une scène de karaoké. "On a réussi un véritable exploit", avance De Line. "On a fait chanter Ann-Margret et Alan Arkin en duo et c'était un vrai bonheur. Je ne l'avais pas entendue chanter depuis des années et elle a toujours une voix magnifique – et qui se doutait qu'Alan savait chanter ? Il a une très belle voix. On a découvert qu'il avait été chanteur professionnel, il y a très longtemps, au sein d'un groupe de folk avant de renoncer à sa carrière musicale pour se consacrer au métier d'acteur. Du coup, ils ont chanté dans les conditions du direct et se sont bien marrés".

LA TENSION MONTE D'UN CRAN

Comme dans tout film de braquage qui se respecte, un personnage tente de contrecarrer les plans de nos cambrioleurs amateurs : il s'agit de Hamer, agent du FBI assez content de lui, campé par Matt Dillon. "Il est parfaitement crédible en agent du FBI, tout en étant un bon faire-valoir pour nos trois protagonistes et en étant très drôle", affirme Braff. 


Chargé d'enquêter sur le premier braquage, dont Joe était témoin, Hamer tente encore de comprendre l'enchaînement des événements lorsque, à sa grande surprise, la même banque est attaquée pour la deuxième fois ! "Hamer veut résoudre l'affaire", note Dillon. "C'est le genre de type qui se doit d'avoir toujours raison. Quand il fait la connaissance de Joe, simple témoin du premier braquage qui ne s'est encore rendu coupable d'aucun délit, Hamer a le sentiment que son interlocuteur est un rien condescendant. En effet, il se permet de lui donner des conseils professionnels et lui suggère de s'inspirer de la série NEW YORK POLICE JUDICIAIRE. 

Hamer trouve ses remarques amusantes, même si elles sont à la limite d'être insultantes". Hamer n'est pas idiot pour autant. C'est un bon enquêteur et il a l'intuition que ces trois vieux grincheux mijotent quelque chose – sans savoir quoi précisément. Mais il n'est pas du genre à renoncer facilement… 

JUSTE EN FACE DE MANHATTAN

Le tournage s'est déroulé dans le Queens et à Brooklyn. Pour Braff, lui-même originaire du New Jersey, tourner à New York était essentiel. "Quand on tourne dans ces décors naturels, une atmosphère particulière liée à la population, aux couleurs et à l'architecture imprègne l'image", signale le réalisateur. "C'était difficile. Il faisait très chaud. Et les New-yorkais ne vous facilitent pas toujours la tâche, surtout quand on occupe tout un trottoir, mais j'étais convaincu qu'on ne pouvait pas tourner ailleurs". 

 Braff a fait équipe avec le chef-opérateur Rodney Charters avec qui il avait travaillé sur quelques pilotes de série. Le cinéaste salue le style du directeur de la photo : "Il est très rapide, ce qui correspond à ma méthode de travail, et il signe une lumière impeccable. Le style est magnifique et les plans sont très bien éclairés. Rodney sait vraiment mettre la ville en valeur". Les trois décors majeurs du film sont la banque, le marché et la kermesse. Le bâtiment de la Williamsburg Savings Bank, située sur Hanson Place, est un site historique de Brooklyn dont l'horloge à son sommet surplombe le quartier de Fort Greene et d'Atlantic Avenue. Reconverti pour l'essentiel en immeuble d'habitation, il accueille de nombreux événements, disposant toujours de son hall d'accueil Art Déco, de son plafond en arc de cercle de 20 mètres de haut, de ses sols en marbre, de ses vitraux et de ses mosaïques multicolores. La production l'a choisi pour son volume et sa hauteur sous plafond : il s'adapte en effet parfaitement au style de mise en scène de Braff et Charters qui mobilisent plusieurs caméras, des grues et des Dolly afin de susciter un sentiment de tension et d'amples mouvements d'appareil. 

Par ailleurs, la chef-décoratrice Anne Ross a réussi à y trouver ce mélange de vieux et de neuf qui, selon elle, est très répandu : "On est tous allés un jour dans une banque qui a été imposante autrefois et qui a été aménagée en un espace aseptisé en formica et équipé de mobilier de bureau de piètre qualité qui ne s'accorde pas du tout au cadre environnant", dit-elle. Le plus difficile pour la scène de vol à la tire consistait à dénicher une supérette de quartier avec parking attenant : "La plupart des supérettes de New York n'offrent pas ce service", précise Anne Ross. Par chance, elle avait son idée : le supermarché Key Foods sur Grand Street dans le quartier de Williamsburg à Brooklyn, à deux pas de son ancien appartement. Le magasin correspondait également à la surface et à l'ancienneté recherchées : il a donc été rebaptisé Value Town, enseigne résolument bas de gamme – et contraire à tout esprit bobo – où Willie, Joe et Albert font leurs courses. 

Anne Ross et la décoratrice de plateau Sara Parks ont conçu ex nihilo la kermesse Knights of Hudson (les Chevalier de l'Hudson, NdT) au Williamsburg East River State Park, sans oublier sa grande roue, sa maison hantée, son stand de karaoké, et son bassin où Joe plonge pour une bonne cause. Mais si ces sites posaient de véritables problèmes logistiques, Anne Ross a particulièrement apprécié les décors qui, selon son expression, possédaient du "cachet et du caractère", comme les intérieurs des maisons de Joe, Willie et Al, construits sur les plateaux des Gold Coast Studios de Bethpage. Par exemple, souligne-t-elle, "Joe possède sa maison depuis très longtemps et y a vécu avec sa femme, si bien qu'on a imaginé des pièces très encombrées car il habite sans doute là depuis le milieu ou la fin des années 60. On y ajouté quelques touches british, comme la moquette et le papier-peint, et on s'est dit que Joe devait être fan de l'équipe de foot de Chelsea – comme l'est d'ailleurs Michael Caine – et on a donc posé ici et là quelques gadgets et accessoires estampillés Chelsea. En revanche, Willie et Al n'ont pas toujours habité en face de chez Joe. Ils n'y vivent probablement que depuis qu'ils sont à la retraite, ou après que la femme d'Al soit décédée et qu'ils ne deviennent colocataires. Leur maison est donc aménagée dans un style plus récent et plus sobre sans bibelots personnels".

Pour autant, poursuit-elle, "on retrouve le passé musical d'Al dans les affiches de jazz qu'il a collées aux murs, tandis que la chambre de Willie est ornée de nombreuses photos de famille et de voyages dans l'espace – car il s'agit là, encore une fois, d'une authentique passion de Morgan". Il était également essentiel que les personnages habitent un quartier d'où ils aperçoivent, au loin, un tout autre univers : "Nos trois protagonistes vivent à Brooklyn et on sent bien qu'il s'agit d'un quartier populaire", analyse De Line. "Et pourtant, de l'autre côté du fleuve, on aperçoit la crête scintillante des gratte-ciels de Manhattan et Wall Street, où gravitent de grandes fortunes". 

 Anne Ross, qui a recherché des coins peu connus de Brooklyn et du Queens, était convaincue que l'intrigue devait se dérouler dans des quartiers excentrés. "Le fait que beaucoup de gens ne puissent plus vivre à Manhattan n'est pas une découverte", dit-elle. Mais elle remarque : "Brooklyn et le Queens sont en train de s'embourgeoiser également. On y trouve pas mal de gratte-ciels en verre jouxtant de petites maisons, comme si les classes populaires étaient envahies". Les extérieurs des maisons ont été repérés à Long Island City, dans une rue calme bordée de modestes propriétés de plain-pied et donnant sur le RFK/Triborough Bridge. 

La production a déniché à Astoria, dans le Queens, plusieurs sites comme le Ditmars Park où les trois protagonistes jouent à la pétanque, et la PS 122 Mamie Fay School qui sert de cadre au lycée Junior High de Brooklyn. L'équipe a également tourné dans le Queens au College Point, où le VFW Post 885 campe le QG des Knights of Hudson, à Richmond Hill, où Bangert's Flowers a été aménagé en dispensaire de cannabis de Murphy, et à Maspeth où le célèbre Goodfellas Diner datant des années 60 est devenu Nat's où nos trois acolytes se retrouvent pour boire un café et – les bons jours – manger une part de gâteau. L'appartement d'Annie a été déniché à East Williamsburg et le Brooklyn Army Terminal de Sunset Park a servi de cadre à une scène à l'extérieur du Semtech Steel, inventé pour les besoins du film. Le chef-costumier Gary Jones a étoffé ses recherches en se rendant dans le quartier et en prenant des photos des passants à la volée. En partant du principe que les trois vieux amis ont peu de moyens, il a rappelé les origines anglaises de Joe à travers sa casquette, son blazer et son gilet, tandis que Willie porte des pulls et des pantalons plus sport et qu'Al, en bon anticonformiste, se balade en shorts la plupart du temps. 

Jones, qui avait déjà travaillé avec Ann-Margret, a trouvé chez la comédienne une précieuse collaboratrice pour imaginer le style d'Annie : "C'est une femme d'un certain âge, mais incontestablement quelqu'un d'enjoué et de sexy", dit-il. "On voulait que cet état d'esprit se retrouve dans ses vêtements de façon très réaliste". Quand elle ne porte pas sa blouse vert émeraude des magasins Value Town, Annie privilégie des tenues vaporeuses aux teintes vives. Tout en prétendant qu'il n'est en rien affecté par ses sentiments, Albert change légèrement de style après être tombé amoureux de sa belle. 

"Il commence à porter des tenues plus stylées aux couleurs plus claires et plus chaudes, et on voit bien qu'il n'est plus dans le même état d'esprit", indique Jones. "Au départ, il est maussade et il porte des shorts sombres très simples, sans le moindre effort esthétique. Il se met à changer quand il enfile un costume – assez stylé – pour le braquage et qu'il porte un peu de mohair, comme un vestige de sa gloire passée. Albert joue de nouveau du saxophone, ce qui fait ressortir un autre aspect de sa personnalité. On se met à croire qu'il est peut-être sur le point d'aller de l'avant et de changer de vie". 

 À cet égard, Albert souligne la transformation des trois camarades. "On a réuni des comédiens extraordinaires et l'intrigue est à la fois délirante, crédible et émouvante", reprend De Line. "Elle met en jeu des relations humaines formidables, des liens familiaux, une histoire d'amour et un braquage complexe échafaudé et mis en œuvre à la lettre par nos trois gaillards. Je pense que le public va apprécier. On parle de gens ordinaires face au système, et plus encore, de types qui se disaient sans doute 'On est foutus, et nos vies sont finies', mais tout à coup, ils reprennent le pouvoir. Ils retrouvent confiance en eux et se sentent plus considérés". 

 Zach Braff conclut : "Quand je pense aux films que j'aime, ils ont tous en commun de mêler l'émotion à l'humour. Ce qui me plaît, c'est de pouvoir rire à un moment donné, et puis de me sentir ému l'instant d'après, et j'espère que le spectateur ressentira ça avec BRAQUAGE À L'ANCIENNE. C'est une comédie policière interprétée par trois légendes vivantes – autrement dit, c'est le genre de film qu'on peut voir en famille car il a de quoi séduire les publics de tous les âges".

#BraquageALancienne  

THE WALL

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Au cinéma le 7 juin 2017

Le Sergent-chef Shane Matthews (John Cena) se retrouve pris en embuscade dans cet extrait et, à partir de ce moment, les évènements vont se compliquer.

Extrait - L'embuscade (VOSTFR)


Un film de Doug Liman (Edge Of Tomorrow / La Mémoire Dans La Peau)
Avec Aaron Taylor-Johnson, John Cena et Laith Nakli


Résumé : Deux soldats américains sont la cible d’un tireur d’élite irakien. Seul un pan de mur en ruine les protège encore d’une mort certaine. Au-delà d’une lutte pour la survie, c’est une guerre de volontés qui se joue, faite de tactique, d’intelligence et d’aptitude à atteindre l’ennemi par tous les moyens…

Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)


  
#TheWall


Autre post du blog lié au film THE WALL

IT COMES AT NIGHT

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Au cinéma le 21 juin 2017

Ce film d'épouvante, avec Joel Edgerton au casting, joue sur la paranoïa et les angoisses nocturnes. Je suis curieuse de découvrir le fin mot de l'histoire. 

Un film de Trey Edward Shults 
Avec Joel Edgerton, Riley Keough, Christopher Abbott, Carmen Ejogo


Résumé : Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa propre maison, le fragile équilibre qu'il a mis en place est soudain bouleversé. 

Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)




  
#ItComesAtNight

WONDERSTRUCK - LE MUSÉE DES MERVEILLES

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LE MUSÉE DES MERVEILLES

EN COMPÉTITION JEUDI 18 MAI 2017 À 16H00


AU CINÉMA LE 15 NOVEMBRE 2017

Sans bande annonce, juste avec ce premier extrait, on sent de suite que ce film bénéficie d'une réalisation à la sensibilité affûtée. 

LE NOUVEAU FILM RÉALISÉ PAR TODD HAYNES
(CAROL, LOIN DU PARADIS)

Avec OAKES FEGLEY, JULIANNE MOORE, MICHELLE WILLIAMS, MILLICENT SIMMONDS

D'APRÈS UN ROMAN DE BRIAN SELZNICK
(HUGO CABRET)




Résumé : Adapté du roman de Brian Selznick, l’auteur de HUGO CABRET, WONDERSTRUCK suit sur deux époques distinctes les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu’il n’a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d’une mystérieuse actrice (Julianne Moore).

Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère (Michelle Williams) l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.

Extrait - Le musée


  
#Wonderstruck

TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT

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Au cinéma le 28 juin 2017

Vivez-le en 3D et IMAX 3D
Filmé avec des caméras IMAX 3D

"Pour sauver notre futur, il faut dévoiler la légende."

Comme prévu, la bande annonce assure le spectacle au niveau des effets spéciaux. Le film nous promet des instants d'action impressionnants, mais également de l'humour et un peu d'émotion. 

Un film de Michael Bay
Avec Mark Wahlberg, Anthony Hopkins, Isabela Moner, Josh Duhamel, Jerrod Carmichael, Laura Haddock, Tyrese Gibson, Santiago Cabrera, Liam Garrigan, Stanley Tucci, John Turturro, John Goodman...


Résumé : TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT fait voler en éclats les mythes au cœur de la franchise Transformers et redéfinit ce que signifie « être un héros ». Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager (Mark Wahlberg), Bumblebee, un Lord anglais (Anthony Hopkins) et un professeur d’Oxford (Laura Haddock). Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants.

Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre.

Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)


  

ParamountFR

#Transformers #TheLastKnight

Autre post du blog lié à TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT

LE MONDE SECRET DES EMOJIS

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Au cinéma le 18 octobre 2017

Ce film d'animation semble rigolo. Il se moque des réseaux sociaux à travers ces petits symboles iconiques que sont les émojis.

Un film réalisé par Anthony Leondis
Avec les voix, en version originale, de T.J. Miller, James Corden, Ilana Glazer, Maya Rudolph, Jennifer Coolidge, Jake T. Austin, Patrick Stewart...


Bande annonce (VF)


 
#LeMondeSecretDesEmojis 

AMERICAN ASSASSIN

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Au cinéma le 20 septembre 2017

Il y a beaucoup de douleur intérieure et de colère sous-jacentes dans la bande annonce de ce film. Le casting me plaît beaucoup et je suis impatiente de découvrir les interactions entre les personnages de ce thriller.

Un film réalisé par Michael Cuesta

Avec
DYLAN O'BRIEN
(Teen Wolf, la trilogie Le Labyrinthe, Deepwater...)

MICHAEL KEATON
(Batman, Beetlejuice, Birdman, Spider-Man: Homecoming...)

TAYLOR KITSCH
(Friday Night Lights, Savages, Du sang et des larmes...)
...

ADAPTÉ DU BEST-SELLER ÉCRIT PAR VINCE FLYNN


Bande annonce (VOSTFR)




Crédits photos : Christian Black


  
#AmericanAssassin

LA TOUR SOMBRE

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Au cinéma le 16 août 2017

Quand un combat entre deux êtres fantastiques s'engage pour la sauvegarde de l'humanité, alors notre imagination est titillée. Je suis impatiente de découvrir les deux acteurs principaux dans ce film.

Un film réalisé par Nikolaj Arcel
Avec Idris Elba, Matthew McConaughey

D'après la série de romans de Stephen King, vendus à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde



Bande annonce (VOSTFR)







  
#LaTourSombre

BLADE RUNNER 2049

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Au cinéma le 4 octobre 2017
En 2D, 3D et IMAX

La bande annonce nous met sur une piste intrigante. Rick Deckard (Harrison Ford) va devoir reprendre du service au côté de K (Ryan Gosling) pour une mission toujours aussi dangereuse visiblement.

Un film réalisé par Denis Villeneuve et produit par Ridley Scott
Avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto, Robin Wright, Ana de Armas



Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)








  
#BladeRunner2049

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LES COQUETTES

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À LA COQUETTE DU MONDE

Les Coquettes continuent leur ascension et vous donnent rendez-vous le mois prochain dans la coquette (décidément !) salle de l'Olympia, rien moins que ça. Ces trois filles-là sont sympas, drôles et talentueuses, le succès sera donc logiquement au rendez-vous. Retrouvez mon avis sur leur spectacle ici.

Après une première saison à guichet fermé dans la salle de 200 places du Grand Point Virgule, les Coquettes continuent leur fulgurante ascension dans la grande salle de 450 places et seront
À L'OLYMPIA LE 2 JUIN PROCHAIN !

Et en attendant du mercredi au samedi à 19h45

Le Grand Point Virgule - Salle Majuscule

8 bis rue de l'Arrivée, 75015 Paris

Un swing qui vous plaque au mur, un humour qui vous rentre dedans.

Entre chansons et sketchs décalés, les Coquettes offrent un show unique et décapant. Glamour mais couillues, ces trois filles là vont vous mettre K.O.



#LesCoquettes
#AlaCoquetteDelOlympia

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WIND RIVER

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WIND RIVER

Au cinéma le 30 août 2017

UN CERTAIN REGARD
SAMEDI 20 MAI À 22H00

Ce premier extrait glaçant et touchant nous permet de découvrir la triste raison de la rencontre entre les deux personnages principaux.

PAR LE SCÉNARISTE DE SICARIO ET DE COMANCHERIA

UN FILM ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR TAYLOR SHERIDAN

Avec
JEREMY RENNER
(Démineurs, la saga Mission: Impossible, Captain America: Civil War, Premier Contact...)

ELIZABETH OLSEN
(Martha Marcy May Marlene, Captain America: Civil War...)

Extrait - La découverte du corps (VOSTFR)




 
  
#WindRiver

LE MANOIR DE PARIS - CLOWN CITY II

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L'ANNIVERSAIRE MONSTRE DU MANOIR DE PARIS
Du 5 au 28 mai 2017

Hier, j'ai eu la chance d'aller découvrir le nouveau spectacle que LE MANOIR DE PARIS nous propose à l'occasion de son 6ème anniversaire : CLOWN CITY II. Et je peux vous dire que ça envoie du lourd. J'ai hurlé, sursauté, crapahuté, perdu mes repères... Cela peut paraître surprenant, mais j'ai, dans les faits, passé un excellent moment.






Les clowns maniaques et psychopathes reprennent d'assaut LE MANOIR DE PARIS (coulrophobes s'abstenir !) pour vous coller la frousse entre deux rencontres avec des meurtriers célèbres. On se retrouve donc en très bonne compagnie. 

Les acteurs sont supers, ils sont à fond dans leur rôle et n'hésitent pas à vous engueuler et à vous menacer. C'est le principe, si on y va, c'est aussi pour ça. Sans compter qu'ils vous font sursauter dans tous les coins (et avec moi, ça marche !). Leurs costumes, maquillages et masques sont très travaillés et épatants. Cela participe à l'immersion totale dans cet univers complètement barré.



Dans le long et impressionnant dédale qui compose le parcours, on passe de pièces en pièces à la rencontre de personnages toujours plus fous et inquiétants qui ont un message à vous délivrer et qui vous feront participer à leur délire. Vous êtes prévenus, une fois dans le circuit, vous êtes à leur merci.

À plusieurs moments, vous êtes perdu et vous n'osez plus bouger. Il est trop tard pour reculer et vous aurez trop peur pour avancer. Et c'est hyper cool ! Les décors sont géniaux et étonnamment variés. Visuellement, c'est assez hallucinant. Le soin apporté aux ambiances et aux lumières est bluffant (il ne faut cependant pas être photosensible aux lumières clignotantes). Je peux vous assurer qu'une sacrée surprise vous attend dès le départ (je crois qu'on m'a entendu hurler à l'autre bout de la rue). 

Il reste huit jours pour aller souffler les bougies du Manoir en compagnie de clowns psychotiques prêts à vous dépecer si vous vous attardez trop longtemps en leur compagnie. N'hésitez pas, c'est vraiment sympa (bizarrement) et ça vaut le coup !

Petite précision sur les règles à suivre : il ne faut pas toucher les décors, qui sont magnifiques et doivent le rester. Les acteurs, eux, ont le droit de vous toucher, mais pas l'inverse. Ne vous inquiétez pas, ils sont pros et savent faire peur sans faire d'erreur. A partir de là, il suffit de se laisser porter et de bien rigoler (question de les énerver encore un peu plus, gniak, gniak). A mon avis, ce parcours sanguinolent et très flippant est à réserver aux grands adolescents et aux adultes, car il risque de filer des cauchemars perturbants aux plus jeunes. 


A nouveau, ils jaillissent de leur boîte pour célébrer les 6 ans du Manoir de Paris ! Leur sourire ? Une cicatrice leur déchirant la face. Leur rire ? Le grincement d'une sinistre farce... Que la fête commence avec Clown City ! Du 5 au 28 mai 2017, venez souffler les bougies de cet incroyable anniversaire.


4ème au classement TripAdvisor des spectacles parisiens, le Manoir de Paris confirme une nouvelle fois, à travers cette création, la qualité d’un spectacle d’exception. 

Traversez les parcours des Légendes de Paris et du Royal Hôtel Paradis... Mais attention aux rencontres que vous ferez ! Méfiez-vous de leurs cadeaux, tartes à la crème et pistolets à eau : les clowns iront de salles en salles semer la pagaille dans notre demeure, pour un show interactif original. 

Décors, costumes, scénario, musique attestent du savoir-faire maison. Avec Clown City, frissonnez et plongez dans l'enfer de vos plus grandes peurs : le malheur des uns fait le bonheur des clowns...

Clown City
Du vendredi 5 au dimanche 28 mai 2017
Vendredi : 18h-22h - Samedi & dimanche : 15h-19h
Ouvertures exceptionnelles
lundi 8 mai de 15h à 19h
jeudi 25 mai de 18h à 22h

Réservez votre billet en ligne : www.lemanoirdeparis.fr Nombre de places limité.

A PROPOS DU MANOIR DE PARIS, 1ER SPECTACLE HANTE DE FRANCE

Le Manoir de Paris fait revivre, dans le cadre prestigieux d’une demeure classée monument historique, une vingtaine de légendes parisiennes. Devenez la victime de l'histoire sombre de la Ville Lumière : le bossu de Notre-Dame, le fantôme de l'Opéra, le cimetière du Père Lachaise, La Voisin... A mi-chemin entre un musée vivant et un parc d’attraction, cette maison hantée développe un parcours interactif original. 35 comédiens professionnels pretent vie à des personnages légendaires dans des décors inspirés du réel.

Propriété du comte éponyme, collectionneur de monstres, le Manoir de Paris vous invite à découvrir sa singulière passion. Devenez acteur ou victime et pretez-vous à ses expériences morbides !

Mal en point au sortir de ce show infernal ? Venez reposer en paix au Royal Hôtel Paradis, la toute dernière attraction du Manoir de Paris. Au risque de vous retrouver piégés à jamais dans ce vieil établissement...

Au total près de 1 500 m2 d'attractions au cœur de la capitale. Frissons et divertissements garantis !

Une adresse, un ticket, deux attractions : Le Manoir & Royal Hôtel Paradis

À partir de 10 ans Plein tarif: 27€ / Tarif enfant: 20€ / Fast pass: 37€


 
#LeManoirdeParis
#ClownCity2

Autre post du blog sur LE MANOIR DE PARIS

ZOMBILLÉNIUM

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Au cinéma le 18 octobre 2017

J'aime l'animation dans la bande annonce, ainsi que l'humour, les références et le thème. Ce film d'animation sortira en octobre, à temps pour Halloween, et cela risque d'être fort sympathique.

Tiré de la bande-dessinée Zombillénium d’Arthur de Pins
Un film d’Arthur de Pins et Alexis Ducord

Forte de son succès, la BD Zombillénium passe de la bulle à l'écran pour le plus grand plaisir de ses fans ! Seul film d'animation pour le 70ème anniversaire du Festival de Cannes, Zombillénium​ sera projeté pour les enfants lors d'une séance spéciale le 24 mai prochain. Il sera également en ouverture du Festival international du film d'animation d'Annecy où il représentera la France.


Résumé : Parc d’attractions peuplé de vrais monstres, Zombillénium accueille l’aventure d’Hector, un humain contrôleur des normes qui est sur le point de fermer l’établissement. Francis, le Vampire Directeur du Parc n’a d’autre choix que de l’embaucher pour éviter qu’Hector ne révèle la véritable identité des monstres.

Désireux de revoir sa fille vivant à l'extérieur, Hector fera tout pour échapper à ses nouveaux collègues Zombies, Loups-Garous et Vampires.

Alors qu’il était venu pour tout fermer, Hector ne pourrait-il pas devenir la nouvelle attraction phare de Zombillénium ?

Bande annonce (VF)


 
#Zombillenium
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