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BABY BOSS

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Animation/Comédie/Ce Baby Boss a tout pour plaire !

Réalisé par Tom McGrath
Avec les voix, en version originale, d'Alec Baldwin, Steve Buscemi, Jimmy Kimmel, Lisa Kudrow, Miles Christopher Bakshi, Tobey Maguire...
Avec les voix, en version française, de Stefan Godin, Timothé Vom Dorp, Vincent Ropion, Laurent Maurel, Sybile Tureau, Damien Witecka, Franck Gourlat, Simon Faliu...

Long-métrage Américain
Titre original : The Boss Baby 
Année de production: 2017
Distributeur: Twentieth Century Fox France 

Date de sortie sur les écrans américains : 31 mars 2017
Date de sortie sur nos écrans : 29 mars 2017


Résumé : Un bébé hors du commun qui porte un costume et adore les sushis va, avec l’aide de Tim, son frère de 7 ans, mettre en place une stratégie pour déjouer les plans terribles de la société ToutouCo.

Bande annonce (VOSTFR)



Extrait - Le Meeting (VOSTFR)


Extrait - Déguisement (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséCe BABY BOSS a tout pour plaire. Il est mignon aussi bien dans sa thématique que dans ses personnages. Évidemment les bébés c'est craquant, mais ce qui est super ici, c'est que ce bébé se comporte comme un boss, avec un esprit de manager obsédé par sa mission, ce qui est drôle car décalé dans le contexte. 


Ce film d'animation est enlevé, il n'y a pas de longueurs. Au fond l'intrigue n'est pas très étoffée, mais l'enchaînement des événements est plein de trouvailles et très énergique. Et puis, la construction de la relation des deux frères est touchante. L'analyse de l'arrivée du petit frère qui prend de la place auprès des parents n'est vraiment pas mal vue. 





L'animation est hyper bien faite, on en oublie qu'on regarde un dessin animé. La personnalité insufflée par la voix d'Alec Baldwin à Baby Boss en version originale est extra, il fait un excellent travail sur les intonations.



BABY BOSS est un film d'animation familial, mais qui s'adresse à tout le monde. Les références au cinéma et aux séries n'échapperont pas aux adultes. L'humour fera rire petits et grands. La morale qui tourne autour de la famille et des relations entre frères ravira les parents. Très mignon et amusant, c'est un super divertissement qui met de bonne humeur.



NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

Pour le réalisateur Tom McGrath, qu'on connaît surtout pour les trois superproductions de la saga MADAGASCAR, ainsi que pour les aventures du super-méchant MEGAMIND en 2010, BABY BOSS est une histoire très personnelle. Il se souvient à quel point le livre lui a parlé lorsqu'il est tombé dessus par hasard : "Le livre de Marla Frazee a beaucoup attiré mon attention. C'était un livre cartonné très charmant d'une trentaine de pages, et je ne savais pas du tout à quel point il était connu. Il m'a rappelé mon enfance, ma propre famille, et mon imagination s'est emballée à l'idée d'en faire un long-métrage".

            Benjamin d'une fratrie de deux garçons, Tom McGrath était en quelque sorte le Baby Boss au sein de sa propre famille et il s'est bien rendu compte du bouleversement que son arrivée avait provoqué. Le film est pour lui une lettre d'amour adressée à son grand frère. "Le scénariste Michael McCullers et moi-même avons tous les deux été immédiatement frappés par la métaphore au cœur du livre : les effets de l'irruption au sein d'une famille d'un nouveau-né qui prend toute la place dans la maison", explique Tom McGrath. "Enfants, mon frère et moi étions très proches, même si bien sûr on se disputait comme tous les frères. Mais en grandissant on devient aussi meilleurs amis. À mes yeux, le film est un hommage à mon frère. Il s'inspire de nos souvenirs d'enfance. On a situé l'histoire dans la banlieue d'une petite ville, dans un mélange des années 60, 70 et 80. Je pense que les parents vont ressentir une certaine nostalgie en voyant le film, parce qu'ils vont repérer des détails qui leur rappelleront leur enfance".

            En dehors de la dimension franchement comique du film, la productrice Ramsey Naito a également été touchée par sa sincérité et par le charme évident des personnages principaux. "L'histoire m'a rappelé ma propre vie. Mon aîné avait sept ans quand son petit frère est né, et il a ressenti une très grande jalousie à son égard, exactement comme Tim, le héros du film. L'histoire des deux frères m'a tout de suite parlé", raconte Ramsey Naito, qui compte à son palmarès BOB L'ÉPONGE : LE FILM, JIMMY NEUTRON : UN GARÇON GÉNIAL et SOUTH PARK : LE FILM. "Ce qui me plaît beaucoup, c'est qu'on rende hommage au rêve et à l'imagination des enfants".     
     
            Ramsey Naito souligne que ce qui constitue la particularité du film, c'est qu'il s'adresse à toute la famille et qu'il offre à chaque instant des rebondissements inattendus. "D'abord, on assiste à l'arrivée de Baby Boss, et l'on se rend compte que ce n'est pas un bébé comme les autres : il porte un costume et parle avec la voix d'Alec Baldwin", précise-t-elle. "Puis on ressent de la peine pour Tim qui a l'impression que ses parents ne vont plus l'aimer autant qu'avant. Mais très vite il découvre que son petit frère n'a rien d'ordinaire : on est alors embarqués dans l'histoire de la mission secrète menée par cet espion d'élite en couche-culotte, avant que Tim comprenne qu'il doit unir ses forces à celles de son frère pour sauver le monde".

            Ramsey Naito poursuit : "Bien que le film soit très drôle et divertissant, l'histoire résonne aussi sur le plan émotionnel. Si Baby Boss est d'abord source d'un grand bouleversement au sein de la famille, il finit par leur apprendre des leçons majeures sur ce qui compte vraiment dans la vie".

            Comme le livre de Marla Frazee ne s'attache qu'à Baby Boss et ses parents, Tom McGrath a ressenti le besoin de faire intervenir le personnage du grand frère. Son intention était que l'histoire soit racontée du point de vue d'un enfant qui vient d'avoir un petit frère, ajoutant ainsi à l'intrigue un élément universel fort intéressant : la rivalité au sein d'une fratrie. DreamWorks a fait appel au célèbre scénariste Michael McCullers (M. PEABODY ET SHERMAN, BABY MAMA, et la saga AUSTIN POWERS) afin qu'il contribue à peaufiner le scénario.

"J'ai quatre enfants, dont deux qui avaient trois et cinq ans à l'époque", raconte Michael McCullers. "Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est la métaphore au cœur du livre : les effets de l'irruption au sein d'une famille d'un nouveau-né qui prend toute la place dans la maison. Tom et moi avons réfléchi ensemble à la façon d'envisager les origines de Baby Boss. Pour quelle entreprise travaille-t-il ? Quelle est sa mission ? Ça nous a donné l'occasion d'aborder le mythe de la naissance de façon extrêmement drôle".

            Michael McCullers rapporte que l'idée de raconter l'histoire du point de vue d'un petit garçon de sept ans inquiet a constitué une véritable révélation au cours du développement du projet. "C'est la principale source d'émotion", explique-t-il. "On s'est rendu compte que très peu de films pour enfants abordaient le sujet de l'inquiétude liée à l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite sœur, et pourtant c'est l'un des éléments constitutifs de l'équilibre familial : partager l'amour des parents, surmonter l'inévitable sentiment de jalousie. D'une certaine façon, les parents vont se sentir tout aussi concernés par le film que les enfants, parce que chacun en a fait l'expérience au sein de sa propre famille d'une manière ou d'une autre, mis à part l'accoutrement de Baby Boss bien entendu".

Un hommage attendri aux dessins animés de notre enfance

            L'originalité du film tient principalement à son univers visuel. Comme dans la plupart des films d'animation DreamWorks, les auteurs souhaitaient privilégier un style adapté au sujet du film et à son intrigue. Ces dernières années, l'animation a fait beaucoup de progrès, au point de se rapprocher du cinéma en prises de vue réelles avec un réalisme sidérant. En ce qui concerne BABY BOSS, Tom McGrath et son équipe ont voulu créer un monde imaginaire qui invite les spectateurs à plonger dans un univers artistique que seule l'animation pouvait concevoir, et qui rappelle le monde élastique et cartoonesque des grands classiques du dessin animé.

            "Toute mon enfance, j'ai regardé les dessins animés de Chuck Jones et Bob Clampett", se souvient Tom McGrath. "Le film m'a donné l'occasion de revenir à la magie de ce qu'on parvenait alors à réaliser en 2D, mais en allant bien plus loin grâce à la technologie actuelle. On voulait donner aux personnages un aspect à la fois élastique et charnu qui les rende très expressifs, ce que l'on n'était pas capables de faire avant. Notre univers est très différent du graphisme 2D un peu brut qu'on voit à la télévision à l'heure actuelle".

            David James, le chef-décorateur, qui a travaillé sur de nombreuses productions DreamWorks telles que MONSTRES CONTRE ALIENS, MEGAMIND et M. PEABODY ET SHERMAN, rapporte que l'équipe artistique a voulu rendre hommage aux dessins animés chéris de leur enfance. "Nous sommes tous de grands fans de Chuck Jones et de Maurice Noble, et l'on admire beaucoup le savoir-faire de ces courts-métrages de l'âge d'or du dessin animé", raconte David James. "Par exemple, LA BELLE ET LE CLOCHARD (1955) dégageait un charme et une nostalgie qui rappelaient l'esthétique de la période victorienne. On a voulu faire la même chose, mais en situant notre film dans un passé plus récent".

            David James révèle aussi que le film est rempli de détails saugrenus tirés de l'histoire personnelle des artistes. "Lorsque Tom m'a parlé de son idée pour le film, j'ai beaucoup aimé le concept d'une histoire racontée du point de vue d'un personnage qui fait une expérience quasi-universelle : la terrible injustice qui règne au sein des fratries !", plaisante James. "En tant que chef-décorateur, c'est très stimulant de travailler avec une vue d'ensemble : ça permet de donner un sens à tous les éléments de décor quand on sait vers quoi on se dirige".

La voix parfaite pour Baby Boss

            Le pari le plus audacieux sur le plan comique est sans soute le choix d'Alec Baldwin dans le rôle de Baby Boss. L'acteur, qui s'est notamment illustré dans la série 30 ROCK, ainsi que dans les films LADY CHANCE et À LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE, est absolument parfait dans le rôle du bébé en costume qui donne des ordres à tout le monde en hurlant, son attaché-case à la main.

            "Mon personnage travaille pour une entreprise du nom de Baby Corp : il est chargé d'aller espionner les familles afin de déterminer ce que veulent parents et enfants", détaille Alec Bladwin. "C'est un peu comme une étude de marché ou de l'espionnage industriel. Il se rend donc dans cette famille afin d'obtenir des informations. Le souci, c'est que c'est un bébé, mais un bébé visionnaire, dont le but est d'être le meilleur à l'image de ses mentors : le super méga bébé... ou encore le super méga giga bébé... et ainsi de suite ; comme dans tous les dessins animés, on joue sur ce genre de gags".

            Alec Baldwin fait remarquer que si l'idée centrale du film est farfelue et loufoque, le tout est exécuté avec beaucoup de finesse, d'esprit et d'imagination. "Tom McGrath et la productrice Ramsey Naito s'y prennent de manière très habile", dit-il. "C'est aussi un film plein de tendresse, et Baby Boss finit par être conquis par l'idée de faire partie de cette famille. De plus, il y a beaucoup de scènes d'action complètement folles, car dans un film d'animation on peut tout faire".

            L'acteur confie qu'il a lui-même connu au sein de sa propre famille cette jalousie de la part de l'aîné à la naissance de son fils : "Ma femme et moi avons une petite fille de trois ans, et jusqu'à la naissance de mon fils elle était traitée comme une princesse qui avait tout le monde à ses pieds. Et puis mon fils est né, le premier garçon, si bien que j'étais aux anges", reconnaît-il. "Elle avait deux ans à l'époque. Elle le regardait l'air de dire 'Ça ne va pas se passer comme ça, il faut qu'on trouve une solution'. Ma fille a donc dû apprendre petit à petit à accepter son petit frère. Quand elle a fini par lui faire un bisou on en a pleuré tellement on avait peur que ça n'arrive jamais".

Alex Baldwin raconte que dans le film Tim vit la même situation. "Il a ses parents rien qu'à lui, jusqu'à l'arrivée de Baby Boss, qui n'est pas un bébé comme les autres mais bien son pire cauchemar. Il est très malin, fourbe, machiavélique, mais tout cela ne fonctionne que parce que Tim est très intelligent lui aussi : c'est un petit démon au grand cœur".

            Baldwin éclate de rire lorsqu'on lui demande pourquoi ces rôles de durs à cuire ou de patrons exigeants lui vont comme un gant. "Ce n'est pas moi le chef à la maison", confesse-t-il. "J'y suis tellement insignifiant que je pense que si je venais un jour à disparaître, ma femme et mes enfants ne s'en rendraient même pas compte, jusqu'au moment de faire le plein de la voiture en plein hiver".

L'acteur révèle qu'il a beaucoup appris sur son métier en regardant de vieux dessins animés de la Warner. Il s'explique : "C'est Mel Blanc qui m'a appris à interpréter ces personnages avec l'assurance et la grandiloquence nécessaires. Quand on regarde Charlie le coq ou Bugs Bunny, on se rend compte que lorsque quelqu'un les fait trébucher, ou les bat à leur propre jeu, c'est très drôle. On n'interprète pas que des rôles à la Boo Radley dans DU SILENCE ET DES OMBRES. Donc quand j'incarne ces personnages un peu loufoques, je donne le meilleur de moi-même parce que c'est ce qu'exige le rôle".

Alec Baldwin salue aussi le talent du scénariste Michael McCullers : "Il était à nos côtés quand on a fait nos premiers essais d'enregistrement. Le succès du film repose sur la qualité du scénario. Beaucoup de grands interprètes n'écrivent pas leurs propres chansons. Nous, on ne fait que sublimer les répliques. Je n'écris pas les chansons, je me contente de les interpréter".

L'acteur est convaincu que tout comme les deux autres films DreamWorks auxquels il a prêté sa voix – MADAGASCAR 2 : LA GRANDE ÉVASION et LES CINQ LÉGENDES –, BABY BOSS maintient un équilibre parfait entre divertissement familial, gags destinés aux enfants, et clins d'œil aux adultes. "C'est un peu comme dans cet épisode de Bugs Bunny où celui-ci imite le pianiste Liberace avec son candélabre. Contrairement aux parents, les enfants ne comprenaient pas ce qu'il faisait. Ça restait très drôle pour tout le monde, mais ça jouait sur différents niveaux. C'est la raison pour laquelle je pense que BABY BOSS plaira aussi bien aux grands qu'aux petits".

Des voix populaires pour les parents

Pour la mère de Tim, la production a fait appel à l'actrice comique Lisa Kudrow (FRIENDS, MON COMEBACK). Lauréate de l'Emmy, la comédienne a déjà prêté sa voix à plusieurs films d'animation comme EL AMERICANO, BOJACK HORSEMAN et LES SIMPSON. Pour autant, elle souligne qu'elle a trouvé ce rôle particulièrement gratifiant.

Elle-même mère d'un enfant unique, Lisa Kudrow était particulièrement sensible au sort de la maman du petit Tim : "Je sais à quel point on est sollicité quand on a un seul enfant", dit-elle. "Du coup, j'imagine que c'est très difficile, quand un petit frère ou une petite sœur débarque, de faire en sorte de ne pas donner trop d'amour ou d'attention à l'un ou à l'autre. Je me réjouis de n'en avoir qu'un seul !"

Fille cadette d'une fratrie de trois enfants, Lisa Kudrow reconnaît qu'elle était elle-même la "Baby Boss" de la famille ! "J'étais la petite dernière et mes frères et sœurs ont six et huit ans de plus que moi", reprend-elle. "Je me souviens que, quand j'étais toute petite, je faisais souvent des trucs qui les agaçaient. Dès que mon père rentrait à la maison, ils se précipitaient sur lui pour s'en plaindre. Je répliquais immanquablement : 'Mais… je suis la plus petite' et mon père ajoutait : 'C'est vrai… elle est toute petite'. C'était très méchant de ma part".

Selon la comédienne, il est tout à fait normal qu'un petit garçon comme Tim ait le sentiment que Baby Boss soit là pour semer le chaos dans sa famille. "Jusque-là, Tim était l'enfant unique et adoré de ses parents et il était le centre du monde à leurs yeux", explique-t-elle. "J'imagine que son père ou sa mère pouvait le border pendant une demi-heure tous les soirs et lui raconter d'innombrables histoires avant de se coucher. Tout à coup, Baby Boss débarque : ses parents n'ont plus de temps à lui accorder et il en veut au petit intrus ! Mais comme Tim et Baby Boss s'engagent ensemble dans un combat contre Toutou Corp, ils doivent se serrer les coudes et ils apprennent à s'apprécier. C'est exactement ce qui se passe dans la vie lorsqu'on a des souvenirs communs avec ses proches".

Lisa Kudrow a pris un vrai plaisir à travailler avec Tom McGrath et la productrice Ramsey Naito. "Ils ont été formidables et c'était un vrai bonheur de collaborer avec eux", indique-t-elle. "Tom vous accorde une vraie marge de manœuvre et vous permet d'improviser. Quant à Ramsey, nous sommes devenus amies elle et moi. Je me suis vraiment entendue à merveille avec elle".

La comédienne signale qu'elle adore le graphisme du film, son sens de l'humour et son message. Elle a également apprécié qu'Alec Baldwin prête sa voix à Baby Boss. "On est sûr de s'éclater face à Alec Baldwin incarnant un bébé en costume qui tyrannise son entourage", dit-elle. "Il est irrésistible avec sa voix extrêmement grave. Je m'imaginais les enfants en train de regarder le film et de se dire : 'C'est donc comme ça que ça s'est passé quand le petit dernier a débarqué !"

L'actrice ajoute que le film séduira les familles car il est à la fois drôle et émouvant. "L'histoire vous touche droit au cœur", insiste-t-elle. "Les enfants traversent un tas d'aventures ensemble et ils apprennent à se connaître".

Pour le père de Tim, le réalisateur a songé à l'humoriste, animateur de talk-show et producteur Jimmy Kimmel après l'avoir entendu être interviewé à la radio. "J'imagine qu'il a entendu ma voix et qu'il s'est dit que j'étais l'homme de la situation pour camper le père et il a fait l'erreur de m'appeler!", s'amuse l'humoriste. "On s'est éclatés. Tom est à la fois sympa et patient et ses idées sont formidables. Dès que j'arrive sur un plateau et que je me mets à jouer, j'ai le sentiment que je suis épouvantable. Mais il a l'air d'apprécier. En tout cas, il ment très bien et me raconte que je fais du très bon boulot !"

Kimmel indique qu'il a beaucoup aimé sa première expérience de doublage d'un long métrage d'animation : "Je voulais être dessinateur de BD quand j'étais gamin et j'adore dessiner", reconnaît le comédien. "Autant dire que j'ai adoré participer à un film d'animation. Je ne sais toujours pas comment ces artistes épatants sont capables de mener à bien un projet aussi gigantesque mais leurs talents m'impressionnent".

L'humoriste affirme qu'il a décelé des points communs entre la famille de Tim et la sienne. "J'ai une petite fille de deux ans et je peux vous dire qu'elle est la boss à la maison", explique Kimmel. "On pourrait croire qu'on est à son service. À mon avis, elle se dit que nous sommes le personnel de maison parce que je lui prépare des pancakes le matin et que je les fais dans les formes qu'elle veut. De toute façon, ses désirs sont des ordres".

Lui-même aîné d'une fratrie, Kimmel a de nombreux souvenirs avec ses frères et sœurs. "J'ai une petite sœur et un petit frère, si bien que je me retrouverais à la place de Tim dans cette situation particulière", analyse-t-il. "J'ai convaincu mon frère que j'étais Superman quand j'étais gamin. De temps en temps, j'organisais une chasse au trésor pour ma sœur et je semais des indices partout dans la maison. Et puis, à la fin de la chasse au trésor, elle se retrouvait avec un sac rempli de mes ongles de pied ou d'un truc du genre".

Kimmel souligne que le film excelle à restituer des vérités fondamentales sur la dynamique familiale et les réactions des parents face à leurs enfants tout en faisant constamment preuve d'humour. "Bien entendu, de nombreux éléments de BABY BOSS sont poussés à l'excès mais les rapports entre les parents et leur enfant, et entre l'enfant et son petit frère sont d'une grande justesse", ajoute-t-il. "On retrouve dans le film une réjouissante part d'imaginaire qui nous anime quand on est gamin et qui s'atténue au fil des années".

Il estime par ailleurs que petits et grands seront emballés par le film. "Les enfants vont adorer Baby Boss et la rivalité entre frères", dit-il. "Mais il y a aussi des gags que les plus jeunes ne comprendront pas et que leurs parents savoureront. Avant tout, le film parle de la famille, de parents qui aiment leurs enfants et du monde qu'ils bâtissent ensemble. Je pense que tous ceux qui ont été jeunes ou qui ont des enfants s'y reconnaîtront !"

L'ignoble Francis E. Francis

Steve Buscemi (BOARDWALK EMPIRE, LES SOPRANO) prête sa voix à l'ignoble Francis E. Francis, fondateur et président de Toutou Corp qui crée d'adorables chiots bientôt adoptés par d'innombrables enfants. "Dans le film, Baby Boss et Tim doivent s'introduire dans l'entreprise pour s'emparer de précieux renseignements. Pour y parvenir, ils s'arrangent pour accompagner leurs parents qui travaillent chez Toutou Corp, à l'occasion de la journée 'Emmenez vos enfants au bureau'", explique Buscemi. "Une fois sur place, ils tombent dans un piège tendu par Francis. E. Francis qui a bien compris qu'ils tentent de déjouer son plan diabolique".

Francis E. Francis dispose d'une arme secrète : l'irrésistible Toutou forever. "Ce chiot est immortel et ne cessera donc jamais d'être aimé", signale le comédien. "Mais il lui faut la formule secrète de Baby Corp grâce à laquelle les bébés ne vieillissent pas – et il finit par la dérober à Baby Boss pour que Toutou forever reste jeune pour toujours".

L'acteur a également été sensible à la scène où Tim et Baby Boss doivent se rendre à un congrès à Las Vegas pour empêcher Francis de faire le lancement de Toutou forever. "Une course-poursuite s'engage et aboutit au formidable point d'orgue de la séquence", s'enthousiasme Buscemi. "Ils embarquent à bord d'un avion rempli d'imitateurs d'Elvis Presley et finissent par empêcher Francis E. Francis de mettre son projet à exécution en se serrant les coudes. Car au départ Baby Boss et Tim ne s'apprécient pas. Mais ils se rendent compte qu'ils ont besoin l'un de l'autre et ils acceptent de s'épauler : non seulement ils apprennent à s'apprécier mais ils finissent par s'aimer sincèrement".

Buscemi, qui a lui-même trois frères – un plus âgé et deux plus jeunes –, indique qu'il a été très sensible à la rivalité fraternelle évoquée dans le film. "Je me souviens à quel point l'arrivée de mon frère Michael, qui est né très peu de temps après moi, m'a perturbé", reconnaît-il. "J'avais l'impression qu'il empiétait sur mon territoire et ça ne me plaisait pas. J'imagine qu'il en a été de même pour mon grand frère Johnny quand j'ai débarqué à la maison mais je ne le voyais pas sous cet angle. C'est extraordinaire d'avoir des frères et sœurs mais c'est parfois difficile de s'entendre et d'accepter de partager l'amour de ses parents".

Le comédien qui prête aussi sa voix à Randy dans MONSTRES & CIE et MONSTRES ACADEMY précise qu'il a particulièrement apprécié de pouvoir collaborer avec Tom McGrath et Ramsey Naito. "Le plus difficile en animation, c'est que les images du film ne sont pas prêtes au moment où on enregistre son texte", déclare-t-il. "On dépend donc du réalisateur pour avoir des indications précises sur le style visuel. Grâce à Tom, j'ai vraiment réussi à garder le cap et à me faire une idée du résultat final du film. On a également joué avec le personnage et on a exploré plusieurs pistes d'interprétation si bien que les animateurs disposaient d'une matière très riche pour travailler. C'était une véritable aventure où chacun faisait part de ses idées. Ramsey est l'une des productrices les plus agréables avec qui j'aie travaillé. Toute l'équipe DreamWorks a été épatante. Elle a été accueillante et extrêmement créative".

Selon Buscemi, les familles se retrouveront facilement dans le film car il dépeint les rapports parents-enfants avec délicatesse. "Il évoque la dynamique qui se joue entre parents et enfants et l'amour qui les unit", dit-il. "Mais quand un petit frère ou une petite sœur fait son apparition, l'enfant se demande s'il continuera à être aimé. Le film excelle également à représenter l'imaginaire de Tim à l'œuvre. Il invente toutes sortes d'histoires. Bien entendu, son imagination débordante peut aussi nourrir des idées noires, à tel point qu'il en vient à se demander si ses parents ne cesseront pas de l'aimer".

Un fil conducteur pour l'intrigue

Tobey Maguire (la trilogie SPIDER-MAN, L'ŒUVRE DE DIEU, LA PART DU DIABLE) assure la narration du film. "Tim est un gamin de sept ans joyeux qui a deux parents adorables", affirme-t-il. "Au départ, il est fils unique mais quand il apprend qu'il va avoir un petit frère, il n'est pas ravi de devoir partager l'amour et le temps de ses parents. C'est un cap difficile à franchir pour lui, si bien qu'il imagine toutes sortes de choses improbables sur Baby Boss grâce à son imagination fertile".

Maguire souligne que la relation de Tim et de son frère est très conflictuelle. "Tim se méfie beaucoup du bébé parce qu'il a le sentiment d'avoir affaire à un petit homme qui a une mission bien précise à remplir. Il aimerait le dénoncer pour retrouver l'attention de ses parents. Mais par la suite, ils font équipe et s'épaulent mutuellement pour combattre Francis et l'empêcher de détruire Baby Corp".

Une fois que Baby Boss a accompli sa mission et qu'il doit repartir, Tim s'estime satisfait même si, entre-temps, il s'est vraiment attaché à son petit frère et qu'il ne veut plus qu'il s'en aille.

L'acteur a trouvé le film drôle et s'est identifié aux personnages. "Les thématiques sont illustrées par des situations surréalistes, et notamment par cette idée irrésistible de confier le rôle de Baby Boss à Alec Baldwin", dit-il. "Mais on s'identifie totalement aux personnages car si on a été – ou qu'on est – parent, frère ou sœur, c'est le genre de situation qu'on a sans doute vécue".

Maguire indique également qu'il a pris un grand plaisir à travailler avec Tom McGrath et toute l'équipe artistique. "Il est formidable et c'est un grand bonheur de collaborer avec lui, mais j'admire surtout sa créativité", reprend-il. "Il déborde d'imagination et il est très drôle. Il a su trouver le ton juste – charmant et singulier – pour le film".

La voix française de Tim est interprétée par Timothé Vom Dorp
Tim est né le 03 Mars 2007, à Paris. Il est repéré par le cinéma très jeune, et joue à 5 ans dans « Suzanne » de Katell Quillévéré. Plusieurs rôles, filmés par de grands noms du cinéma lui ont permis de développer et d'affiner son talent de comédien.
À 8 ans, Gilles marchand lui offre le rôle principal de son film « Dans la forêt ». Intrigué par le monde du doublage et après des essais concluants, il se prend de passion pour cet exercice. Avant de devenir Tim, Timothé a joué entre autres «Bao» dans Kung Fu Panda 3 et «Némo» dans Le Monde de Dory.
« Jouer le rôle difficile de Tim m'a appris énormément et je me suis vraiment éclaté. Virginie Mery, la directrice de plateau avec sa grande expérience du théâtre m'a apporté plein de techniques de jeu »
Timothé aime le sport, le piano, les copains et adore passer de longs moments à se balader et observer la nature.

Story-boards et animation

            Le chef story-boardeur Ennio Torresan signale qu'il a été immédiatement séduit par les émotions suscitées par plusieurs scènes-clés du film. "J'ai travaillé avec Tom [McGrath] sur MEGAMIND et la saga MADAGASCAR et nous avons le même sens de l'humour", dit-il. "Le fait qu'on plonge dans l'esprit de notre protagoniste Tim était une idée qu'on n'avait encore jamais explorée et que j'ai adorée. J'ai moi-même deux jeunes enfants et je suis confronté à des rivalités entre frères et sœurs à la maison. Tous les lundis, je racontais à Tom des anecdotes sur ce qui se passait chez moi – comme la fois où mes enfants ont failli me tuer pendant le week-end ! – et ainsi on a pu nourrir l'intrigue de nos propres souvenirs".

            Torresan, qui réalise ses story-boards à l'aide de crayons, de papier et de Photoshop, explique qu'il s'est largement inspiré des dessins animés de Fritz Freleng et Tex Avery. "Freleng était un vrai modèle en matière de rythme musical", observe-t-il. "Notre réalisateur, à mes yeux, est aussi fou, brillant et drôle que Mozart. Il respire la comédie par tous les pores de la peau et nous cherchons tous à lui ressembler".

            Le chef animation Carlos Puértolas avait lui aussi à cœur de donner un style rétro 2D à l'animation et de créer des personnages attachants et mémorables. Artiste chevronné de DreamWorks Animation ayant collaboré à MADAGASCAR 2, MADAGASCAR 3, BONS BAISERS D'EUROPE, LES CINQ LÉGENDES et EN ROUTE !,  Puertolas a compris que le film allait se démarquer de la production courante dès qu'il a entendu McGrath le lui présenter. "C'est le type même de projet qui se prête à l'animation car il est raconté du point de vue d'un petit enfant", constate-t-il. "L'imagination joue un grand rôle dans la vie des enfants, comme elle le fait dans le film".

            Comme Puertolas l'indique, les animateurs se sont efforcés de faire en sorte que les personnages soient attachants. "Si on considère Baby Boss par exemple, certes il a la voix d'Alec Baldwin, mais le personnage est un bébé tout mignon et charmant", dit-il. "On voudrait que le spectateur ait envie de lui caresser la joue. Il en est de même de Tim. On voulait que ce soit un adorable petit garçon de 7 ans. Or ce qu'un adulte peut trouver charmant risque de passer pour une attitude de froussard aux yeux d'un jeune spectateur. On ne voulait pas que Tim soit un gamin geignard : il fallait donc qu'il soit un peu arrogant pour qu'il séduise le jeune public".

Layout et montage

            Pour le chef layout Kent Seki, le film était l'occasion d'explorer plusieurs styles cinématographiques, particulièrement pour les scènes de fantasme de Tim. "On a pu repousser les limites du dispositif stéréoscopique car Tim vit des aventures extraordinaires dans son monde imaginaire", indique Seki. "On a également eu recours à l'effet 'maquette'– ou effet de 'bascule'–, ce qu'on n'avait encore jamais exploré. "Ce style de prise de vue bascule l'angle de la caméra et fait pivoter l'objectif, créant un effet miniature intime. Les personnages chez Baby Corp ont l'air plus petit et vulnérable. Une fois que Baby Boss quitte l'entreprise pour rentrer dans sa famille, on met fin à ce dispositif pour rétablir la profondeur de champ. Cela permet d'intensifier la dimension émotionnelle de la scène".

            Par ailleurs, Seki a été sensible à la manière dont le réalisateur dynamise l'action et fait appel à la prévisualisation pour organiser le travail de prise de vue. "On a constamment cherché à améliorer le rendu des personnages et particulièrement leur manière d'exprimer leurs émotions", dit-il. "On a retravaillé le matériel pour les personnages jusqu'à ce qu'on obtienne des émotions aussi authentiques que possible. De même, on a peaufiné les éclairages avec nos directeurs artistiques et obtenu un résultat plus satisfaisant. Dans l'ensemble, je dois dire que le film rend hommage à toute une tradition de l'animation à la fois sur un plan esthétique et narratif".

            Pour le chef-monteur Jim Ryan, le plus difficile a consisté à identifier les scènes les plus pertinentes pour les réunir ensuite dans une œuvre cohérente. "Les séquences de pure comédie sont assez trash", explique-t-il. "On pouvait aller encore plus loin dans ce registre d'humour et adopter un montage plus nerveux pour donner un côté cartoonesque à ces scènes".

            Marqué par les grands classiques de Steven Spielberg, Ryan s'en est inspiré pour les scènes de fantasmes de Tim. "Tim a quatre fantasmes différents : il court dans la jungle, se bagarre avec un gorille, pilote un vaisseau spatial et plonge dans la mer pour sauver ses parents attaqués par des requins", confie-t-il. "On a évoqué quelques grands classiques de Spielberg à travers nos choix de montage".

Infographie et effets visuels

            La mise au point de l'animation infographique et des effets visuels pour un film sur une famille de la classe moyenne américaine et leur bébé hors normes peut s'avérer tout aussi complexe, voire plus encore, que pour un énorme blockbuster.

            "C'est aussi difficile d'élaborer les moindres détails de la chambre de Tim qui regorge de jouets que d'imaginer une course-poursuite imaginaire dans le jardin où l'on doit réfléchir à toutes sortes d'effets comiques pour l'herbe", indique le superviseur effets visuels Ken Bielenberg, qui a collaboré à la saga SHREK, au CHAT POTTÉ et à MONSTRES CONTRE ALIENS. "Le rythme est tellement trépidant dans cette course-poursuite qu'il fallait faire en sorte que l'on parvienne à bien identifier chacun des personnages malgré leurs déplacements ultrarapides. On a aussi cherché à ménager des transitions fluides entre d'une part les personnages, décors et arbres infographiques et d'autre part les dessins plus traditionnels réalisés en 'matte painting'".

            Bielenberg précise que même si les effets visuels ne sont pas prédominants dans BABY BOSS, plusieurs scènes nécessitaient un usage intelligent des moyens technologiques. En témoigne la séquence où Baby Boss fait semblant d'être malade pour distraire son baby-sitter Eugene. "Cette scène où le personnage crache son vomi comme un projectile a dû être méticuleusement préparée", précise Bielenberg. "Le liquide atteint les cheveux et les vêtements des personnages et cela a mobilisé tout un travail de mise au point des textures. Il fallait qu'on sache à l'avance quelles 'cibles' le vomi allait atteindre et comment il allait se répandre sur les objets et le décor".

            Selon le superviseur effets visuels senior Tony K. Williams, l'attachement de McGrath à l'époque classique de l'animation et à des artistes comme Mary Blair a largement influencé le style 2D du graphisme et des images. "C'est très difficile de privilégier la sobriété sur le plan visuel", dit-il. "On devait donner aux objets la forme la plus simple possible. En général, je suis censé ajouter toutes sortes de détails, ce qui est plus facile. Ici, mon boulot a consisté à adopter des lignes fluides et un style d'animation épuré. On ne peut rien dissimuler !"

            Pour que le visage de Baby Boss soit aussi séduisant que possible, Williams et son équipe ont dû procéder à des déformations géométriques radicales. "Il a fallu qu'on impose une esthétique cartoonesque au personnage en lui dessinant de très grands yeux et des mimiques attrayantes", relève-t-il. "Les cheveux ont aussi retenu toute notre attention. Je suis très fier des cheveux de Tim : ils ont été conçus pour avoir une allure magnifique sous tous les angles !"

            La superviseuse effets visuels Vanitha Rangaraju a particulièrement apprécié de travailler sur les bébés qui défilent sur le tapis roulant de Baby Corp. "C'est une séquence onirique où l'on fait la connaissance de Baby Boss", dit-elle. "On voulait qu'elle dégage une atmosphère irréelle et délicate. Il fallait qu'on sente la patte de l'artiste au-delà des effets infographiques afin de nouer un lien direct avec le spectateur".

            Elle ajoute que, dans certains cas, le département Foules a dû produire près de 400 bébés pour une seule scène. "Bien entendu, on avait déjà conçu des foules pour plusieurs films mais jamais dans des proportions comparables à celle-ci", poursuit-elle. "Il fallait que la peau des bébés ait l'air douce et translucide. Notre département Textures a fait un énorme travail pour obtenir ce résultat. On a eu largement recours au dispositif de 'transluminescence' (phénomène de pénétration de la lumière au travers d'un objet translucide) pour que la lumière semble traverser la peau".

            Le superviseur numérique Vimal Subramaniam souligne que le style visuel du film se distingue de la plupart des projets auxquels il a collaboré : "Contrairement à ce qui se pratique en général, on a fait en sorte d'adapter le style visuel aux humeurs de notre protagoniste, Tim", dit-il. "Quand il se prend pour le centre du monde, il est baigné de lumière, et quand il pense le contraire, il ne l'est plus. La palette chromatique offre un camaïeu de couleurs complémentaires qui s'inspirent de l'atmosphère du film. Quant aux éclairages, ils varient en fonction des évolutions des personnages et sont censés exprimer les émotions de Tim. Le matte-painting est très impressionniste et les textures, y compris les motifs sur les meubles, sont stylisées".

            Le superviseur effets Mitul Patel intervient : "Dans tous les films auxquels nous avons collaboré, le style est réaliste mais pour BABY BOSS, les effets sont destinés à accentuer l'humour de l'ensemble. Les formes sont simples mais stylisées et le rythme est rapide et proche du cartoon. C'était parfois difficile parce que nos outils s'appuient sur les lois de la physique, si bien qu'on a dû travailler plus dur que d'habitude pour obtenir le style et le rythme qu'on souhaitait".

            Le chef-éclairagiste Rajarajan Ramakrishnan indique que McGrath tenait tout particulièrement à son principe selon lequel "la lumière exprime l'amour". "Il fallait qu'on comprenne bien cette simple philosophie et qu'on mette nos outils au service de sa vision artistique", dit-il. "Je suis père d'une petite fille de deux ans et comme le film parle des liens affectifs entre frères et sœurs, il a une grande résonance pour moi. On travaillait sur un espace très intime sur un plan visuel. Il fallait que nos choix de lumières et de focales traduisent les émotions sincères et les expressions de nos personnages".

Crédits: 20th Century Fox 2017

#BabyBoss


Autre post du blog lié à BABY BOSS

NEMESIS (SAM WAS HERE)

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En VOD, DVD et Blu-ray dès le 6 avril 2017

Un film de Christophe Deroo



Bande annonce (VOSTFR)


Mon avis : ce film tourné en 12 jours avec un micro budget est, pour moi, un exploit remarquable. La maîtrise de l'ambiance est impressionnante. La montée en puissance de l'enfer vécu par Sam, le personnage principal interprété par Rusty Joiner, est instillée de façon pernicieuse dans l'esprit du spectateur. On ressent ce que Sam est en train de vivre. L'ensemble est stressant et, pour le coup, il y a ici une vraie volonté de faire un film de genre.





Le réalisateur, Christophe Deroo, veut entraîner le spectateur dans une autre dimension sans lui donner toutes les clefs, à lui de compléter la narration avec son imagination, ce qui bien sûr est beaucoup plus stressant si on se met à réfléchir aux implications de l'histoire racontée. C'est donc son but et il réussit parfaitement sa mission.

Christophe Deroo, le réalisateur du film
J'ai totalement adhéré à l'aspect cinématographique du film, par contre, en terme de goût, je préfère avoir plus d'explications, car je sens qu'il y a beaucoup d'idées dans ce long-métrage et j'ai une petite frustration en pensant que je dois passer à côté de pas mal d'entres elles. SAM WAS HERE ne laisse pas indifférent, c'est certainement le film qui m'a le plus interpellé lors du PIFFF en décembre dernier.

DVD
Jacquette DVD
Blu-Ray

 




La bande originale


 
#Nemesis
#SamWasHere

Autre post du blog lié à NEMESIS (SAM WAS HERE)

TUNNEL

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Drame/Thriller/Un film intéressant dans le traitement de son sujet au travers du prisme culturel, une bonne découverte !

Réalisé par Kim Seong-hun
Avec Ha Jung-Woo, Doona Bae, Dal-Su Oh...

Long-métrage Sud-coréen
Titre original : Teo-neol
Durée: 02h06mn
Année de production: 2016
Distributeur: Version Originale/Condor 

Date de sortie sur les écrans américains : 10 août 2016
Date de sortie sur nos écrans : 3 mai 2017


Résumé : Alors qu’il rentre retrouver sa famille, un homme est accidentellement enseveli sous un tunnel, au volant de sa voiture. Pendant qu’une opération de sauvetage d’envergure nationale se met en place pour l’en sortir, scrutée et commentée par les médias, les politiques et les citoyens, l’homme joue sa survie avec les maigres moyens à sa disposition. Combien de temps tiendra-t-il ?

Bande annonce (VOSTFR)


TUNNEL de KIM Seong-hun - En salles le 03.05.2017 from V.O. on Vimeo.

Ce que j'en ai penséTUNNEL s'inspire de la nouvelle éponyme de SO Jae-won. Le réalisateur, KIM Seong-hun, nous invite à assister à une catastrophe immense et à ses conséquences à l'échelle individuelle et nationale. 

Le réalisteur KIM Seong-hun
J'ai trouvé ce traitement intéressant, car il permet d'explorer des points de vue différents. Ce film est très influencé par la culture sud-coréenne. Il n'aurait pas été raconté avec la même sensibilité et les mêmes touches d'humour dans un autre pays. Le réalisateur ne cache pas les faiblesses du système politique et administratif dans son histoire. Les scènes liées à l'effondrement du tunnel sont spectaculaires. Les moments vécus par le protagoniste central, Jung-soo, interprété par Ha Jung-Woo, sont anxiogènes et parfois proche de la claustrophobie. Elles sont crédibles et on ne peut s'empêcher de ressentir de l'empathie pour lui, ainsi que pour sa femme, Se-hyun, interprétée par Doona Bae, qui vit l'événement de l'extérieur. Il n'y a pas de surenchère dans l'émotion et pourtant, elle est intense lors de plusieurs moments clefs. 




Entre ces deux protagonistes liés par leur amour, un sauveteur, Dae-kyoung, interprété par Dal-Su Oh, va tout tenter pour sauver Jung-soo. Il apporte le regard des équipes de sauvetage qui doivent gérer leur travail, les journalistes et leur soif de sensationnel, ainsi que les décisions politiques menées par l'argent et les statistiques. 


Quelques ressorts scénaristiques sont prévisibles, mais, encore une fois, l'approche culturelle dans la gestion de cette catastrophe apporte à ce long-métrage une originalité bienvenue.
TUNNEL est un film qui traite son sujet de manière efficace et intéressante, tout en se concentrant sur des points de vue qui font avancer l'intrigue. C'est un film à découvrir.


NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

En évitant les écueils habituels, « TUNNEL » rejette les conventions du film catastrophe.

Contrairement aux films catastrophe  qui supposent une accumulation  de  désastres plus impressionnants  les  uns  que  les  autres,  « TUNNEL »   suit  une  direction  unique. Jung - soo,  vendeur  de  voitures ,  est  en  route  pour  son  domicile  après  une  journée  de  travail ,   rapportant  un gâteau  d'anniversaire pour sa fille lorsqu’il se retrouve  emprisonné sous un  tunnel. Le  réalisateur KIM Seong-hun précise, « la valeur d'une vie  humaine ne  peut  pas être   mesurée  quantitativement ,  cela  n’a  pas   de   sens  de   distinguer un grand ou un petit nombre de victimes. Au  contraire, j'ai pensé qu'une personne ayant  seule  survécu  par  elle - même  à  une  catastrophe  terrible doit  ressentir beaucoup plus de solitude et de peur . »

En  outre, dans  ce  genre  de  film , les  personnages héroïques feraient n'importe quoi pour  protéger  leurs proches. Mais dans  « TUNNEL », Jung-soo ne  peut  rien  faire. Juste suivre  les  instructions  de  l'équipe  de  secours et attendre. Sa mission la plus difficile est  celle de survivre, ne pas désespérer et ne pas perdre espoir en attendant d’être secouru.

Les  films catastrophe portent souvent une attention particulière aux efforts du héros pour surmonter  la catastrophe et s’en sortir vivant. Mais la situation dans  « TUNNEL » est toute autre. Le film dépeint simultanément les deux situations intérieure et extérieure du tunnel, et la distance qui se développe au fur et à mesure entre Jung-soo et le dehors. Après l’échec de l’équipe de secours, tout  est mis à l’arrêt, et les gens deviennent farouchement   égoïste s . Alors  que Jung-soo attend patiemment  tant  bien  que  mal  l’arrivée des sauveteurs, à l’extérieur la fatigue et le désespoir commencent à se faire sentir en l'absence du moindre progrès. Un conflit se fait peu à peu jour autour de l’équipe de  secours et des moyens mis en  œuvre pour venir en aide à cet homme. Echo de notre société, « TUNNEL » rappelle ainsi à chacun la valeur de la vie humaine et offre une  réflexion sur la réalité de notre ère.

Un casting réunissant de grands acteurs coréens contemporains.

HA Jung-woo interprète de la manière la plus réaliste possible Jung-soo, un homme ordinaire qui lutte pour survivre et retourner auprès de sa famille. A fin d'exprimer le choc de se  retrouver  soudain enterré sous  un  tunnel, HA Jung-woo  n’a été  soumis à aucune préparation, laissant ainsi place à un désespoir plus instinctif
Doona BAE, interprète avec détermination Se - yun,  la femme qui attend le retour sain et sauf de son  mari. Evitant la démonstration excessive, Doona BAE s’attache à l’état psychologique de cette  femme qui  affronte avec le plus grand calme le danger face auquel se trouve celui qu’elle aime. Oh Dal Su a, quant  à  lui, donné corps  à Dae - kyung, chef de  l’équipe de  secours qui fait tout ce qu’il  peut pour  sauver Jung - soo.  Plutôt  que de le décrire de façon héroïque comme souvent les  secouristes, le personnage joué par Oh Dal Su se distingue par sa capacité à partager les souffrances de la victime. L’image chaleureuse et amicale de Oh Dal Su ajoute ainsi beaucoup au rôle.

Les excès du développement de la Corée du Sud.

Le pays est aujourd'hui en tête du classement des pays de l'OCDE en termes de décès par accident. En effet, le rapide développement économique du pays de ces trente dernières années, au rythme du  « pali-pali »  (« plus vite, plus vite »), fut réalisé à marche forcée au détriment de la sécurité. La collusion entre  les  chaebols [conglomérats] et  les  bureaucrates  reste  un  problème  structurel  de  la  Corée  du  Sud , qui  a  contribué à la tragédie du Sewol. Au lendemain de ce naufrage ayant fait 304 victimes en avril 2014, le développement économique de la Corée du Sud est apparu comme inabouti.  
Fondé sur la vitesse et obsédé par la compétitivité,  il  aura  été  trop  négligeant  envers  les  vies  humaines, considérant trop longtemps les règles de sécurité comme des entraves.

Entretien avec KIM  Seong-hun

Pourquoi avoir choisi ce sujet pour votre nouveau film ?

Une  personne  ordinaire,  n’ayant  commis  aucune  faute,  se  retrouve  prise  au  piège  d’une  catastrophe provoquée par des erreurs de la société. Un film est un film, la réalité est la réalité, mais de nos jours  de  nombreux  incidents  ressemblent  davantage à des  films qu’à  la réalité.  À  vivre  dans  une  telle  société, je me suis naturellement intéressé à ce genre d’histoire. « TUNNEL » est, à l’origine, un roman.  J’étais fasciné par cette histoire qui  s’intéresse à  la survie d’un homme enseveli sous les décombres d’un tunnel qui s’est effondré, mais aussi au travail des équipes de sauvetage et ce qui se passe à l’extérieur, autour de ce  drame.  C’est  ce  qui  m’a  vraiment  plu  dans  ce  livre.  Nous  nous  sommes  rapidement  rendu  compte  des  contraintes  techniques  qu’engendrait  une telle histoire,  mais ce qui  m’a  motivé était la  façon  dont  je  pouvais  adapter un tel matériel à l’écran, en mélangeant à la fois du suspense,  de l’effroi et de l’émotion. C’est apparu  un peu comme un défi personnel.

Comment avez-vous trouvé votre tunnel ?

Durant la  préproduction, j’ai visité tous les tunnels du  pays. L’intrigue du film se passe dans un tunnel récemment  construit.  Il  était  difficile  d’en  trouver  un  vrai,  suffisamment  récent.  Nous  avions identifié plusieurs possibilités, et finalement notre choix s’est porté sur le tunnel Okcheon qui est condamné.  L’équipe  décoration s’est alors attelé à un gros chantier pour créer une nouvelle  route, une rambarde et des  fanions pour lui donner l’apparence d’un tunnel flambant neuf. Grâce à leurs efforts, nous avons été capables de créer l’image exacte du tunnel que j’imaginais.

En  réalisant  votre  film,  aviez-vous  en  tête  des  exemples  de  films ?  Quels étaient les  impératifs et les pièges à éviter ?

Oui  forcément,  on pense à tous ces films hollywoodiens à grand spectacle sur des catastrophes gigantesques.  C’est  divertissant,  mais  c’est  très  loin  de  ce  que  je  fais.  Je ne voulais pas me  focaliser sur le dés astre mais sur les conséquences du désastre.

Votre film n’est pas tant une satire des institutions, qu’un drame à hauteur d’homme...

Je m’intéressais surtout  aux  équipes  de  sauvetage  et  à  ce  qui  se  passe  autour  de  cette  catastrophe. Imaginez la situation : des moyens considérables sont mis en œuvre pour sauver un seul individu. Si vous changez l’équation et vous vous retrouvez avec un groupe de personnes enfouies sous les décombres, les institutions, les politiques ou les sauveteurs se conduiraient sûrement très différemment face à un tel drame. Malheureusement, dans ce film il n’y a qu’un survivant, et la question se pose sur la nécessité de déployer tous ces moyens pour le tirer d’affaire. 

C’est un cas de conscience passionnant à traiter. Je me suis concentré sur l’humain et ces groupes qui se tuent à la tâche et qui, à mesure que le temps passe dans la mission de sauvetage, perdent espoir et motivation. Je voulais éviter l’approche hollywoodienne, sa débauche de moyens et sa dramaturgie artificielle.

Était-ce une façon pour vous d’aborder la tragédie du ferry Sewol ?
« TUNNEL » fut tourné quand eut lieu cette terrible tragédie. On ne peut nier une certaine influence de ces événements, et je pense que de manière consciente et inconsciente, ils ont trouvé un certain écho dans l’histoire de mon film qui traite de l’importance d’une vie humaine.

À quoi avez-vous prêté le plus attention, pendant le tournage ?

Le rire fait partie de nos vies au même titre que le désespoir, la douleur ou la tristesse. J’ai donc tenu à inclure de la façon la plus naturelle possible de l’humour et des rires dans le film, bien que la survie d’un homme soit en jeu.

Pourquoi avoir choisi une mise en place aussi rapide ?

Il est vrai que dans les films catastrophe, on a tendance à s’attarder sur le développement des personnages qui vont se retrouver au cœur du sinistre avant le climax. Mon choix de montrer la catastrophe au bout des cinq premières minutes d’un film qui dure un peu plus de deux heures était intentionnel. Cela me permettait de me concentrer sur ce qui se passe après et sur l’évolution des personnages à la suite de ce drame.

Pour quelle raison avoir décidé de si peu caractériser votre personnage principal ? Au final, on ne sait rien de lui.

C’était voulu, cela me permettait de créer une identification plus facile de la part du spectateur. C’est Monsieur Tout Le Monde ! C’est un homme ordinaire qui se retrouve dans une situation critique. Cela sous - entend qu’une telle chose peut nous arriver à vous comme à moi.

Comment avez-vous fait pour rendre le sentiment de claustrophobie aussi prégnant ?

C’était simple pour moi. Afin de restituer le plus justement ce sentiment à l’écran, il fallait reconstituer la scène de l’accident à l’identique sur le plateau. Nous avions donc cette voiture encastrée sous un monceau de gravats. En raison du manque de place pour installer des caméras, nous avons mis quatre mini caméras dans la voiture, et l’acteur HA Jung-woo était comme son personnage coincé à l’étroit dans la carcasse du véhicule, et il pouvait jouer librement sans équipe technique autour de lui pour le filmer. J’ai prêté attention à placer la caméra de façon à ce que les acteurs ne la voient pas. Je voulais capter les émotions des acteurs. Dès que cela était possible je gardais la caméra hors du champ de vision des acteurs, ils ne voyaient ainsi que le tunnel effondré tout autour d’eux. J’aime à croire que cela les a aidés dans leur jeu. Il n’y avait aucune source lumineuse additionnelle, les scènes étaient éclairées aux moyens des lampes, les voyants de la voiture et la torche électrique du personnage principal. Nous aurions très bien pu en studio avoir des parties amovibles qui nous auraient permis de faire des plans larges et de montrer clairement la situation. Mais j’ai opté pour une approche plus immersive avec des scènes filmées en gros plans.

Le film repose en partie sur les talents de vos trois acteurs principaux. Comment les avez - vous dirigés ?

Pour le personnage principal Jung-soo, j’ai voulu par contraste prendre un acteur qui dégage une énergie très positive, une forme de fraîcheur juvénile. HA Jung-woo est une personne optimiste, très drôle . Il a cette capacité de jeu très minimaliste. Et je pense que dans un contexte de claustrophobie, c’était l’approche idéale. HA Jung-woo est de ces acteurs qui n’ont besoin d’aucune explication. Sa façon de jouer de son charisme naturel est te l l e que même dans les scènes les plus sombres et les plus effraya nt e s, il est capable de provoquer le rire et la sympathie des spectateurs pour son personnage.

Oh Dal-su incarne à la perfection ce chef de l’équipe de secours doté d’un sens aiguisé du devoir, prêt à tout mettre en œuvre pour secourir Jung-soo, et déterminé à sauver une personne qu’il ne connaît pas.

Concernant Se-hyun, le personnage de l’épouse , c ’est peut - être un rôle pour lequel on doit ressentir encore plus de peine que pour le prisonnier des décombres. Je ne voulais pas que cette femme dévoile ouvertement ses sentiments et sa détresse. Je ne voulais pas la montrer en train de pleurer à longueur de journée et se lamenter sur son propre sort. Je souhaitais qu’elle ait une certaine retenue dans ses émotions et qu’elle laisse transparaître malgré elle sa tristesse. Un tel rôle correspondait parfaitement aux talents de Doona BAE . Elle ne joue pas, elle n’essaie pas de montrer des émotions, quand elle interprète un personnage, elle l’incarne. El le ressent ses sentiments. C’est une qualité assez extraordinaire. Je me souviens encore de mon choc en voyant l’angoisse ardente qu’elle a su nous transmettre.

Était-ce intentionnel cette volonté de pudeur des sentiments ?

En effet je ne voulais pas jouer de l’exagération, et surtout pas avancer avant les spectateurs. Je voulais qu’ils ressentent les choses par eux - mêmes, et non pas les forcer. Concernant le couple interprété par HA Jung-woo et Doona BAE , ils sont déjà dans une situation très difficile, voire critique, qui leur fait ressentir de la peine et de la douleur. Je ne voulais pas grossir le trait de manière artificielle pour manipuler les spectateurs. C’était, il me semble, la bonne méthode.

Pour quelles raisons avez - vous mis en scène la presse traditionnelle mais sans évoquer l’utilisation des réseaux sociaux ?

Je voulais montrer le spectre des médias coréens. Les réseaux sociaux ont en effet une grande importance, mais dans ce que je souhaitais raconter, ce n’était pas primordial. Je pense que l’on pouvait se concentrer sur les médias classiques de la presse et de la télévision. J’avais filmé des scènes sur la réaction du peuple face à cette catastrophe, mais je les ai supprimées au montage. Et puis je les vois plus comme des spectateurs, comme vous, les spectateurs du film, cela me semblait donc plus intéressant de les suggérer par l’entremise de votre point de vue. 


Dans le film, il y a cette scène durant laquelle le personnage de Doona BAE reçoit un contrat stipulant l’arrêt des recherches et la reprise de travaux du Tunnel n°2. Et devant ce dilemme, elle interpelle l’officiel en lui demandant ce qu’il faudrait faire si son mari était encore en vie. J’ai eu des retours de spectateurs qui se sont sentis mal à ce moment, et c’est ce que je voulais. Dans la scène précédente, on pouvait lire sur la U ne d’un journal le résultat d’un sondage qui indiquait la volonté de l’opinion publique favorable à 65% à la reprise des travaux. C’est de cette façon que j’ai voulu la représenter dans le film.

Quel est pour vous, le message du film ?


« TUNNEL » est une histoire réaliste sur la vie humaine et le spectacle qu’elle peut offrir. C’est un film sur la vie. Pour moi, la vie humaine, chose la plus importante que nous ayons, est beaucoup trop dévalorisée de nos jours. J’espère qu’à travers le personnage de Jung-soo, piégé sous le tunnel, nous pouvons à nouveau nous interroger sur le sens de la vie humaine.

#Tunnel

GHOST IN THE SHELL

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Action/Science fiction/Un bon divertissement

Réalisé par Rupert Sanders
Avec Scarlett Johansson, Pilou Asbæk, Michael Pitt, Juliette Binoche, Takeshi Kitano, Yutaka Izumihara, Tawanda Manyimo, Lasarus Ratuere...

Long-métrage Américain 
Durée: 01h46mn
Année de production: 2017
Distributeur: Paramount Pictures France

Date de sortie sur les écrans américains : 31 mars 2017
Date de sortie sur nos écrans : 29 mars 2017


Résumé : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai pensé : le manga éponyme de Masamune Shirow et l'anime de Mamoru Oshii ne me sont pas familiers. Pour ma part, c'est plus le casting sympathique et l'espoir d'un bon divertissement qui m'ont attiré. Et dans les faits, c'est ce que Rupert Sanders, le réalisateur, nous offre. En effet, son GHOST IN THE SHELL est très étudié visuellement.



L'univers de la science-fiction est bien illustré. La ville est comme les hommes, elle a été perfectionnée, avec une surcouche de modernité en quelque sorte, mais dans le fond reste semblable, avec ses qualités et ses défauts.  Ainsi, l'atmosphère d'un Hong Kong fourmillant et énergique se marie parfaitement aux apports technologiques tels que voulu par le réalisateur. Côté ambiance, c'est donc réussi. Pour ce qui est du scénario, il y a les thèmes de fond sur la coexistence de l'humanité et de la technologie lorsqu’elles sont vouées à ne faire plus qu’un et sur ce qui fait l'humain au fond. Cette partie est bien exploitée, elle est claire et directe. Par contre, l'utilité de la section 9 et les interactions entre les personnages sont moins évidentes. On sent qu'il y a un sujet derrière, mais qu'il n'est pas approfondi, on reste sur notre faim et avec nos questions.

Scarlett Johanson est tout à fait convaincante dans le rôle du Major. Elle est crédible physiquement ou émotionnellement en fonction des moments.



Pilou Asbæk fait ressortir son personnage, Batou, comme solide et attaché au Major.


La sensibilité de Juliette Binoche dans son rôle du Docteur Ouelet apporte une touche d'humanité dans un programme d’entreprise pour le coup dépourvu d'âme.

Takeshi Kitano est parfait dans le rôle de Daisuke Aramaki, le leader de la section 9. En peu de scènes, il impose son protagoniste.


Michael Pitt apporte une originalité à son rôle de Kuze et sait le rendre attachant.

GHOST IN THE SHELL est un film de science-fiction visuellement soigné. Il ne se distingue pas réellement ni par ces thématiques, ni par son ambiance. Bien qu'elles soient soignées, elles sont déjà vues pour des amateurs du genre. Cependant, il est assez complet et bien fait. Un bon divertissement en somme.

Photo Credit: Jasin Boland
Photo Credit: Paramount Pictures and DreamWorks Pictures
© 2017 Paramount Pictures.  All rights Reserved.

NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

Tourné en prises de vue réelles, GHOST IN THE SHELL est situé dans un avenir proche où la distinction entre les humains et les robots est de plus en plus ténue : le film retrace les origines de Major, première humaine devenue cyborg, qui a pris la tête de la section 9, unité d’élite en guerre contre la criminalité.

Depuis sa parution en 1989, Ghost in the Shell de Masamune Shirow a suscité l’enthousiasme dans le monde entier, notamment chez des réalisateurs comme Steven Spielberg, James Cameron et les Wachowski. La saga a donné lieu à deux films d’animation d’envergure et deux séries télévisées d’animation, ainsi que des romans, des jeux vidéo sur console et sur application mobile.

Au cours de ces trente dernières années, Ghost in the Shell n’a cessé de gagner en notoriété à mesure que les perspectives qu’il explore devenaient de plus en plus plausibles. “C’est un conte moral sur la technologie”, souligne le producteur Avi Arad, ancien fondateur, PDG et président des studios Marvel. “‘Ghost in the Shell’ soulève des questions philosophiques pertinentes en évoquant un futur proche, mais ces problématiques sont résolument actuelles. Il s’agit de notre identité en tant qu’individus : qu’est-ce qui nous défi nit ? Notre histoire ou nos actes ? Et c’est abordé dans le contexte d’un grand film d’action palpitant”.

Le film a commencé à prendre forme quand Avi Arad a brièvement présenté le projet à Steven Spielberg au cours d’une rencontre totalement inattendue. “Je suis tombé sur Steven et sa fille cadette sur la plage de Malibu”, raconte-il. “Elle était incollable sur ‘Ghost in the Shell’. Elle a littéralement résumé l’histoire à ma place. C’est ce qui a été l’élément déclencheur”.

En 2008, Spielberg et DreamWorks ont pris une option sur les droits du manga pour produire la première adaptation en prises de vue réelles de Ghost in the Shell. Avi Arad, Ari Arad, Steven Paul et Michael Costigan en sont les producteurs et Tetsu Fujimura, Yoshinobu Noma, Mitsuhisa Ishikawa et Jeffrey Silver les producteurs exécutifs. Il aura fallu près de huit ans de travail acharné avant de parvenir à un scénario abouti. Restait ensuite à trouver le réalisateur et les acteurs. Pour mener à bien ce projet ambitieux, les producteurs ont choisi le réalisateur britannique Rupert Sanders, surtout connu pour BLANCHE-NEIGE ET LE CHASSEUR. “Rupert Sanders est un visionnaire”, déclare Avi Arad. “Il a toujours manifesté son enthousiasme pour le projet et a parfaitement mesuré l’enjeu potentiel du film. Rupert adore l’art et les contes, et c’est donc ce qui en a fait le réalisateur tout désigné”.

Rupert Sanders connaissait déjà très bien le premier film d’animation GHOST IN THE SHELL, qu’il considère comme une œuvre incontournable de l’histoire du cinéma contemporain. En effet, il admire sa capacité à intégrer dans un univers foncièrement japonais des éléments de science-fiction très répandus. “Ce film d’animation pour adultes est assez impressionnant”, reconnaît le réalisateur. “Il offre une représentation futuriste du monde qui s’est imposée comme une référence. Le personnage du Major est exaltant : elle est extrêmement puissante et déborde de sex-appeal. Elle est à la fois humaine et cyborg. Cette alliance a profondément séduit mon âme de cinéaste”.

Peu après avoir donné son accord en janvier 2014, Rupert Sanders a proposé aux producteurs un roman graphique de 110 pages, totalement original, illustrant sa propre vision du film. “Je voulais revenir à l’univers d’origine de ‘Ghost in the Shell’”, explique-t-il. “Le langage visuel du manga a vraiment marqué mon imagination et j’ai donc utilisé de nombreuses images du livre dans ce montage/collage de l’histoire”.

Ghost in the Shell reste un succès inégalé au Japon mais nombreux sont ceux, aux États-Unis comme ailleurs, qui ont également vu et adoré le film d’animation. “L’iconographie touche vraiment une corde sensible”, poursuit le réalisateur. “Ces images sont devenues le fondement sur lequel on a bâti le film. On n’a pas réinventé le manga sans pour autant le reproduire au plan près”.

Parfaitement conscients que les fans de cette saga-culte allaient se montrer exigeants, les producteurs n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire en sorte de dépasser leurs attentes. “Toutes les conventions du manga ou de l’animation ne se prêtent pas extrêmement bien au cinéma en prises de vue réelles. Mais nous avons essayé de rester fidèles à l’esprit du livre tout en le transposant dans un nouvel univers”, explique le producteur exécutif Jeffrey Silver. “Quand on s’attaque à une histoire qui compte des admirateurs dans le monde entier, on doit vraiment veiller à les respecter et à répondre à toutes leurs attentes, voire plus encore”.

Depuis le début, Rupert Sanders souhaitait réaliser un film d’une plus grande envergure que l’ouvrage de départ. Dans le même temps, il avait l’intention d’en restituer la dimension intrinsèquement humaine et philosophique et son iconographie légendaire qui en ont fait une histoire universelle et populaire. “On a gardé la scène avec la geisha en ouverture du film”, précise-t-il. “On a conservé le passage avec le camion-poubelle. On a repris certaines séquences dans la Hanka Corporation et tout un tas d’autres petits détails auxquels je tenais moi aussi en tant que fan. Sanders a conservé une grande partie de ces éléments emblématiques de l’histoire originale. Bien qu’il y ait des débats sur l’humanité, la technologie et leur dualité, notre film est avant tout une quête d’identité racontée à la manière d’un roman policier. Le Major cherche à neutraliser un criminel, ce qui la pousse à se demander qui elle est. Qu’est-ce qu’il s’approprie et pourquoi ? Mais à mesure qu’elle progresse dans ses recherches, elle comprend que leurs chemins ne sont pas aussi divergents qu’elle le croyait”.

Les producteurs tenaient à ce que les enjeux de l’intrigue soient clairs aux yeux des spectateurs qui ne connaissent pas forcément cet univers. “On a pris le temps de développer le projet pour que le public se sente concerné par les problématiques touchant à l’influence de la technologie sur notre quotidien”, intervient Ari Arad.

Dans un monde où les humains peuvent se retrouver perfectionnés par des implants cybernétiques - allant d’une vision de grande précision à la communication télépathique sans oublier la résistance à l’alcool -, le piratage informatique est désormais une menace bien réelle. “On n’a pas besoin d’extrapoler beaucoup à partir des capacités d’un Smartphone, d’une prothèse auditive sophistiquée On n’a pas besoin d’extrapoler beaucoup à partir des capacités d’un Smartphone, d’une prothèse auditive sophistiquée ou d’un pacemaker dernier cri”, fait remarquer Avi Arad. “La technologie destinée à améliorer notre bien-être physique existe déjà dans le domaine médical. On a fait des découvertes fantastiques. Mais si cette technologie révolutionnaire tombait entre de mauvaises mains, elle pourrait causer énormément de dégâts”.

Dans l’avenir de GHOST IN THE SHELL, les criminels peuvent non seulement accéder au compte en banque de chacun d’entre nous, mais ils ont aussi la possibilité de puiser dans nos souvenirs et de contrôler notre comportement. S’attaquer à ces cybercriminels mobilise un tout nouveau genre de policiers. L’unité d’élite, brigade anti-criminalité nommée Section 9 est composée des cyborgs parmi les plus évolués au monde, dont le Major. “Dans un monde dominé par l’information, la seule façon de survivre est de protéger sa vie privée”, avance le producteur Michael Costigan. “C’est là que la section 9 intervient”.

Tous les collaborateurs du film se sont sentis investis d’une immense responsabilité pour conserver son intégrité à la saga. Tout au long de l’écriture, du développement et du tournage, les producteurs n’ont cessé de s’inspirer du manga et du film d’animation. Mamoru Oshii, réalisateur des deux longs métrages, et Kenij Kamuiyama, réalisateur de la série télévisée, ont également été conviés sur le plateau à Hong Kong.

“Rupert s’est totalement approprié l’histoire”, indique Oshii. “C’est le film le plus beau jamais réalisé sur cette histoire. Rupert a commencé par la composition, les couleurs et l’éclairage. En tant que réalisateur, il me semble qu’un metteur en scène doit pouvoir tourner ce qu’il a en tête et c’est ce que je souhaitais à Rupert. Scarlett Johansson a largement dépassé mes attentes dans le rôle du Major”. Maki Terashima-Furuta, le vice-président chargé de la production d’I.G. USA, à qui on doit les films d’animation et les séries télé de GHOST IN THE SHELL, ajoute : “J’ai énormément de respect pour le film que Rupert Sanders a réalisé. GHOST IN THE SHELL a été une œuvre pionnière phénoménale à l’époque de sa sortie et les gens sont toujours fascinés par cette histoire, vingt ans plus tard. Je suis certain qu’on n’a pas encore tout vu”.

Rupert Sanders est fier d’apporter sa contribution à l’héritage de Ghost in the Shell. “Il nous a semblé très important d’adopter la culture nippone”, indique-t-il. “Nous avions un représentant du Japon sur le plateau tout au long du tournage. On voulait s’inscrire dans la droite ligne de ces récits et on souhaitait retrouver leur esprit dans notre projet”.

UN CASTING À L’ÉCHELLE PLANÉTAIRE

Pour Rupert Sanders, il était essentiel d’imaginer un univers futuriste multiculturel et multiethnique. D’où le choix des acteurs venus des quatre coins du monde, du Japon à la Nouvelle-Zélande, de l’Australie à la France, de l’Angleterre aux États-Unis, du Canada au Zimbabwe, sans oublier le Danemark, Singapour, la Pologne, la Turquie, les îles Fidji, la Chine, la Roumanie et la Belgique. C’est Scarlett Johansson qui mène la danse sous les traits du Major. L’actrice insuffle au personnage principal une richesse intérieure dont son double animé était dépourvu, comme en témoigne Sanders. “Dans le film d’animation, le Major semble assez détaché, ce qui est à la fois séduisant et intriguant”, déclare-t-il. “Mais dans notre projet, il fallait que l’on comprenne ce qu’elle subit. Notre histoire fait vivre aux spectateurs ce qui lui arrive de l’intérieur, permettant ainsi de faire évoluer le personnage”.

“Scarlett a apporté un charme enfantin au personnage, ce qui est primordial car cette histoire rappelle le mythe de Pinocchio”, constate le réalisateur. “Scarlett fait preuve de beaucoup de fi nesse dans son jeu et nous offre un regard introspectif sur son personnage avant d’apparaître distante. À mes yeux, Scarlett est la reine incontestée des cyberpunk”.

Le producteur Ari Arad souligne que le Major est le personnage dont le parcours a été le plus affecté par la technologie. Il note : “Elle se réjouit d’être la personne la plus extraordinaire au monde mais on mesure aussi le poids qui pèse sur ses épaules. Scarlett restitue parfaitement les émotions, l’humour et l’intensité du Major”.

En combattant la cyber-criminalité, le Major s’engage sans le vouloir dans une quête toute personnelle. “Rupert et moi avons beaucoup parlé de sa quête d’identité et de sa volonté de découvrir la vérité sur ses origines”, raconte Scarlett Johansson. “Mon personnage en vient à croire qu’il y a une vie qui lui a été donnée et une autre qu’elle a choisie elle-même. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu faire ce film. Découvrir sa véritable identité, le sentiment d’isolement qui est le propre de l’homme ainsi que les rapports que l’on entretient avec les autres sont des thèmes très actuels”.

L’actrice a également été séduite par l’imagerie extraordinaire que Rupert Sanders a conçue pour le film. “C’est ce qui a achevé de me convaincre”, confirme-t-elle. “Il n’a pas rendu un simple hommage au manga pour le plaisir des fans. Ce film a un petit supplément d’âme. Il ne parle pas d’un monde futuriste parfait tel qu’on se l’imagine parfois. L’humanité s’est anéantie comme un serpent qui se mordrait la queue. Les villes ont été bâties les unes sur les autres, et les gens sont le produit d’implants humains et cybernétiques”.

Selon Michael Costigan, Scarlett Johansson était la seule actrice qu’il n’ait jamais envisagée pour ce rôle. “Ce personnage doit faire preuve d’humanité tout en dégageant une part d’étrangeté”, soutient le producteur. “Il faut qu’elle soit attachante pour le spectateur tout en le maintenant à bonne distance. On n’aurait pas pu rêver mieux que Scarlett pour y parvenir. On a vraiment tout mis en œuvre pour qu’elle participe au film”.
Mamoru Oshii, qui a réalisé le tout premier GHOST IN THE SHELL, ne tarit pas d’éloges sur la faculté de l’actrice à incarner un personnage dont le corps et l’esprit ne fonctionnent pas au diapason. Il s’explique : “Le Major possède deux facettes : l’une est sans concession et combative, l’autre est rongée par un sentiment d’insécurité. Elle n’est pas entièrement humaine sans être totalement un robot non plus. Scarlett sait faire passer toute une myriade d’émotions dans son regard. Elle est extrêmement proche de la vision de départ que je me faisais du personnage. Le rôle lui va comme un gant et personne d’autre qu’elle n’aurait pu le jouer”.

L’acteur danois Pilou Asbæk a été engagé pour le personnage de Batou, bras-droit du Major. Les producteurs l’avaient repéré dans les films danois HIJACKING et A WAR (nommé à l’Oscar du meilleur film étranger 2015). “On l’avait vu dans des films européens mais son interprétation dans ce film-ci a été une révélation”, reprend Costigan. “Découvrir les qualités inédites d’un acteur est l’un des aspects les plus enthousiasmants du métier de producteur”.

Pilou Asbæk possède une stature imposante qui, d’après Rupert Sanders, correspondait parfaitement à ce soldat coriace. “La première fois que j’ai rencontré Pilou, j’ai su qu’il était Batou”, déclare le réalisateur. “Il possède un très grand sens de l’humour un peu bourru et il a tout d’un ours mais il possède une sensibilité qui me semblait convenir à Batou. Comme les autres membres de la section 9, Batou est un cyborg mais pas dans les mêmes proportions que le Major : cette dernière est devenue cyborg du jour au lendemain, alors que Batou a perdu peu à peu de son humanité. Chaque fois qu’il est blessé, une nouvelle partie de son corps est remplacée par un composant cybernétique”.

En général, Batou préfère frapper plutôt que discuter, comme l’indique l’acteur. “C’est un pro du combat rapproché, un tueur, mais à mon humble avis, il incarne aussi le cœur et l’âme de GHOST IN THE SHELL”, développe Asbæk, connu des fans de la série télévisée danoise BORGEN, où il campe Kasper Juul, conseiller en communication et marketing politique. “Il aime les pizzas, la bière et les chiens. Ce sont des choses qui me parlent et au public aussi j’espère. En défi nitive, c’est un type simple : il est digne de confi ance, chaleureux et doux”. Ces traits de caractère apportent une légèreté inattendue à ce rôle par ailleurs très grave. “On s’attend à ce que ce soit un vrai dur mais il incarne Batou avec des yeux de cyborg pétillants de malice”, poursuit Jeffrey Silver.

Batou est l’une des rares personnes auprès desquelles le Major peut baisser la garde. “Scarlett et Pilou forment un tandem vraiment génial à l’écran”, reprend Sanders. “Ils partagent une très belle connivence proche du rapport amoureux à sens unique. Il la comprend, parce qu’il a lui aussi beaucoup souffert. C’est une cyborg donc leur relation ne peut être que platonique, mais il la protège. Comme dans le manga, il n’y a pas la moindre allusion à une histoire d’amour”.

Scarlett Johansson reconnaît que la relation entre le Major et Batou est unique. “Quand elle est avec lui, elle éprouve ce qui se rapproche le plus d’une émotion”, insiste l’actrice. “Elle fait confi ance à très peu de gens. Avec Batou, elle connaît un peu de répit. Il lui rappelle ce que la vie pourrait être - une vie qu’elle a peut-être connue par le passé”.

Les producteurs ont confié le rôle de Daisuke Aramaki, le chef de la section 9 à la voix douce, à Takeshi Kitano, humoriste, acteur, réalisateur de cinéma, écrivain et concepteur de jeux vidéos connu sous son nom de scène Beat Takeshi. Foncièrement loyal envers les membres de son équipe, Aramaki ira jusqu’à mettre sa carrière en jeu pour assurer leur survie. C’est aussi un mentor et un père de substitution pour le Major.

Rupert Sanders admire depuis toujours le travail de Takeshi Kitano, comme acteur et réalisateur. “C’est l’une des premières personnes que je voulais rallier au projet”, confie-t-il. “Je ne souhaitais pas qu’Aramaki reste en retrait de cette unité. C’est l’un des plus durs de l’équipe et il a mené son lot de guerres et de combats. Il manie toujours un bon vieux revolver. C’est le patriarche de cette section 9, famille étrange et dysfonctionnelle”.

Kitano a été séduit par la perspective d’une œuvre à la fois foncièrement japonaise et universelle. “Le manga a été très populaire”, rappelle-t-il. “Cela fait des années que le public attend une adaptation en prises de vue réelles. Rupert a eu le courage et la ténacité de mener ce projet à bien. Sa persévérance fait de lui un réalisateur de tout premier ordre”.

Sanders est tout aussi enthousiaste à l’égard de Kitano et de ses débuts d’acteur à Hollywood. “’Cela a été un bonheur de travailler avec lui. C’est un comédien formidable conscient de ses capacités. Il n’est pas du genre frimeur. Il est très mesuré mais son regard est terrifiant. Par ailleurs, il est capable de changer d’un instant à l’autre et de devenir quelqu’un de drôle, chaleureux et doux”. Loin de maîtriser la langue anglaise, l’acteur a préféré parler japonais sur le plateau et donner la réplique dans sa langue natale, ce qui s’intègre parfaitement à l’histoire. Quand ils sont en mission, les membres de la section 9 communiquent par télépathie et à distance par l’intermédiaire d’un implant cybernétique appelé commutateur mental. “Les commutateurs mentaux me permettent de parler japonais et d’être simultanément traduit dans la langue de chacun des membres”, développe Kitano. “Ça serait fantastique si c’était possible dans la réalité”.

Le Docteur Ouelet, éminent scientifique de Hanka Corporation et créateur du Major, était représenté sous les traits d’un homme dans les précédentes versions de la saga. Pour Sanders, il était important de mettre l’accent sur le côté maternel du personnage. “Le docteur Ouelet est la véritable mère du Major”, dévoile le réalisateur. “Elle l’a construite. Et il y a quelque chose qui m’a frappé : le docteur Ouelet se consacre à sauver l’humanité. Elle croit que si on ne cherche pas à échapper à notre condition de mortels, on ne pourra pas survivre. Malheureusement, son travail est financé par l’armée qui ne partage pas les mêmes motivations”.

Comédienne oscarisée, Juliette Binoche, qui campe le docteur Ouelet, admet avoir été un peu surprise lorsque Rupert Sanders l’a contactée pour ce film. “La science-fi ction n’est pas mon truc mais mes enfants m’ont incitée à faire le film”, dit-elle. “Quand j’ai lu le scénario la première fois, je n’ai rien compris, parce qu’il s’agit d’un monde imbriqué dans un autre. C’est comme quand on lit Shakespeare pour la première fois : on n’y comprend rien. Mais quand on apprend certains mots et certaines références, cela devient drôle et exaltant”.

La curiosité de Juliette Binoche a impressionné les producteurs. “Elle était très curieuse sur son personnage”, s’émerveille Michael Costigan. “Pourquoi agit-elle de telle et telle façon ? Pourquoi détient-elle tels et tels secrets ? Son personnage est-il du côté du bien ou du mal ? Seul un acteur qui n’a pas peur de creuser un rôle soulève ce genre de questionnements”.

Bien qu’elle n’ait que quelques scènes, l’actrice a su s’imposer. “Toutes les scènes que j’ai tournées avec Scarlett Johansson ont été marquées par la confiance, le rire et le travail”, reprend Juliette Binoche. “Scarlett possède le don de s’adapter à n’importe quelle situation. Son regard trahit le fait qu’elle veut se croire humaine. On voit à quel point mon personnage tient à elle mais aussi que le jeu auquel on se prête a ses limites”. Si travailler pour la Hanka Corporation offre beaucoup d’avantages au docteur sur le plan professionnel, le prix à payer est très élevé. “Elle était pleine de bonnes intentions mais elle a conclu un pacte avec le diable”, commente Juliette Binoche. “Sa passion pour la science la rend si ambitieuse qu’elle en oublie sa part d’humanité. Les scientifiques sont prisonniers du monde qu’ils créent. Et ils n’en mesurent pas toujours les conséquences”.
Au début du film, le Major est chargé de repérer et d’éliminer Kuze, cerveau d’une attaque très audacieuse ciblant un cadre haut gradé de la Hanka Corporation. Pirate informatique de génie, Kuze cherche à se venger de tous ceux qu’il rend responsables de son sort. C’est ainsi qu’il est prêt à éliminer quiconque se dresse sur son chemin. Interprété par Michael Pitt, Kuze suscite un sentiment d’effroi et de colère, tout en restant vulnérable.

“Michael Pitt est un artiste accompli”, s’enthousiasme Rupert Sanders. “Nous sommes amis depuis longtemps. Il est très indépendant dans l’âme et ne vit que pour son métier”.
Michael Pitt confirme qu’il a été séduit par l’envergure du projet et par l’attachement des auteurs à l’œuvre d’origine. “Le manga a exercé une influence considérable sur le cinéma hollywoodien, les arts graphiques, l’évolution du tatouage et l’industrie du disque. J’ai vu le film d’animation en VHS quand je devais avoir 14 ou 15 ans. Je n’avais jamais rien vu de pareil auparavant. Pour me préparer au rôle, j’ai revu le film original et j’ai été réellement surpris de constater à quel point il était toujours d’actualité. Il dépeint un monde complexe, effrayant, particulièrement exaltant et déchiré entre le bien et le mal, comme le monde dans lequel nous vivons”.

Kuze est un personnage créé à partir de plusieurs éléments empruntés à l’univers de Ghost in the Shell : il incarne un adversaire énigmatique à la hauteur du Major. “Est-il vraiment mauvais ?”, s’interroge Pitt. «Je n’en sais rien. C’est l’un des aspects les plus passionnants du scénario. J’ai beaucoup travaillé son élocution et me suis fixé des contraintes sur sa façon de bouger. J’ai rédigé des dizaines de pages sur son parcours. C’est un personnage tellement étrange que je ne voyais tout simplement pas comment faire autrement”.

Le réalisateur explique que dès son premier jour du tournage, Pitt est arrivé sur le plateau dans la peau du personnage : “Quand il a commencé à tourner, cela faisait des mois qu’il suivait un régime en ne mangeant que des aliments crus”, dit-il. “Il faisait de la boxe et du Pilates tous les jours. Il était non seulement mince comme une liane et musclé, mais il avait aussi mis au point un personnage d’une grande profondeur. Il s’est construit une petite maison à partir d’un container de transit installé à l’arrière des studios, où il avait un punching-ball et un cendrier. Et il a rempli des carnets de centaines de peintures de Kuze. C’est merveilleux de voir un grand comédien comme lui à l’œuvre”.
Les scientifiques sont prisonniers du monde qu’ils créent. Et ils n’en mesurent pas toujours les conséquences. Jeffrey Silver prévient que les spectateurs seront surpris en découvrant la métamorphose de Michael Pitt. “Michael donne une épaisseur extraordinaire à Kuze”, indique le producteur. “On ne sait pas vraiment qui il est. Il a modifié le son de sa voix, ses cheveux et la couleur de ses yeux : tout chez lui respire la tension”.

Pitt espère que le public trouvera le film divertissant, stimulant et émouvant. “Ce film peut émouvoir les gens, car il s’agit d’une jeune femme qui cherche à comprendre qui elle est, qui s’interroge sur la nature humaine et qui, au bout du compte, choisit de se battre pour sauver l’humanité”.

Aux côtés de Scarlett Johansson et Pilou Asbæk, cinq acteurs incarnent les autres membres de cette unité d’élite connue sous le nom de Section 9. Ils forment ce qui équivaut à une escouade de Navy Seals chargés de combattre le cyber-terrorisme urbain. Ils ont été choisis pour leurs de talents et leurs facultés cybernétiques particulières. “On a réuni une équipe impressionnante pour jouer cette bande de dur-à-cuire mal assortis”, développe Silver. “Il émane d’eux une énergie incroyable. Ils viennent du monde entier et c’est fantastique de les voir à l’œuvre”.

Originaire de Singapour, Chin Han incarne Togusa, un ancien policier. “Enfant, j’ai adoré le manga”, raconte l’acteur qui figure sur la liste des 25 plus grands acteurs d’Asie établie par CNN. “Togusa était mon personnage préféré. C’est le seul membre du groupe qui ne porte pas le moindre implant cybernétique. Il se méfie donc de la technologie et porte toujours sur lui un revolver Mateba très reconnaissable. Il se fi e aussi aux techniques d’investigation traditionnelles”.

Togusa et Batou opèrent en tandem suivant le rituel “bon fl c/mauvais flic” et ils se fient l’un à l’autre pour résoudre les crimes. “Pilou est extrêmement drôle, ce qui a rendu la collaboration avec lui des plus agréables, sans compter ses talents délirants de dévoreur de pizza”, note Chin Han avec un sourire. Le réalisateur a été sensible aux idées de l’acteur pour mettre au point l’allure du personnage. “On a créé de toutes pièces le personnage de Togusa”, ajoute Chin Han. “Sa coupe de cheveux a subi quelques changements au fil des films, en passant du style néoromantique à la coupe de footballeur allemand ! On a choisi très minutieusement ses tenues qui sont censées évoquer ses convictions. Il porte une vieille montre Casio munie d’une calculatrice”.

L’actrice et chanteuse britannique Danusia Samal fait ses débuts au cinéma sous les traits de Ladriya, seule autre femme de l’équipe en dehors du Major. “Ladriya n’existe dans aucune des autres versions de ‘Ghost in the Shell’”, annonce l’actrice. “J’ai collaboré avec Sanders Rupert, les maquilleurs et les costumiers pour découvrir qui elle était et quelle était sa place dans le groupe. Rupert aime se servir des qualités naturelles des acteurs pour leurs rôles. J’ai donc utilisé mon accent. Ça soulève la question sur son parcours : comment ce petit bout de femme vulgaire et insolente originaire de Londres s’est-elle retrouvée dans la section 9 ?”

Ladriya ne se départit pas de son sens de l’humour même au plus fort du combat. Mais en réalité, elle a l’habitude de tirer d’abord et de poser des questions dans un deuxième temps, explique l’actrice. “Elle est petite, futée et rapide. Elle est celle qui se faufile partout pendant une mission. Elle sait se défendre dans un combat rapproché à l’arme blanche. Elle se jette dans l’action et ne perd pas de temps en éliminant ses ennemis potentiels”.

Originaire de Sydney, Lasarus Ratuere, tient le rôle de l’expert en information technologique Ishikawa. “Son domaine est le piratage et la manipulation de l’information”, précise Ratuere. “Il excelle à décrypter les codes. Étant donné que nos personnages évoluent dans un monde reposant sur la technologie, ses coéquipiers comptent énormément sur ses talents. Mais en conjuguant nos efforts, nous sommes très forts pour résoudre un problème. Quand la section 9 est réunie au complet, on fait preuve d’une sacrée force de frappe”.

Ratuere a adoré faire partie de ce groupe très soudé. “Comme on s’entraînait tous les jours et qu’on était tous loin de chez soi, on était tout le temps ensemble”, confirme l’acteur. “C’était facile de frapper à la porte de l’un d’entre nous pour venir dîner. Cette grande complicité a nourri une formidable alchimie qui se retrouve à l’écran”.

Yutaka Izumihara campe Saito, le tireur d’élite en titre. “Saito était un mercenaire”, raconte l’artiste australien d’origine japonaise. “Il a un œil acéré qui est relié à un satellite. Le maquillage prosthétique prend environ une heure à être appliqué et moitié moins de temps à être enlevé. Ça démange un peu et m’oblige à rester immobile pendant la phase de transformation, ce qui est une bonne mise en condition car en tant que sniper, je dois pouvoir rester immobile, calme et maître de mon corps”.

Le rôle a donné à Izumihara l’occasion de rencontrer plusieurs de ses idoles dont Mamoru Oshii, le réalisateur de GHOST IN THE SHELL, Kenji Kamiyama, le réalisateur de la série télévisée, et Takeshi Kitano. “Comme j’ai grandi au Japon, j’ai adoré le dessin animé”, signale Izumihara. “Ça parlait de l’avenir de notre société et de nouvelles technologies, mais aussi de l’esprit et de l’âme. Les Japonais en sont très fiers”.

Originaire du Zimbabwe, Tawanda Manyimo, qui vit aujourd’hui en Nouvelle-Zélande, joue Borma, l’expert en sécurité et en explosifs de l’équipe. “Borma a servi dans les forces armées japonaises et à mon avis il mène le groupe depuis les coulisses”, indique Manyimo. “C’est un grand gaillard doté d’une force incroyable. Lui et Batou sont les gars les plus musclés de la section 9. C’est un soldat dans un corps mécanique qui se charge et se décharge, tout comme le Major. Il est d’un tempérament mesuré, même dans son élocution. C’est aussi lui qui possède l’arme la plus imposante”. Même si la section 9 affronte des forces parmi les plus dangereuses et sinistres au monde, nos protagonistes parviennent à conserver un peu de légèreté. “La section 9 est en un sens une organisation illégale”, analyse Manyimo. “On ne s’encombre pas de paperasse et on exécute notre mission sans ambages”, ajoute-t-il.

Michael Costigan explique que réunir le parfait casting pour un projet d’une telle ampleur n’a pas été simple. “Je n’avais encore jamais vu réunie une distribution d’hommes et de femmes de talent aussi variée. On a fait le tour du monde. Il émane d’eux une énergie incroyable. Ils viennent du monde entier et c’est fantastique de les voir à l’œuvre. Personne ne dormait car on faisait passer des castings depuis la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Royaume-Uni et l’Europe ainsi que les États-Unis. Finalement, on a vraiment pu réunir la crème des acteurs du monde entier”.

LA CONCEPTION D’UN MONDE FUTURISTE

GHOST IN THE SHELL a été tourné pour l’essentiel à Wellington, en Nouvelle-Zélande, même si des plans complémentaires ont été filmés à Hong Kong et à Shanghai. Abritant l’une des industries de production audiovisuelles les plus florissantes de la planète, la Nouvelle-Zélande est surtout connue pour avoir accueilli le tournage des sagas de Peter Jackson, LE SEIGNEUR DES ANNEAUX et LE HOBBIT, des superproductions internationales comme HUNGER GAMES, LE LABYRINTHE, LES QUATRE FANTASTIQUES et AVATAR, et des œuvres plus intimistes telles que LA LEÇON DE PIANO et la série télévisée TOP OF THE LAKE.

La Nouvelle-Zélande a offert un cadre idéal aux producteurs, alliant des paysages superbes et divers, des plateaux de tournage et des studios de post-production de pointe, ainsi que des équipes de renommée mondiale et des sociétés d’effets numériques et visuels de très haut niveau. “La Nouvelle-Zélande est un pays sublime et les équipes de film y travaillent très dur”, déclare le producteur Avi Arad. “Les techniciens adorent ce qu’ils font et ils sont excellents dans leur domaine. Le plus important pour nous, c’est qu’ils venaient tous de l’univers geek. Ils avaient le sentiment que réaliser ce film était un privilège, tout comme nous”.

Les producteurs avaient déjà commencé à travailler avec l’équipe artistique du célèbre studio WETA de Wellington bien avant de décider de tourner en Nouvelle-Zélande. Selon le cofondateur de WETA, Sir Richard Taylor, il est parfaitement légitime de songer en premier lieu au SEIGNEUR DES ANNEAUX en entendant le nom de la Nouvelle-Zélande, même si le pays tout entier est passionné de cinéma, quel que soit le genre. “L’équipe a vraiment fait preuve de passion et de savoir-faire dans son travail”, dit-il. “L’extraordinaire champ des possibles qu’offre l’industrie cinématographique de la Nouvelle-Zélande est reconnu dans le monde entier. Le film illustre bien les compétences extraordinaires des techniciens de Wellington”.

L’essentiel du tournage en prises de vue réelles s’est déroulé aux Stone Street Studios, plateaux de productions de pointe construits par Peter Jackson au cœur de Wellington, qui lui ont permis de piloter toute la mise en scène sans jamais avoir à circuler en voiture. “Il a trouvé une usine de peinture désaffectée pour le premier épisode du SEIGNEUR DES ANNEAUX et y a construit un plateau de tournage”, explique Rupert Sanders. “Depuis, il a construit ici un monde fascinant. Mon directeur de la photographie Jess Hall et moi-même pouvions nous rendre à pied aux Stone Street Studios et à Park Road Post, où nous visionnions les rushes, ou au studio WETA, où nous avons élaboré le style visuel du film et construit de nombreux décors en dur”.

Quand il a débarqué sur le plateau au mois d’août 2015, Michael Costigan explique qu’il ne savait pas bien à quoi s’attendre. Afin de fêter le début du tournage, une cérémonie de bienvenue et de bénédiction indigène a été organisée pour les comédiens et les techniciens au Te Papa, musée de la Nouvelle-Zélande situé à Wellington. “Le mystère de Wellington a commencé à se propager assez rapidement”, déclare le producteur. “Sur un film de cette envergure, où tout le monde doit être constamment en communication, le fait de se retrouver sous un seul toit a constitué un énorme atout”.

À l’image du casting, des chefs de poste de renommée internationale et originaires des quatre coins de la planète ont été réunis pour les besoins du film. Ils sont venus du Royaume-Uni de la Jamaïque, des Pays-Bas, du Canada mais encore d’Australie, des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande. “Quand on a un grand réalisateur, on attire de brillants collaborateurs et chefs de poste”, explique Ari Arad. “Lorsque Rupert a lancé un véritable défi artistique, ils l’ont relevé et même dépassé au-delà de toutes nos espérances”.

Le chef-décorateur Jan Roelfs a collaboré avec le directeur artistique Richard L. Johnson et son équipe de 250 personnes dans le monde entier. “Jan a une excellente compréhension de la narration et il fait preuve d’une formidable esthétique minimaliste”, déclare le réalisateur. “Dans chaque scène, on a le sentiment de se rendre dans un lieu différent - même les boutons d’uniforme de la Section 9 sont conçus pour être utiles à l’histoire. C’est l’exemple même de ce que Jan sait obtenir avec un budget très serré”. Outre le manga et les adaptations en animation de GHOST IN THE SHELL, Sanders et Roelfs revendiquent diverses sources d’inspiration, qu’il s’agisse du cinéma de Stanley Kubrick ou du design de la fin des années 80 et du début des années 90. “Ils ont visionné des films, consulté des images et même retrouvé le magazine londonien des années 80 The Face ”, constate Michael Costigan. “Rupert adopte une approche visuelle d’une grande richesse et d’une formidable précision. Depuis le début, il avait l’impression que le cinéma de science-fiction s’inscrit de manière générale dans un monde post-apocalyptique aux couleurs désaturées, dominé par des bleus sombres et des gris, mais il avait une autre vision du projet. Pour lui, il s’agit d’un univers tangible et coloré qui évoque le parcours personnel du Major, tourné vers l’espoir et un avenir meilleur. C’est un monde futuriste où l’on aimerait vivre et où l’on peut accomplir ses rêves”.

La production s’est également inspirée de repérages effectués à Hong Kong plusieurs mois avant le début du tournage. Grande ville moderne où d’anciennes traditions côtoient la haute finance actuelle, Hong Kong sert de modèle à la métropole non identifiée du film. On y retrouve en effet aussi bien ses gratte-ciels étincelants que ses traces de décadence urbaine sordide.

Le film se déroule, selon Rupert Sanders, dans un univers cosmopolite pan-asiatique, composé de nombreuses communautés ethniques et religieuses. “Nous ne sommes ni au Japon, ni en Chine”, dit-il. «Nous avons créé une métropole futuriste qui dégage une atmosphère asiatique qui mêle influences occidentales et orientales. La ville accueille des habitants du monde entier et les panneaux publicitaires urbains illustrent ce maelström culturel vers lequel on s’achemine tous”.

“Rupert est très intéressé par l’architecture, et il prête une grande attention aux accessoires et aux détails de matière”, déclare Johnson. “Suite à notre voyage à Hong Kong, nous avons intégré aux décors les murs carrelés et les échafaudages de bambous. La ville anonyme est à la fois traditionnelle 15 notes de production et moderne, sorte de mélange d’architecture futuriste et classique. Il s’agit d’une certaine façon d’un monde rétro-futuriste où l’on aperçoit des voitures des années 70 et 80 et des mitrailleuses des années 90. Il n’appartient pas à une époque précise et constitue presque un univers parallèle”.

Rupert Sanders et le directeur de la photographie Jess Hall se sont rencontrés pour la première fois quand ils étaient étudiants à la prestigieuse école d’art de Londres Central Saint Martin. Hall a passé deux années à se documenter et à mettre au point des techniques pour cerner le monde imaginé par Sanders. “J’ai eu la chance de collaborer depuis le tout début avec Rupert”, déclare le chef opérateur, dont les projets antérieurs vont de HOT FUZZ à RETOUR A BRIDESHEAD. “Du coup, j’ai eu suffisamment de temps pour développer un certain nombre de techniques nouvelles. J’ai créé un langage visuel, personnalisé une palette de couleurs et développé des objectifs et des éclairages sur mesure afin d’obtenir un style qui soit à la hauteur de l’œuvre d’origine. La palette de couleurs de l’anime était extrêmement subtile et sophistiquée. J’ai sélectionné une gamme chromatique composée en grande partie de couleurs secondaires que l’on ne voit pas souvent au cinéma”.

Il a ainsi utilisé des sources de lumières LED contrôlées depuis une table de mixage six canaux. “C’était très efficace”, dit-il. “Je pouvais accéder aux couleurs sur un écran tactile et en varier l’intensité. C’était un outil formidable qui a donné au film une véritable unité visuelle”. Pour Hall, la plupart des caméras numériques produisaient une image trop nette pour saisir la qualité picturale de l’anime et il a donc travaillé avec Panavision à la conception d’objectifs sur mesure pour l’Arri Alexa 65. Il précise : “Nous employons des focales grand angle avec une perspective limitée afin de ne pas avoir trop de distorsions, ce qui est aussi typique de l’anime. Ils donnent également des couleurs plus douces, plus subtiles, qui me plaisent beaucoup”.

Pour les artistes du studio WETA, dont nombreux sont fans du manga, des films et de la série d’animation, GHOST IN THE SHELL était un projet de rêve. “Quand nous évoquons un film futuriste, nous faisons toujours référence à ce monde en particulier”, déclare Taylor, directeur artistique du studio de notoriété mondiale. “En tant qu’artistes et fans, il était impératif que nous jouions un rôle dans ce projet”.

Lorsque Sanders les a conviés à Los Angeles afin qu’ils puissent se rencontrer, Taylor s’est aussitôt engagé dans le projet. “Les références de Rupert trouvaient leur inspiration dans l’œuvre d’origine”, note-t-il. “Notre équipe artistique a adhéré à cette approche sans réserve car ce matériau a constitué une formidable source d’inspiration pour nombre d’entre eux. La perspective d’incarner ces personnages venus de l’anime pour un film en prises de vue réelles était, à nos yeux, un rêve inouï”.

D’après Taylor, Sanders était un collaborateur idéal, permettant au studio WETA de participer à la conception et à la création des nombreuses prothèses du film, mais aussi de proposer des idées dès l’écriture du scénario. WETA est donc intervenu dans l’élaboration de l’intrigue et de l’iconographie ; dans la conception, la fabrication et la supervision des effets “mécaniques” ; dans les effets spéciaux maquillage et prosthétiques pour de nombreux personnages ; dans l’élaboration des modèles réduits de la ville et dans la conception et fabrication de la combinaison “thermoptique” emblématique du Major.

“Sir Richard Taylor est l’un des rares du secteur qui soit aussi à l’aise en science, en technologie et en art”, explique Sanders. “Je n’utilise pas ce mot à la légère, mais c’est un génie. J’ai vraiment souhaité travailler avec lui et son équipe constituée de scientifi ques et d’artistes doués qui partagent son point de vue”.

Le film finalisé constituera un périple captivant pour tous les spectateurs, y compris ceux qui découvrent cet univers. “Ils vont plonger dans un monde hors normes peuplé de personnages captivants», déclare Taylor. “La réalisation de ce film a exigé qu’on soit tous particulièrement méticuleux d’autant plus que le livre est un véritable phénomène, toujours très actuel, non seulement dans la culture japonaise, mais partout dans le monde. Nous espérons que ce film deviendra une œuvre de référence pour cette génération. Qu’il inspire certains, ou qu’il en terrifie d’autres, il marquera les esprits”.

Les costumes de GHOST IN THE SHELL ont été conçus par Kurt et Bart, tandem qui a collaboré à des films divers tels que HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE, PARTIE 1 et 2 ou DALLAS BUYERS CLUB. “Je voulais un styliste qui soit issu de la mode de tous les jours”, note Sanders. “Je souhaitais qu’on découvre notre univers à travers des groupes de gens comme on en voit dans la vraie vie. Personne ne s’habille de la même façon”.

Si les costumes de l’anime sont très marqués par les années 80, Sanders voulait faire en sorte que le film ne paraisse pas figé dans une ère révolue. “Il était important pour Rupert que le style du film soit contemporain et qu’on puisse s’y retrouver”, explique Kurt Swanson. “Il adore les grands classiques de la science-fiction, ce qui nous a donc servi de point de départ”.

“Nous nous sommes inspirés de versions stylisées du futur en provenance de la science-fiction des années 70”, ajoute son associé Bart Mueller. “Rupert fait preuve de pragmatisme à tous les niveaux, et tout particulièrement d’un point de vue visuel. Avant même d’entamer nos préparatifs de sept mois en Nouvelle-Zélande, je me réveillais à 3h du matin parce qu’on échangeait par SMS des liens vers des images. Rupert stimule constamment l’inspiration de son équipe”.

La majorité des costumes masculins ont été confectionnés par une société du nom de Rembrandt, plus ancien fabricant de costumes de Nouvelle-Zélande. “C’était merveilleux de collaborer avec eux car beaucoup de costumes étaient composés de matériaux non conventionnels”, déclare Swanson. “Nous avons réalisé des tenues à partir d’obis [ceinture du costume traditionnel japonais, NdT] de récupération et de tissus de vieux kimonos. Ils nous ont suivis dans les directions que nous prenions et nous ont permis de produire de nombreux articles en un temps record. Ils fourmillaient d’idées épatantes”.

Mais les fans seront surtout heureux de découvrir le costume thermoptique emblématique du Major - une deuxième peau qui lui permet de devenir invisible. Conçu par Kurt et Bart en collaboration avec le studio WETA, le costume est le fruit de plusieurs mois de recherche et de développement. “Ils ont consacré des heures et des heures à élaborer son aspect visuel et sa fabrication”, explique Michael Costigan. “Le fait de voir l’héroïne devenir invisible à volonté rend les scènes d’action encore plus spectaculaires. Il fallait que le dispositif soit parfaitement fonctionnel et qu’il colle le plus possible à la réalité. Du coup, Kurt et Bart ont enquêté sur les tissus de haute technologie qui commencent seulement à être disponibles”.

Même si WETA a réalisé d’innombrables combinaisons de super-héros pour d’autres projets, le studio n’avait jamais conçu un costume intégralement en silicone. “Richard souligne qu’à sa connaissance cela n’a jamais été fait et qu’il s’agit vraiment d’une technologie inédite pour un costume”, déclare Swanson. “Le costume a très bien fonctionné, il est magnifi que et Scarlett est ravissante quand elle le porte”.

La chef maquilleuse et coiffeuse Jane O’Kane et son équipe ont supervisé les nombreuses prothèses utilisées dans le film. “Tout en respectant les consignes de Rupert, nous avons travaillé très étroitement avec WETA qui a conçu et fabriqué toutes les prothèses”, dit-elle. “Il n’y a presque aucun personnage dans ce monde qui ne comporte pas de prothèse ou d’accessoire. Nous avons littéralement maquillé des milliers de figurants en plus des acteurs principaux. Pour les scènes de rue à Hong Kong, nous avions un groupe de 120 personnes à maquiller quotidiennement pendant les derniers jours de tournage : tous nécessitaient un important travail de coiffure et de maquillage. C’était assez spectaculaire”.

La plupart des scènes acrobatiques du film, faisant intervenir des armes à feu, ont été tournées par le réalisateur 2ème équipe Guy Norris, rompu aux cascades. Il a notamment collaboré à MAD MAX : FURY ROAD. “J’ai été ravi quand Guy Norris a été engagé”, précise le chef-opérateur Hall. “L’énergie déployée dans MAD MAX : FURY ROAD est extraordinaire. Nous avons souhaité élaborer des scènes d’action originales en intégrant de longs plans-séquences qui donnent la sensation que c’était Scarlett qui exécutait ces acrobaties à 100%”.

Mais Norris et son équipe devaient aussi tenir compte du fait que les règles de l’univers futuriste de GHOST IN THE SHELL sont très différentes de notre monde. “Nos personnages ‘augmentés’, en particulier le Major, peuvent accomplir beaucoup plus de choses qu’un être humain normal”, explique-t-il. “Elle peut courir plus vite, sauter plus haut et combattre avec plus d’efficacité, mais pas à la manière d’un super-héros pour autant”.

Scarlett Johansson a passé plus d’une année à se préparer pour ce rôle, sans doute l’un des plus éprouvants de sa carrière. “Les aptitudes physiques du Major ont été très difficiles à restituer”, reconnaîtt-elle. “Mais pour rester fidèle à l’univers de GHOST IN THE SHELL, il était impossible de se passer de séquences de combat et de fusillades délirantes. Ces scènes étaient tout à la fois exténuantes et stimulantes. J’ai appris à manier les armes, à participer à toutes sortes de combats et à travailler au fi lin avec le soutien de l’équipe de cascadeurs. La dimension physique représente une part tellement importante du personnage que j’étais vraiment décidée à tout faire moi-même”.

L’actrice s’est initiée à diverses techniques de combat sous la houlette de l’expert en arts martiaux et entraîneur Richard Norton à New York et à Los Angeles plusieurs mois avant le début du tournage. “Mon travail visait à démystifier les mouvements de combat spécifiques autant que je le pouvais pour Scarlett”, note Norton. “J’évalue ce que chaque acteur peut faire, je leur inculque quelques mouvements de chorégraphie et j’interviens dans les scènes de combat nécessitant certains outils”.

La comédienne est devenue experte dans l’art de feindre des coups en s’arrêtant à quelques millimètres de son adversaire, déclare Sanders. “C’est terrifiant à voir. Elle a réussi à canaliser la colère sourde et l’humanité cachée du Major. Elle est également l’une des rares personnes capable de vider le chargeur complet d’un fusil mitrailleur automatique sans fermer les yeux”.

La fonctionnalité constitue la priorité absolue pour les armes employées par la Section 9, qui tirent toutes des munitions à blanc afin de préserver le flash du canon. La plupart ont été légèrement modifiées de manière à leur conférer un aspect futuriste. Le pistolet thermoptique du Major s’inspire du Glock 17,9 mm qui a été quelque peu amélioré. Batou porte un prototype de fusil Kripes Precision et le pistolet mitrailleur arboré par les combattants de la Section 9 s’inspire d’un Hicker & Cock MP-5K. Aramaki privilégie un revolver ancien Smith & Wesson dans un étui personnalisé orné du motif de la fleur de cerisier du samouraï.

La partition du compositeur Clint Mansell souligne l’action avec une mélodie très pure qui évolue tout au long du périple introspectif du Major. “J’ai senti que nous avions besoin d’une partition qui nous permettrait de comprendre son cheminement émotionnel”, explique Sanders. “Les œuvres les plus abouties de Clint remplissent cette fonction. Clint est un compositeur courageux et sa partition enrichit l’univers du film. Il fallait à GHOST IN THE SHELL le talent d’un musicien qui se moque de respecter les règles à la lettre”.
GHOST IN THE SHELL était une histoire difficile à transposer au cinéma, précise Sanders, mais elle lui a aussi donné l’occasion de porter à l’écran un univers pour lequel il s’est pris de passion. “Je suis un adulte avec une sensibilité d’adolescent”, admet-il. “GHOST IN THE SHELL a vraiment captivé mon imagination. J’ai attendu un long moment avant de trouver un projet suffisamment stimulant car la réalisation de films est une entreprise de grande envergure. On le vit au quotidien intensément et il fallait donc que je choisisse un voyage que j’avais vraiment envie d’entreprendre”.

Au bout du compte, GHOST IN THE SHELL parle des changements qu’il faudra sans doute opérer un jour pour survivre dans le futur, selon Ari Arad. “La technologie imprègne déjà nos vies à plusieurs égards”, relève-t-il. “Ici, nous fusionnons l’homme et la machine. Mais même s’il ne reste plus grand chose de l’individu qu’était le Major, elle est encore profondément humaine. Plutôt qu’une histoire visant à faire craindre le futur, il s’agit d’un film qui évoque la difficulté à se frayer un chemin dans un avenir complexe”.

Pour Sanders, il y a là un message bien plus fondamental encore : quels que soient leurs efforts, les scientifiques de la Hanka Corporation ne peuvent anéantir l’humanité du Major. “La technologie ne peut tout simplement pas se substituer à l’âme”, conclut-il “Notre être existera encore sous une forme ou sous une autre. Le personnage du Major subit une métamorphose subtile au cours de laquelle elle fi nit par accepter ce qui lui est arrivé, que ce soit positif ou négatif. Il y a là un message très fort que je voulais partager avec le spectateur : nous sommes forgés par notre identité et par les événements que nous vivons, quels qu’ils soient. C’est là notre force et notre pouvoir”.

 
#GhostInTheShell

Autre post du blog lié à GHOST IN THE SHELL

AH TU VERRAS !

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« Didier GUSTIN imite 50 artistes
en hommage à NOUGARO »
Du 15 mars au 18 mai 2017
Le mercredi et jeudi à 19H 

Un spectacle de Hubert Drac, Jacques Pessis et Didier Gustin
Avec : Didier Gustin, accompagné de Laurent Roubac à la guitare et Hugo Dessauges au clavier
Mise en scène : Hubert Drac


A propos du spectacle : « AH TU VERRAS ! », c’est d’abord une histoire – une histoire drôle, une drôle d’histoire.
C’est l’histoire d’un mec, réquisitionné pour être maître de céans d’une maison de campagne où se trouve une fontaine… Miraculeuse.
Le mec, c’est Didier Gustin. Le gars qui l’a réquisitionné, c’est le proprio de la maison, Claude Nougaro ! Il lui est apparu en pleine nuit – ce n’est pas une blague - et lui a révélé que l’eau de la fontaine avait le pouvoir de ressourcer les artistes, de leur redonner l’inspiration, voire du talent.
Autant vous dire que ça se bouscule pour se faire inviter. D’autant que la magie n’opère que si on consomme sur place, à même la fontaine. Pas question de remplir des flacons et d’exporter pour s’en jeter une lampée derrière le tee-shirt les soirs de Première. On n’est pas à Lourdes ! (Source : site du théâtre L'Archipel)

Ce que j'en ai pensé : J'avoue, je connais mal Didier Gustin et les imitateurs en général. Par contre, j'adore les chansons de Nougaro et sa façon si particulière de faire danser des mots inattendus ensemble pour créer des métaphores à message calibré. Ainsi dans l'espoir de vibrer au son des paroles et musiques du défunt Claude Nougaro, je suis allée découvrir le spectacle musical « AH TU VERRAS ! » dans la petite salle 2 du théâtre de l'Archipel et boum, coup de cœur !

J’ai été impressionnée par la performance de Didier Gustin qui fait défiler sur sa scène tout plein de nos artistes français, non seulement par leur voix, mais aussi par une incarnation physique en croquant des traits de leur personnalité avec efficacité. De Johnny à Aznavour en passant par Eddy Mitchel ou Joey Starr (eh oui !), et un tas d’autres encore, tout en respectant ces artistes, Didier Gustin se moque gentiment de leurs imperfections qui nous font rire, mais aussi les aimer. Alors lorsqu'à travers lui, ils reprennent les classiques de Nougaro, on écoute entre étonnement et fascination. Mais c'est quand il endosse le costume de Nougaro que l'émotion nous étreint. Elle nous manque cette voix pleine du soleil du Sud et cette poésie si franche, moderne et honnête. 

On suit avec amusement les tribulations de tous ces artistes qui se réunissent pour venir boire à la fontaine du talent de Nougaro. Deux musiciens impeccables, Laurent Roubac à la guitare et Hugo Dessauges au clavier, accompagnent Didier Gustin sur scène dans cette aventure drôle, émouvante et entraînante, dotée d’une mise en scène, façon cabaret, enthousiasmante de Hubert Drac. C’est un concert, mais aussi un hommage, sans oublier une performance, qui font plaisir, nous collent le sourire aux lèvres et nous donnent furieusement envie de se repasser les albums de Claude Nougaro en boucle. Ce spectacle est un petit bonheur, et ça, ça ne se refuse pas… 

A propos de Didier Gustin



Théâtre L'Archipel
17 Boulevard de Strasbourg - 75010 Paris
01 73 54 79 79 - billetterie@larchipel.net

LES TARIFS * : de 14 à 25 Euros
* Bénéficiez de Tarifs Spéciaux pour tous les spectacles (valables au guichet ou sur www.larchipel.net).Sous conditions et dans la limite des places disponibles. 

Placement par des ouvreurs, salle numérotée

MESSAGE FROM THE KING

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Au cinéma le 10 mai 2017

Un thriller coup de poing
par les producteurs de DRIVE et NIGHTCALL !

En attendant la bande annonce de ce film qui sera disponible ce jeudi, je vous propose de découvrir son affiche, le teaser et quelques photos. Pour l'instant en tout cas, ces éléments sont bien alléchants... 

Un film de Fabrice du WELZ
Avec Chadwick BOSEMAN, Luke EVANS, Teresa PALMER, Alfred MOLINA, Natalie MARTINEZ, Tom FELTON, Jack WEARY
Durée : 1H43


Résumé: En provenance de Cape Town, Jacob King débarque à Los Angeles à la recherche de sa sœur disparue. Avec un billet retour pour l’Afrique du Sud sept jours plus tard, et 600 dollars en poche. Au bout de 24 heures, il découvre que sa sœur est morte dans des circonstances étranges… 

Teaser (VOSTFR)



Affiche teaser


Quelques photos









  
#MessageFromTheKing


STRATTON

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EN VOD LE 5 AVRIL 
EN DVD et BLU-RAY LE 3 MAI 

Une mission anti-terroriste pour les agents du MI-6

Par le réalisateur de Les Ailes de l’Enfer et Expendables 2 : Unité spéciale 

Un film réalisé par Simon WEST

Avec 

Dominic Cooper (série Preacher) 

Tom Felton (franchise Harry Potter)

Austin Stowell (Whiplash) 

Gemma Chan (série Humans) 

Tyler Hoechlin (série Teen Wolf)


Résumé : Stratton, agent du MI6, s’infiltre avec son coéquipier Marty dans un laboratoire iranien pour intercepter le vol de molécules chimiques mortelles. Mais à leur arrivée, celles-ci ont déjà disparu et la mission tourne mal… De retour à Londres, Stratton et son équipe se lancent dans une course contre la montre pour stopper la cellule terroriste qui projette d’utiliser l’arme biochimique sur une capitale.

Bande annonce (VF)







#STRATTONLeFilm

SPIDER-MAN: HOMECOMING

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La bande annonce nous promet du grand spectacle, une dose de Michael Keaton en méchant dans le rôle du Faucon et une relation Peter Parker/Tony Stark assez rigolote et mignonne. Ce film a un potentiel de bon divertissement !

Un film réalisé par Jon Watts
Avec Tom Holland, Zendaya, Marisa Tomei, Robert Downey Jr., Michael Keaton


Résumé : Après ses spectaculaires débuts dans CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR, le jeune Peter Parker (Tom Holland) découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May (Marisa Tomei), sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark (Robert Downey Jr.). Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour (Michael Keaton), va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...

Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)


Affiches teaser



  
#SpiderManHomecoming

Autre post du blog lié à SPIDER-MAN: HOMECOMING

MESSAGE FROM THE KING

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Au cinéma le 10 mai 2017

Un frère dangereux et en colère cherche à venger la mort de sa sœur. Découvrez ci-dessous la bande annonce de ce thriller nerveux dans lequel les méchants vont passer un sale quart d'heure !

Un film de Fabrice du WELZ
Avec Chadwick BOSEMAN, Luke EVANS, Teresa PALMER, Alfred MOLINA, Natalie MARTINEZ, Tom FELTON, Jack WEARY


Résumé: En provenance de Cape Town, Jacob King débarque à Los Angeles à la recherche de sa sœur disparue. Avec un billet retour pour l’Afrique du Sud sept jours plus tard, et 600 dollars en poche. Au bout de 24 heures, il découvre que sa sœur est morte dans des circonstances étranges… 

Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)




  
#MessageFromTheKing



Autre post du blog lié à MESSAGE FROM THE KING

ALIEN : COVENANT

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Au cinéma le 10 mai 2017

L'affiche du film remet Alien au centre des préoccupations, tout comme la bande annonce, puisqu'on sent, tout du long, la tension et l'effroi permanents que cet invité indésiré va provoquer.

Un film de RIDLEY SCOTT
Avec MICHAEL FASSBENDER, KATHERINE WATERSTON, BILLY CRUDUP, DANNY McBRIDE et DEMIAN BICHIR


Résumé : Ridley Scott nous replonge dans l’univers qu’il a créé, avec Alien : Covenant.

Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s’échapper. 

Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)


#Alien #Covenant

Autre post du blog lié à ALIEN : COVENANT

L'ART DE DC - L'AUBE DES SUPER-HÉROS

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Du 31 mars 2017 au 10 septembre 2017, 
Art Ludique – Le Musée présente en première mondiale: 
« L’Art de DC– L’Aube des Super-Héros ».


Ce que j'en ai pensé : cette exposition est très impressionnante par son contenu. Si vous êtes un passionné des personnages de DC, notamment de leur genèse, vous la trouverez particulièrement intéressante puisque vous pourrez y voir des planches et des couvertures originales de Superman, Batman ou encore Wonder Woman. Il y a beaucoup d'informations à lire, mais toujours de façon ludique, puisqu'il s'agit de planches de bande dessinée. L'audiophone est d'ailleurs une aide intéressante, puisqu'il permet de distinguer des détails et explique le contexte des dessins montrés.



Si on est moins porté sur la lecture, on peut tout autant profiter de la très belle mise en scène et des décors des univers propres à chaque super-héros. Ainsi, vous pourrez voir des costumes authentiques, des extraits d'interview, de magnifiques concepts art et j'en passe. De plus, chaque espace revient sur les débuts des personnages, mais également sur les œuvres récentes, et à venir, les concernant.



Sur la fin, l'exposition nous présente encore plus de personnages de l'univers de DC pour une approche complète.


Entre découvertes de superbes pièces et souvenirs qui remontent en mémoire sur fond de nostalgie, on prend vraiment plaisir à découvrir cette exposition à son rythme. Il faut compter entre deux et trois heures pour bien tout regarder. Les enfants qui connaissent un peu les films ou les bandes dessinés seront surpris d'apprendre des informations sur les origines de leurs super-héros favoris et les adultes seront ravis de cette ballade intéressante et enthousiasmante. Une très belle expo à explorer !

A propos de l'exposition (Source : site du musée Art Ludique) 

Art Ludique-Le Musée, en collaboration avec DC Entertainment et avec la participation de Warner Bros. Consumer Products présente « L’Art de DC – L’Aube des Super-Héros », une exposition unique au monde qui rend hommage à l’histoire de DC et à ses iconiques Super-Héros et Super-Vilains tels que Superman, Batman, Wonder Woman et le Joker qui sont à l’origine d’une véritable mythologie contemporaine.

Création originale de l’équipe d’Art Ludique-Le Musée, «L’Art de DC – L’Aube des Super-Héros», dévoile plus de 250 planches originales historiques, plus de 300 œuvres de recherches pour le cinéma et de nombreux costumes et accessoires véritables des films.

On pourra y découvrir les dessins originaux de création des super-héros et super-vilains de l’écurie DC ainsi que des scènes et lieux iconiques imaginés par des artistes de grand renom parmi lesquels Bob Kane, Neal Adams, Frank Miller, Jim Lee, Alex Ross et de nombreux autres…

On admirera également les costumes authentiques créés pour les grands films DC tels que le costume mythique porté par Christopher Reeve dans Superman ou le fameux costume porté par Lynda Carter dans Wonder Woman dans les années 1970. 

Seront également présentés les costumes et accessoires créés pour les films de Zack Snyder, Tim Burton, Joel Schumacher et Christopher Nolan ainsi que ceux du très attendu Wonder Woman qui sortira en salles le 2 juin prochain.

Pour la première fois au monde, cette exposition met en scène près d’un siècle de dynamiques artistiques, qui ont suivi la genèse d’un genre novateur, imaginé par deux adolescents de Cleveland, Joe Schuster et Jerry Siegel, créateurs de Superman. Apparu pour la première fois en 1938 dans le premier numéro d’Action Comics, Superman est le premier super-héros, genre qui va rapidement révolutionner son temps puis influencer l’art, la littérature, la mode, la télévision et bien sûr le cinéma. 

La puissance figurative et narrative des super-héros réside également dans le fait que les créateurs n’ont pas seulement imaginé un genre, ils en ont également dessiné toutes les composantes. Car si les récits médiévaux, policiers ou westerns puisent leurs références dans l’authenticité de chaque époque, les créateurs des super-héros ont imaginé les costumes, les apparences, les décors, les symboles et les emblèmes de leurs personnages. Les graphismes, couleurs, ou logotypes de ces nouveaux héros et de leurs redoutables adversaires vont dès lors nourrir et marquer l’imaginaire de générations de lecteurs. 

Le succès fulgurant de Superman inspire aussitôt les éditeurs, ainsi qu’un jeune artiste nommé Bob Kane qui, avec Bill Finger, va imaginer le personnage de Batman, un nouveau héros hors norme qui paraît dès l’année suivante dans le comic book DC (« Detective Comics »).

Si les pouvoirs de Superman lui sont conférés par son origine extra-terrestre, Batman, est un être humain qui se réalise par lui-même et fabrique ses propres pouvoirs. Situés aux deux extrêmes opposés, Superman et Batman définissent à eux seuls le genre dans lequel l’ensemble de tous les super-héros viendra s’inscrire.

Cette mythologie contemporaine ne sera toutefois parachevée qu’avec l’apport fondamental de Wonder Woman, qui préfigure une émancipation et un équilibre indispensables de la femme dans la société moderne. 

L’exposition « L’Art de DC – L’Aube des super-héros » symbolise parfaitement cet apport artistique essentiel et visionnaire, qui a influencé son temps et s’intègre désormais dans la culture et l’imaginaire de notre mythologie contemporaine.


POWER RANGERS

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Action/Aventure/Science fiction/Un divertissement sympathique pour se changer les idées

Réalisé par Dean Israelite
Avec Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott, Becky G, Elizabeth Banks, Bryan Cranston, David Denman...

Long-métrage Américain
Titre original : Saban's Power Rangers
Durée: 02h04mn
Année de production: 2017
Distributeur: Metropolitan FilmExport 

Date de sortie sur les écrans américains : 24 mars 2017
Date de sortie sur nos écrans : 5 avril 2017


Résumé : Dans une petite ville, cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers : le destin les a choisis pour sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante…

Bande annonce (VOSTFR)



Extrait "Sous l'eau" (VOSTFR)


Extrait "Partons" (VOSTFR)


Extrait "Zack et son Zord" (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséJe connais la série de loin. Il y a bien longtemps, je suivais un peu les épisodes. Sans être fan, le principe m'est familier. Et je trouve que ce film est une bonne reprise dans l'esprit. L'intrigue tourne autour de cinq adolescents et c'est bien à cette cible que ce long-métrage s'adresse. 

Dans l'ensemble, ce POWER RANGERS est un divertissement solide tant dans sa réalisation que dans le suivi de sa narration. Malgré quelques facilités, qu'on veut bien lui pardonner, l'histoire est cohérente et se suit facilement. Les rébellions des jeunes paraissent un peu étranges, mais l'adolescence aidant, ça passe... En tout cas, la réalisation est vraiment sympathique et bien faite. Le réalisateur, Dean Israelite, soigne l'ensemble et intègre la bonne dose d'éléments kitchs, afin de faire des clins d'œil à la série, pour un résultat visuel réussi et agréable. 

Il y a un juste équilibre entre les jeunes qui personnifient les Power Rangers. Ils sont représentatifs des ados d'aujourd'hui sans être ultra modernes (ils n'ont pas sans arrêt un smartphone à la main par exemple). Ils sont attachants chacun dans leur style, avec des personnalités distinctes. Les acteurs font un bon travail pour former un groupe crédible sans que l'un (ou l'une) ramène tout à lui (ou à elle). Du coup, on adhère à l'idée de ce groupe de débutants, qui n'ont clairement pas lu le manuel du parfait super-héros ce qui est drôle et bien vu. 






Elisabeth Banks est une méchante à la fois amusante dans ses excès kitchs et convaincante dans son potentiel nocif. Sa Rita Repulsa est une adversaire efficace pour les cinq Power Rangers. 



Bryan Cranston, pour sa part, est un Zordon enthousiaste pour guider nos jeunes héros dans la compréhension de leur rôle. À savoir que l'acteur a été doubleur sur la série et que si le Power Ranger bleu porte le même nom de famille que lui, ce n'est pas un hasard.


POWER RANGERS est donc une bonne surprise. Certes, il s'adresse plutôt aux ados ou aux fans de ces personnages, mais on peut tout à fait se laisser tenter sans faire partie de ces deux catégories si on cherche un divertissement fun pour se changer les idées. Go, go Power Rangers !

Copyright photos : Kimberley French



















L'APPLICATION DU FILM

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NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

La célèbre franchise de super-héros « Power Rangers » constitue un véritable phénomène culturel planétaire depuis plus de vingt ans et compte plusieurs millions d’admirateurs dans le monde. Aujourd’hui, les cinq adolescents aux extraordinaires pouvoirs débarquent sur le grand écran pour une aventure plus spectaculaire que jamais ! Dean Israelite – à qui l’on doit déjà le très remarqué PROJET ALMANAC produit par Michael Bay – réinvente littéralement le célèbre phénomène pour l’élever à un niveau d’action et d’aventure jamais atteint.

Le réalisateur confie : « Les Rangers Bleu, Jaune, Rouge, Rose et Noir ne sont pas des héros comme les autres. Rien ne les prédestinait à recevoir de tels pouvoirs et encore moins à faire équipe. À travers un combat épique, chacun d’eux va vivre un parcours initiatique qui les fera grandir. En découvrant la menace secrète qui risque de détruire le monde qu’ils aiment, ils vont aller au bout d’eux-mêmes. »

Les Power Rangers sont mondialement connus et appréciés depuis plus de deux décennies. Popularisés à travers des séries télévisées, des dessins animés et des comics, ils ont séduit le public par leur particularité.

Dean Israelite commente : « Ce ne sont pas des super-héros comme les autres, ce sont avant tout des adolescents qui se retrouvent confrontés à l’inimaginable. »

20 ANS DE SUCCÈS PARTOUT DANS LE MONDE

En 1984, pendant un voyage d’affaires au Japon, le producteur Haim Saban a découvert la populaire série télévisée en prises de vues réelles intitulée « Super Sentai ». Il raconte : « J’ai été captivé par ces cinq gamins en combinaison Lycra qui combattaient des monstres en caoutchouc. » Haim Saban a alors contacté les propriétaires du programme et obtenu les droits internationaux de la série en dehors de l’Asie. Dès la diffusion des premiers épisodes, en 1993, « Power Rangers » s’est imposé comme le programme télévisé pour enfants le plus populaire des États-Unis et est devenu un véritable phénomène culturel qui a franchi toutes les frontières. Le producteur commente : « C’était l’une des premières séries à non seulement mettre en scène des super-héros de différentes appartenances ethniques, mais aussi des super-héroïnes, et ça a beaucoup plu aux téléspectateurs. Depuis, le programme a été diffusé dans plus de 150 pays. »

POWER RANGERS, la nouvelle adaptation cinématographique de la série, met en scène cinq lycéens ordinaires qui se découvrent des superpouvoirs et doivent unir leurs forces pour sauver le monde.

Les Power Rangers comptent des millions de fervents admirateurs dans le monde, c’est pourquoi les cinéastes tenaient à faire un film qui plaise à la fois aux fans les plus fidèles et à ceux qui ne connaissent pas encore l’univers de la franchise. Brian Casentini, producteur chez Saban, déclare : « Dès ses débuts, la série a fait des adeptes partout dans le monde. Depuis, le public est de plus en plus nombreux et en 23 ans, il est devenu multigénérationnel. Nous aimons nos fans au moins autant que ceux-ci aiment la franchise, c’est la raison pour laquelle lors du développement du scénario du film, nous nous sommes assurés de rester les plus fidèles possible aux personnages de la série tout en conférant un peu plus de profondeur à chacun d’entre eux. »

Le réalisateur de POWER RANGERS, Dean Israelite, a grandi en regardant la série en Afrique du Sud. Il déclare : « Dans mon pays natal, comme dans le reste du monde, « Power Rangers » était un véritable phénomène. Ce dont je me souviens le plus, c’est de ce sentiment de puissance que procurait le programme. Lorsque j’ai entendu parler de ce projet d’adaptation de la série, j’étais très excité. Je savais que si j’arrivais à ressusciter l’esprit de l’original, ce serait une aventure incroyable. » La volonté de l’équipe de production de rester fidèle à l’esprit de la série télévisée a dicté chacune de ses décisions. Dean Israelite commente : « Si nous sommes là aujourd’hui, c’est grâce aux fans qui ont soutenu la série pendant plus de 23 ans. Il était donc essentiel que le film reprenne ce qu’ils aiment – et ce que nous aimons – dans la série pour lui donner vie de manière contemporaine, tout en respectant la mythologie. »

RENOUVELER LES RANGERS

L’histoire nous entraîne au commencement de l’aventure des Power Rangers, avec des moyens et une mise en scène d’un niveau jamais atteint. Tout en restant fidèle à l’esprit d’origine, à l’action spectaculaire et à l’humour, tout a été repensé pour être à l’avant-garde de ce qui se fait aujourd’hui, tant en termes de costumes que d’action ou d’effets spéciaux. Le gigantisme de la réalisation associé à la façon intimiste de filmer les jeunes protagonistes contribue à créer un mélange inédit dans lequel toutes les générations pourront trouver un écho.

Les Power Rangers comptent des millions de fervents admirateurs dans le monde, c’est pourquoi les cinéastes tenaient à faire un film qui plaise à la fois aux fans les plus fidèles et à ceux qui ne connaissent pas encore l’univers de la franchise. Brian Casentini, producteur du film et vice-président senior de Saban, déclare : « Dès ses débuts, la série a fait des adeptes partout dans le monde. Depuis, le public est de plus en plus nombreux et en 23 ans, il est devenu multigénérationnel. Nous aimons nos fans au moins autant que ceux-ci aiment la franchise, c’est la raison pour laquelle lors du développement du scénario, nous nous sommes assurés de calquer au maximum le profil des personnages de la série tout en leur conférant davantage de profondeur. »

Outre les scènes d’action époustouflantes et l’esprit de camaraderie qui caractérisent les Power Rangers, le film met en effet en lumière les difficultés personnelles que rencontrent les adolescents – difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés. Le producteur Marty Bowen explique : « Tout le monde n’est pas capitaine de l’équipe de foot du lycée ou membre du conseil des étudiants, et tout le monde n’a pas été élu « élève le plus susceptible de réussir » ou « reine du lycée ». Ceux qui ne rentrent pas dans ces catégories rencontrent des difficultés, ont des relations tendues avec leurs parents et leurs amis, et se sentent parfois exclus. C’est pourquoi bien que le film raconte l’histoire d’un groupe de lycéens dotés de superpouvoirs, nous tenions aussi à mettre en lumière les réalités auxquelles sont confrontés les adolescents d’aujourd’hui. Je pense que c’est ce qui donne au film sa dimension humaine. »

Ainsi, POWER RANGERS met en scène cinq lycéens ordinaires qui se découvrent des superpouvoirs et doivent unir leurs forces pour sauver le monde. Ce sont des adolescents complexes confrontés à un avenir incertain, qui doivent devenir adultes dans un monde qui va de plus en plus vite. Ils utilisent les technologies actuelles, les réseaux sociaux, et affrontent les problèmes d’aujourd’hui – cyberharcèlement, mise à l’écart, pressions de leur entourage et de leurs semblables, difficultés familiales. Chacun doit gérer ses propres problèmes et doit en plus apprendre à maîtriser sa force surhumaine et à affronter un destin qui leur tombe dessus sans crier gare !

Brian Casentini poursuit : « Nous avions la chance de porter la mythologie fondamentale des Power Rangers à un niveau supérieur, non seulement en leur donnant un nouveau visage grâce à de jeunes acteurs, mais aussi en adoptant une nouvelle approche, de nouveaux enjeux et des rebondissements inédits dans le récit. La plupart des super-héros sont très éloignés de nous, les jeunes ont donc du mal à s’identifier à eux. C’est pour cette raison que les nôtres sont à la base des lycéens ordinaires, qui ont une vie et des problèmes ordinaires, vivent dans une petite ville comme des millions d’autres… et se retrouvent dotés de superpouvoirs complètement déments ! Nos Power Rangers ne sont pas des super combattants, ce sont des jeunes qui affrontent de vrais enjeux dans le monde réel. »

Le scénariste John Gatins précise : « Nous voulions que nos Power Rangers reflètent davantage ce que connaissent les adolescents d’aujourd’hui, nous avons donc apporté plus de réalisme au concept original. Chacun de nos Rangers se débat avec ses propres tourments intérieurs et s’efforce de les surmonter. » Chaque futur héros connaît en effet des difficultés. Ancienne star du football, Jason, le Ranger Rouge, a commis une erreur qui lui a coûté sa carrière. Kimberly, le Ranger Rose, était autrefois une fille très populaire tombée en disgrâce. Billy, le Ranger Bleu, est très intelligent mais n’a jamais su se faire d’ami. Trini, le Ranger Jaune, est une rebelle solitaire qui n’a jamais pu s’intégrer, et Zack, le Ranger Noir, est un dur qui connaît une situation plus dure encore.
C’est lorsque ces cinq ados qui n’ont pas grand-chose en commun se retrouvent punis tous ensemble au lycée que le destin frappe. Ils découvrent d’étranges pièces lumineuses qui leur confèrent une force inexplicable. Ils vont devoir apprendre à contrôler ces mystérieuses capacités, tout en affrontant les émotions que connaît tout adolescent et la difficulté de se trouver… sans oublier de sauver le monde.

On retrouve là encore une différence par rapport à la série originale : dans POWER RANGERS, les personnages doivent gagner leur statut de Rangers, ce qui n’est pas chose facile. Plutôt que de se voir immédiatement investis du pouvoir donné par ces reliques, ils doivent d’abord trouver la clé leur permettant de se transformer en Power Rangers à part entière. Ce n’est que lorsqu’ils auront vraiment noué des liens étroits en tant que groupe qu’ils pourront atteindre la plénitude de leurs pouvoirs et d’enfiler leur armure de Rangers. Il s’agit donc pour eux d’apprendre avant tout à tomber le masque derrière lequel se cachent les adolescents…

Le producteur Marty Bowen commente : « C’est d’abord l’histoire d’une amitié véritable. Ils sont amis avant d’être des super-héros. L’idée est que l’on ne peut vaincre des obstacles insurmontables qu’en s’unissant, et c’est ce qui rend le film spécial quel que soit votre âge. Nous avons pu nous appuyer sur ce postulat pour pousser les curseurs à fond en termes d’action. Le cocktail est détonant ! »

UNE VISION PUISSANTE

Pour porter à l’écran l’histoire des origines des Power Rangers avec un style vibrant d’énergie, les studios Lionsgate et les producteurs souhaitaient un cinéaste possédant dynamisme et fraîcheur, capable de donner de l’élan à l’histoire tout en l’ancrant dans le monde réel. Ils se sont tournés vers Dean Israelite, remarqué pour son premier film, le thriller de science-fiction PROJET ALMANAC, dans lequel un adolescent découvrait une machine à voyager dans le temps ultra puissante. Atout supplémentaire, le réalisateur était un grand fan des Power Rangers, qu’il regardait à la télévision étant enfant. Il raconte : « Dans mon pays natal, l’Afrique du Sud, comme dans le reste du monde, « Power Rangers » était un véritable phénomène. Ce dont je me souviens le plus, c’est de ce sentiment de puissance que procurait le programme. Lorsque j’ai entendu parler de ce projet d’adaptation de la série, j’étais très enthousiaste. Je savais que si j’arrivais à ressusciter l’esprit de l’original, ce serait une aventure incroyable. » Dean Israelite a impressionné les producteurs de Saban et Lionsgate par sa connaissance approfondie de l’univers des Power Rangers. Haim Saban commente : « Dean avait la passion et la créativité qu’il nous fallait. Et comme il éprouvait lui-même cette passion, il savait ce qu’il fallait transmettre à travers le film. Il était évident qu’il pouvait apporter une vision inédite et contemporaine, nécessaire pour emmener les Power Rangers dans une nouvelle ère. »

Le producteur Brian Casentini commente : « Le fait que Dean ait grandi bercé par la mythologie des Power Rangers était crucial. Il a tout de suite précisé qu’il voulait créer un nouveau genre de film de super-héros et qu’il voyait un thriller d’action et de science-fiction d’aujourd’hui sans rien perdre de ce qui faisait l’attrait de la série. »

Marty Bowen ajoute : « Il s’agit du deuxième long métrage de Dean seulement, mais nous avons été époustouflés par sa maîtrise. Il a toujours su ce qu’il voulait et s’est montré déterminé, inébranlable et intrépide dans la poursuite de son objectif. C’était formidable d’avoir un film dirigé par un réalisateur si jeune et si enthousiaste ! »

La volonté de l’équipe de production de rester fidèle à l’esprit de la série télévisée a dicté chaque décision. Le réalisateur a constamment cherché à équilibrer la pureté de l’âme des héros qu’aiment les fans et les défis créatifs liés au fait d’actualiser la franchise en l’intégrant dans la culture et la technologie de notre époque. Il commente : « Si nous sommes là aujourd’hui, c’est grâce aux fans qui ont soutenu la série pendant plus de 23 ans. Il était donc essentiel que le film reprenne ce qu’ils aiment – et ce que nous aimons – pour lui donner vie de manière contemporaine et plaire à tous les publics de 2017, tout en respectant la mythologie. « Notre histoire reste fidèle aux racines du mythe et à l’univers Power Rangers, mais nous la revisitons et élargissons sa portée. Et pour ceux qui n’ont jamais vu la série, nous avons façonné des personnages riches, complexes, proches, dans un monde réellement original et inventif. »

Dean Israelite était particulièrement enthousiaste à l’idée de créer un mélange entre un film dramatique pour la jeunesse et une aventure fantastique qui s’affranchit de la réalité. Un ton délicat à trouver, mais il ne manquait pas d’idées… Il explique : « Power Rangers est un concept qui allie aventure, action et parcours humain d’une grande intensité à de multiples enjeux. Ces héros ont su séduire le public du monde entier depuis maintenant plusieurs générations. Il était temps de réaliser un grand film qui rende justice à leur dimension la plus spectaculaire comme la plus intimiste. Avec un casting hyper affûté et une équipe technique de premier plan, c’est ce que nous avons tous cherché à faire !

« Nous voulions des Power Rangers plus réalistes, plus humains et plus nuancés, nous avons donc renforcé l’émotion et l’humour. Il était également très important de créer un monde unique en soi, qui ne pioche pas dans les films de super-héros déjà existants mais possède son propre style visuel. L’héritage des Power Rangers leur appartient en propre, il est complètement différent de ceux des autres super-héros célèbres ; nous avons donc travaillé dur pour nous assurer de respecter cet héritage et d’en tirer le meilleur parti possible. »

Côté technique, le réalisateur a pris très tôt la décision d’utiliser la nouvelle génération de caméra HD RED Dragon afin de renforcer l’immersion des spectateurs et l’intimité émotionnelle au sein de l’action. Il précise : « Je voulais un style fluide et organique, qui n’ait jamais l’air artificiel ni statique. Nous avons donc utilisé la RED Dragon dans une configuration légère qui la rendait vive et maniable, et nous permettait de multiples possibilités en termes de création. Les scènes de combat ont été tournées avec la caméra Phantom à grande vitesse, à quelque chose comme 1000 images par seconde, parce que cela donne une vision époustouflante des arts martiaux que pratiquent les Power Rangers. »

Pour l’aider à porter à l’écran cette vision à grande échelle des Power Rangers de 2017, Dean Israelite a collaboré avec les meilleurs techniciens de l’industrie cinématographique, dont les virtuoses des effets de Weta Workshop, le studio néozélandais qui a conçu les costumes ultra modernes et transparents, et les esprits créatifs de chez Legacy Effects, connus pour leurs créatures extraordinaires. Il a aussi réuni un casting éclectique, venu d’Amérique (RJ Cyler, Becky G), d’Australie (Dacre Montgomery), de Chine (Ludi Lin) et du Royaume-Uni (Naomi Scott). Chacun des jeunes acteurs entretient des liens particuliers avec les Power Rangers : la première figurine d’action de Ludi Lin a été un Power Ranger, les héros préférés de Dacre Montgomery enfant étaient Batman, Spider-Man et les Power Rangers, RJ Cyler jouait à être un Power Ranger, Becky G y jouait avec son frère, et Naomi Scott avait très envie de « plonger plus avant dans le monde de ces superhéros pas comme les autres ».

Dean Israelite conclut : « Si POWER RANGERS reste avant tout un film d’aventures captivant, la fantastique odyssée que nous partageons avec ces personnages leur permet d’atteindre la maturité de manière significative et profonde. Ce sont les personnages qui constituent le fondement du film. Ils s’accomplissent en tant qu’êtres humains, tout en prenant au passage beaucoup de plaisir à leurs aventures… tout comme les spectateurs. C’est un parcours qui a du sens, un voyage de transformation qui réserve émotion, humour et frissons. »

PLUS EXTRAORDINAIRES QUE JAMAIS

L’histoire nous entraîne au commencement de l’aventure des Power Rangers, avec des moyens et une mise en scène d’un niveau jamais atteint. Tout en restant fidèle à l’esprit d’origine, tout a été repensé pour être à l’avant-garde de ce qui se fait aujourd’hui, tant en termes de costumes que d’action ou d’effets spéciaux. Le gigantisme de la réalisation associé à la façon intimiste de filmer les jeunes protagonistes contribue à créer un mélange inédit dans lequel toutes les générations pourront trouver un écho.

Dean Israelite note : « Power Rangers est un concept qui allie aventure, action et parcours humain d’une grande intensité à de multiples enjeux. Ces héros ont su séduire le public du monde entier depuis maintenant plusieurs générations. Il était temps de réaliser un grand film qui rende justice à leur dimension la plus spectaculaire comme la plus intimiste. Avec un casting hyper affûté et une équipe technique de premier plan, c’est ce que nous avons tous essayé de faire ! » Pour incarner les emblématiques Power Rangers, les cinéastes ont rassemblé des talents éclectiques et émergents qui partagent bon nombre des caractéristiques de leurs personnages et de ceux qui les ont précédés dans ces rôles.

Le réalisateur explique : « La distribution est l’incarnation de l’esprit et de la personnalité des Power Rangers originaux. L’acteur australien Dacre Montgomery, qui interprète le Ranger Rouge, est un garçon consciencieux et réfléchi dans la vie. Comme son personnage, c’est un leader né. C’est assez incroyable. Avant même de rencontrer ses partenaires, il s’est assuré que tout le monde se coordonne parce qu’ils venaient tous des quatre coins du monde. »

L’actrice et chanteuse britannique Naomi Scott incarne Kimberly, le Ranger Rose. Dean Israelite déclare : « Naomi fait partie des leaders du groupe. C’est une actrice réfléchie et douée d’un formidable talent. Elle confère au personnage une profondeur et une humanité qui plairont au public. Ce dont je suis le plus fier, c’est que POWER RANGERS n’est pas un film dans lequel le personnage féminin principal sert de faire-valoir aux personnages masculins. Kimberly a ses propres blessures, elle est complexe et suit une trajectoire qui lui est propre dans le film. »

L’Américain RJ Cyler, qui joue Billy, le Ranger Bleu, confère beaucoup de personnalité à ce personnage qu’il interprète avec brio, comme l’explique le réalisateur : « RJ apporte sa touche personnelle à chaque scène du film. Son sens de l’humour unique et son courage sont vraiment contagieux. »

Becky G, qui incarne Trini, le Ranger Jaune, est originaire de Californie du Sud. Dean Israelite déclare : « Comme le personnage original, Trini a sa propre philosophie de vie. Elle a beau être aussi réservée que dans la série, elle n’en est pas moins fougueuse. Elle a une présence exceptionnelle dans tout ce qu’elle fait. »

Le cinéaste poursuit : « Ludi Lin incarne quant à lui Zack, le Ranger Noir. Ludi a mené une vie aventureuse et aime raconter où il a vécu et toutes les bêtises qu’il a faites ! Il est l’incarnation de l’esprit de liberté qui caractérise son personnage. Ludi n’hésite jamais devant un défi, quelle que soit sa nature, et je pense que ce courage correspond parfaitement au personnage original. »

Outre les scènes d’action époustouflantes et l’esprit de camaraderie qui caractérisent les Power Rangers, le film met en lumière les difficultés personnelles que rencontrent les adolescents – difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés. Le producteur Marty Bowen explique : « Tout le monde n’est pas capitaine de l’équipe de foot du lycée ou membre du conseil des étudiants, et tout le monde n’a pas été élu « élève le plus susceptible de réussir » ou « reine du lycée ». Ceux qui ne rentrent pas dans ces catégories rencontrent des difficultés, ont des relations tendues avec leurs parents et leurs amis, et se sentent parfois exclus. C’est pourquoi bien que le film raconte l’histoire d’un groupe de lycéens dotés de superpouvoirs, nous tenions aussi à mettre en lumière les réalités auxquelles sont confrontés les adolescents d’aujourd’hui. Je pense que c’est ce qui donne au film sa dimension humaine. »

POWER RANGERS reste cependant avant tout un film d’aventures captivant, comme l’explique Dean Israelite : « La fantastique odyssée que nous partageons avec ces personnages leur permet d’atteindre la maturité de manière significative et profonde. Mais ils prennent aussi au passage beaucoup de plaisir à leurs aventures… tout comme les spectateurs. »

DES MENTORS VENUS D’AILLEURS

Lorsque les cinq adolescents d’Angel Grove tombent sur un très ancien vaisseau spatial enterré dans une vieille mine, ils découvrent également ce qui se cache à l’intérieur : Zordon, un alien très intelligent et autoritaire qui a perdu son corps et n’est plus qu’une conscience piégée dans les parois du vaisseau. Il est secondé par un petit robot, Alpha 5.
Les cinéastes ont fait appel à des stars réputées pour interpréter ces deux rôles : Bryan Cranston, nommé à l’Oscar et couronné par quatre Emmy Awards (« Breaking Bad », DALTON TRUMBO, ALL THE WAY) et l’ex-star de « SNL » et célèbre comédien comique Bill Hader (CRAZY AMY, LE MONDE DE DORY).

Le duo a placé la barre encore plus haut – et a ajouté une bonne dose d’humour. Dean Israelite commente : « Ils incarnent à la perfection ces deux personnages extraordinaires et ont été une source d’inspiration pour tout le monde ! »

Zordon

Le réalisateur a été ravi que Bryan Cranston, qui avait fait la voix de plusieurs monstres pour la toute première saison de la série « Power Rangers » en 1993, bien avant que sa carrière ne décolle, accepte de revenir pour cette nouvelle version. Il n’a échappé à personne, chez les acteurs comme parmi l’équipe technique, que le personnage de Billy Cranston a été baptisé d’après l’acteur. Mieux encore, le mélange d’intensité dramatique et de sens comique propre au comédien était un atout formidable pour le personnage de Zordon, qui est à la fois un être intergalactique à la sagesse millénaire et un esprit dématérialisé. Le réalisateur commente : « Bryan a une autorité naturelle et un sérieux qui posent son personnage, mais il sait aussi lui apporter une précieuse humanité. Nous ne voulions pas d’une sorte de Magicien d’Oz, ni d’une voix immatérielle. Il fallait sentir son caractère, une présence capable d’impacter profondément ces jeunes. » Bryan Cranston a apporté une telle personnalité au personnage qu’il a même influencé les effets. Dean Israelite se souvient : « Lorsque nous avons fait la capture faciale, Bryan nous a réservé bien des surprises en lisant son texte, et je me souviens qu’à la fin de la journée notre superviseur des effets visuels, Sean Faden, est venu me dire « On va devoir faire les choses en grand en matière d’effets parce que Zordon va être un personnage fabuleux ! »
L’acteur se souvient très bien de ses premiers contacts avec la série « Power Rangers » au début des années 90. « C’était très amusant à faire, et c’était la première fois qu’en tant qu’acteur, je devais raconter une histoire et faire passer des émotions uniquement par la voix. Ça a été une expérience très formatrice – et en plus j’étais ravi d’avoir décroché un job ! »

Ce n’est pourtant pas la nostalgie qui a ramené l’acteur sur le territoire des Power Rangers près de trente ans plus tard. Il confie : « Quand on m’a appelé pour me proposer de faire Zordon, cela m’a fait sourire, mais je n’aurais jamais accepté s’il n’y avait eu que cela. Il fallait que l’histoire soit intéressante, prenante et excitante. Ce n’est qu’après avoir discuté avec Dean et lu le scénario que j’ai dit oui. »

« L’histoire rend hommage à la série d’origine et contient des petites surprises pour les fans de la première heure, mais ce qui m’a vraiment séduit, c’est qu’elle soit aussi actuelle. Que les gens connaissent ou non la série, ils s’identifieront aux personnages. Ces gamins sont si réels, ils existent tellement ! Ce sont des jeunes de 2017. Bien sûr, à l’époque de la série, on n’avait pas les incroyables images de synthèse de maintenant. Il y avait des écrans verts très basiques, mais ici, l’imagination de Dean ne se heurtait à aucune limite. »

Bryan Cranston poursuit : « J’ai beaucoup aimé la manière dont Dean Israelite aborde Zordon, en le propulsant dans un monde, le nôtre, celui du XXIe siècle, qui le déconcerte. Il a attendu des millions d’années pour trouver une nouvelle génération de Power Rangers, et à présent qu’ils sont là… il a affaire à de sales gamins boudeurs qui ne comprennent rien à rien. Du moins, c’est sa première impression ! Zordon sait que tout repose sur eux mais il ne peut pas faire grand-chose depuis la position qui est la sienne. Ils n’ont pas l’air prêts à se conduire en héros, et ils ne se rendent pas compte de l’ampleur ni de l’imminence du danger. En plus, ils sont incapables de s’unir, donc incapables de se transformer. Zordon est très désappointé – sans même tenir compte du fait que l’univers va probablement disparaître à cause d’eux.

« Mais finalement, ces sales gosses vont le surprendre. La résilience et la force de l’esprit humain ont de la ressource ! Ces gamins qui la jouaient perso vont se rendre compte qu’il existe quelque chose qui les dépasse, quelque chose de plus grand et de plus important qu’eux, ce qui est une formidable leçon. »

Dans la série originale, Zordon était un hologramme, mais Dean Israelite voulait une idée originale qui n’ait pas été surexploitée auparavant : « Nous avons tourné le dos à l’hologramme et pris la direction opposée pour en faire un être analogique. Il est devenu une partie du vaisseau lui-même. Il est piégé dans la matrice du matériau dont est fait le vaisseau et se manifeste à travers des milliers de petits plots qui ondulent et sortent du mur dans lequel il est retenu. »

Bryan Cranston note : « Zordon était destiné à être un chef mais il est relégué à l’état de fantôme hantant son vaisseau spatial maudit. Il doit instiller aux jeunes gens la notion de responsabilité et le désir de sauver le monde, mais il ne peut se matérialiser qu’en sortant des murs… »

La conception du personnage est un tour de force de la part de l’équipe effets. Sean Faden, le superviseur, explique : « Zordon est essentiellement une sculpture cinétique. C’est une animation procédurale super cool qui a l’air de faire 6 mètres de haut sur 18 à 25 de large. Il vit à l’intérieur d’un mur incurvé couvert de pointes métalliques qui entrent et sortent sur toute la surface. Nous avons ajouté un effet luminescent rouge qui peut « couler » entre les tiges, ce qui renforce l’impact de l’interprétation de Bryan. »
Pour créer l’effet numérique, un moulage complet du corps et de la tête de Bryan Cranston a été réalisé. « Il ne fallait pas être claustrophobe ! raconte celui-ci en plaisantant. Quand on vous pose le masque pour faire le moulage du visage, vous disparaissez sous le plâtre pendant 45 minutes et vous ne pouvez plus respirer que par les deux petits trous aménagés pour vos narines. Vous êtes aveugle, quasiment sourd, et vous avez l’impression d’être sous l’eau. Une expérience pour le moins étrange… mais cela fait partie du jeu ! »

Le résultat est un hybride mélangeant l’interprétation de l’acteur et la créativité de l’équipe effets. « Vous vous concentrez sur votre jeu, mais au final, ce sont eux qui apportent la magie et le mystère ! » s’enthousiasme l’acteur.

Alpha 5

Si Zordon est une sorte de gourou prisonnier des parois, Alpha 5 est un cyborg rescapé du naufrage interstellaire. Acolyte cybernétique de Zordon, Alpha 5 a légèrement perdu l’esprit à force d’errer tout seul dans le vaisseau depuis des millions d’années dans l’attente de l’arrivée des nouveaux Power Rangers.

Bill Hader a apporté son humour et son accessibilité en tant qu’acteur à ce personnage. Dean Israelite commente : « Bill ne peut s’empêcher d’être hilarant et il donne son sens de l’humour très personnel à Alpha 5. Il est aussi d’une intelligence remarquable et il a constamment nuancé et amélioré ses répliques. La conception physique du personnage est amusante, mais c’est Bill qui lui a donné son âme. » Bill Hader a tout de suite été séduit par l’approche novatrice du film. « C’est un peu comme si les gamins de BREAKFAST CLUB s’étaient transformés en superhéros. » Mais ce n’est que lorsqu’il a vu le premier animatique d’Alpha 5 qu’il a été définitivement convaincu. « Il était vraiment cool ! se souvient-il avec enthousiasme. Quand je suis allé au bureau de Dean et qu’il m’a montré les 5 premières minutes du film, avec la poursuite, j’ai eu très envie de faire le film. Il avait une vision tout sauf stéréotypée. Il voulait vraiment faire un film de super-héros pour ados qui tranche sur ce qui se fait et vous emmène autre part. »

Jouer Alpha 5 a été un challenge excitant pour le comédien, réputé pour ses expressions faciales d’une grande créativité : ici, le personnage n’ayant pas de visage humain, il a dû procéder autrement. Toujours prêt à expérimenter, Bill Hader a exploré toute une variété de voix et de personnalités avant d’opter pour une approche qui fait du personnage un lien clé pour instaurer la confiance entre les jeunes et Zordon.

« Je joue Alpha 5 comme un petit robot qui s’emballe facilement mais se montre toujours positif, détaille-t-il. Il est très excité de voir enfin des candidats se présenter après des dizaines de millions d’années. Enfin, il peut faire son show ! J’ai essayé plusieurs formules pour ce personnage, dont une où il était plus bougon, mais celle que tout le monde aimait était la version optimiste et pleine d’énergie, qui s’efforce d’être une sorte de mentor pour ces gamins. Alpha 5 est le chaînon manquant entre Zordon et les ados, et c’est à lui que revient la tâche d’aider Zordon à les comprendre. Il passe peut-être à côté de certaines choses, mais on peut compter sur lui en cas de besoin. Il ne manque pas de ressources. »

Bill Hader explique : « Sa première impression quand il découvre ces futurs Power Rangers, c’est qu’ils sont bien petits, et bien jeunes, et pas très doués. Mais il est positif avant tout, et d’un indécrottable optimisme en tant que mentor. Même s’ils ratent tout… »

La performance de Bryan Cranston a été pour lui une source d’inspiration et un tremplin. « Bryan a ancré Zordon dans le réalisme, et cela m’a aidé pour trouver le ton juste en réaction à son attitude. »

Bryan Cranston réplique que, réciproquement, la prestation de Bill Hader a encore amélioré la sienne : « J’ai eu la chance de travailler avec Bill précédemment dans « SNL » et c’était déjà quelqu’un de très drôle – et de super sympa. À travers sa voix, il donne l’impression que l’on peut avoir confiance et être ami avec Alpha 5, ce qui était essentiel pour le personnage. Et puis il est à mourir de rire. »

Enregistrer les dialogues d’Alpha 5 en regardant les images du film a été une découverte pour Bill Hader, qui explique : « La difficulté dans un tel rôle est que vous n’avez que votre voix pour vous exprimer. Vous ne pouvez pas compter sur vos expressions. Mais le voir évoluer m’a instinctivement donné le ton parce que c’est un petit gars très cool qui me plaisait beaucoup ! »

La nouvelle incarnation physique d’Alpha 5 s’inspire du personnage original rouge et bleu, actualisé en s’éloignant de l’aspect rigide des robots des années 50. Cette version 2017 est plus fluide, plus organique, en harmonie avec un être à intelligence artificielle.

Le chef décorateur Andrew Menzies déclare : « Dean voulait que l’on retrouve le côté bizarre et amusant de l’Alpha 5 originel. Mais il fallait aussi tirer le meilleur parti de toutes les techniques dont on dispose aujourd’hui, bien plus malléables. J’ai improvisé à partir d’une rainette pour les grands yeux expressifs. J’ai donné mes esquisses et mes notes indicatives à un grand illustrateur de chez Legacy Effects, et il a tout dessiné en un week-end. Parce qu’Alpha 5 est un maillage, il peut changer complètement de forme. Son cerveau roule autour de sa tête et il arrive même qu’il tombe quand il se penche trop, il doit alors courir après ! C’est un personnage très amusant. »

LE RÉVEIL DE RITA REPULSA

Lorsque les futurs Power Rangers réveillent Zordon, ils réactivent aussi son ennemie de toujours : Rita Repulsa, créature maléfique venue du fond des âges qui rêve de conquérir la Terre. Pour incarner ce personnage dans toute sa malfaisante magnificence, les cinéastes ont fait appel à Elizabeth Banks, bien connue pour avoir incarné Effie Trinket dans la saga HUNGER GAMES.

Dean Israelite déclare : « C’est une chance pour nous qu’Elizabeth ait accepté le rôle. Elle y est parfaite parce qu’elle est à la fois une excellente actrice dramatique et une fantastique actrice de comédie. Et Rita est à la fois mortellement sérieuse et très drôle. Naviguer entre ces deux extrêmes nécessitait un talent exceptionnel. » La comédienne comme le réalisateur voulaient pousser le personnage le plus loin possible. Ce dernier commente : « Nous avons longuement discuté pour savoir comment donner vie à la folie de Rita en accord avec la série. Elizabeth a su trouver sa propre manière de le faire, à la fois intrigante et originale. »

Elizabeth Banks confie : « J’ai tout de suite été séduite par le projet. J’adore les grands films divertissants, et j’adore les histoires d’amitié où les héros font front ensemble contre les méchants. Dès la lecture du scénario, ce film-ci paraissait très nouveau, très frais. Et le casting donne aussi ce sentiment avec des jeunes stars de profils et d’origines très différents. Ils représentent bien la dynamique de la jeunesse d’aujourd’hui. On retrouve à la fois la petite ville et les grands enjeux de la série, et le parfum d’un film très contemporain sur la difficulté de trouver sa place dans le monde d’aujourd’hui. »

De ses liens avec la série, Elizabeth Banks dit : « Nous devions avoir toute la collection des jouets à la maison ! On jouait tout le temps avec, on prenait un air pénétré pour reproduire les mouvements d’arts martiaux, les coups de pied et tout le reste. Mon frère a sauté de joie quand j’ai obtenu le rôle ! »

Pour incarner Rita, Elizabeth Banks s’est appuyée sur la mythologie existante, mais elle voulait créer un personnage féminin qui en impose et puisse entrer dans les annales des plus grands méchants de cinéma, des êtres glacés et redoutables. Elle explique : « C’est un personnage grandiose, spectaculaire, une femme qui ne fait pas de quartier et veut gagner à tout prix. C’était l’image que je gardais de la série et celle que je voulais projeter. Comparée aux grands rôles de méchants, elle est tout aussi mauvaise et malintentionnée, mais elle a plus d’humour que beaucoup. Elle ne pense qu’à elle et considère ces misérables humains comme des insectes. C’est très libérateur de jouer quelqu’un comme elle. »

Pour le producteur Marty Bowen, Elizabeth Banks a touché en plein dans le mille. « Il fallait que Rita soit effrayante tout en étant drôle, et en plus elle est sexy ! Difficile de trouver ces trois qualités chez une même actrice, et encore plus de lui demander de rester quatre heures et demie au maquillage, mais Elizabeth était parfaite. Quand elle est arrivée sur le plateau dans toute sa gloire, elle nous a laissés bouche bée. En la voyant, j’ai su que le film saurait trouver le ton juste entre cool et fun ! »

Dacre Montgomery confie : « J’étais heureux de travailler avec Elizabeth Banks, même si Rita Repulsa est la pire ennemie des Power Rangers ! Elle réussit à nous fiche la trouille tout en étant drôle, un vrai tour de force. Elle a apporté une énergie incroyable sur le plateau, en tant qu’actrice et en tant que personne. » Bryan Cranston ajoute : « Elizabeth est démoniaque, et elle s’est éclatée en jouant un personnage aussi grandiose ! »

La création du personnage a nécessité en effet un maquillage complexe à base de prothèses dont la conception et la réalisation a été supervisée par Toby Lindala (X-MEN 2, « Once Upon a Time ») de chez Lindala Schminken fx Inc. Il a travaillé en étroite collaboration avec la chef costumière Kelli Jones pour créer « ce look sinistre et contorsionné qui donne l’impression qu’elle s’est en partie métamorphosée ».

Kelli Jones se souvient : « Nous avons procédé par nombreuses étapes pour trouver le juste équilibre entre sexy et effrayant. Le plus difficile a été de donner l’impression que son costume émerge de sa peau. »

À partir d’une combinaison en Lycra, Toby Lindala a sculpté, moulé et apposé des pièces en silicone pour créer cette oeuvre d’art. Chaque jour, il fallait poser des prothèses pour modifier le visage, une coiffe qui semble faite de griffes, des dents en or, des mains en silicone et des griffes dorées venant recouvrir l’extrémité des doigts. 99 % du look de Rita Repulsa a été réalisé en effets physiques, seules les ultimes touches finales ont été faites en effets numériques.

Sean Faden, le superviseur des effets visuels, détaille : « Nous avons seulement ajouté des effets pour le sceptre de métamorphose, les éléments de costume dorés, et nous avons assombri ses dents jusqu’à la transformation finale. Les images de synthèse ont servi pour représenter son ultime transformation, les détails dorés qui transparaissent dans la peau et les piquants qui se forment sur elle. »

S’asseoir chaque jour dans le fauteuil des maquilleurs a été une épreuve d’endurance pour l’actrice, en particulier pour son look « oursin ». Elle confie : « Cette version du personnage nécessitait des prothèses sur tout le corps, j’étais couverte de la tête aux pieds de plastique et de silicone. Il fallait rester immobile pendant des heures, avec six personnes qui s’affairaient sur moi. C’était pénible, même respirer n’était pas facile, mais j’oubliais tout quand je voyais Rita Repulsa dans le miroir ! »

L’actrice a travaillé avec un linguiste pour développer le langage alien de Rita. « Nous avons inventé un langage qui possède sa propre logique, les mots veulent vraiment dire quelque chose, ainsi c’est plus réaliste. »

Même si son rôle exigeait qu’elle incarne le mal à l’état pur, Elizabeth Banks a été attirée par le fait que l’histoire porte sur l’état d’esprit nécessaire pour combattre le mal. « J’ai aimé, entre autres choses, l’idée que trouver sa place au sein d’un groupe, faire partie de quelque chose est un moyen de découvrir son propre pouvoir. Beaucoup de jeunes se sentent isolés, rejetés, mais ici, on voit justement des jeunes qui ont le sentiment d’être des parias réaliser qu’ils sont liés les uns aux autres. C’est un message formidable : personne n’est seul. Qui que vous soyez, quoi que vous viviez ou ayez vécu, vous vous sentirez proche d’un de ces Power Rangers. »

LES COULEURS DES HÉROS

Tout le monde associe la série originale aux combinaisons Lycra vivement colorées, mais il fallait bien évidemment repenser intégralement les costumes. La première étape a consisté à prendre en compte le fait que dans le récit, les costumes sont d’origine extraterrestre – aucune raison donc de limiter son imagination. Les tenues devaient bien entendu remplir leur fonction d’armure protectrice, mais plutôt que d’opter pour d’épaisses protections, l’équipe costumes est partie dans une tout autre direction.

C’est ainsi que sous la direction de la chef costumière Kelli Jones, l’équipe a mis au point des costumes épurés, près du corps, des armures impénétrables avec des zones transparentes, qui sont appliquées aux nouveaux Power Rangers par la grille de transformation quand ils réussissent finalement le test. Heureusement, les cinéastes avaient l’appui des experts mondialement réputés de Weta Workshop. Brian Casentini explique : « Nous voulions souligner l’origine extraterrestre des pouvoirs des Power Rangers, donc on voit les costumes s’illuminer dans l’action. Il fallait aussi qu’ils soient extrêmement souples pour permettre les incroyables figures d’arts martiaux qui font l’attrait des Power Rangers. Weta a fait un superbe travail et tout le monde chez Saban et Lionsgate a été époustouflé en voyant les costumes sur les acteurs. Les spectateurs le seront aussi à coup sûr ! »

Cependant, même pour Weta, le challenge était difficile. Luke Hawker, superviseur du projet au sein du studio, confie : « Pour être honnête, j’ai vraiment eu peur quand l’idée d’un costume transparent a été émise. Je n’avais aucune idée de la manière de nous y prendre. Ayant déjà travaillé avec des uréthanes transparents par le passé, je savais à quel point il serait difficile d’obtenir chaque fois des moulages parfaits… et nous avons travaillé avec plus de 2000 composants ! Réussir n’a été possible que grâce aux formidables techniciens que nous avons chez Weta. Nous aussi, nous avons regardé le danger en face, et nous l’avons vaincu ! »

La conception des costumes a commencé par des dessins en 2D réalisés par Legacy Effects, qui ont été modélisés en 3D. Luke Hawker précise : « Il n’existait aucun précédent pour ce que nous voulions, même parmi les super-héros existants. Les nôtres sont différents : au contraire d’un Spider-Man ou d’un Batman, qui sont des corps humains à l’intérieur d’un costume en tissu, les Power Rangers devaient donner l’impression d’une origine extraterrestre : les costumes viennent épouser les corps des Rangers pour agir comme un cristal protecteur. L’une des principales difficultés a été de trouver la bonne « peau » pour la base du costume, parce qu’il nous fallait un matériau ayant beaucoup de texture, tout en étant suffisamment résistant pour convenir à la ligne effilée et moulante. »

Le costume de chaque Ranger est parti une combinaison en Lycra couvrant tout le corps sur laquelle des pièces d’armure ont été collées, sanglées ou boulonnées. Luke Hawker commente : « Chaque costume est adapté au personnage et en est représentatif. Le Ranger Rouge est fluide et puissant, il apparaît comme le chef. Le Ranger Bleu est plus massif, avec des plaques d’épaules qui accentuent sa silhouette triangulaire. Il fait penser à un tank ou un avion-cargo. Le Ranger Noir est le plus anguleux mais avec un centre de gravité plus bas, la silhouette générale affûtée est très belle. Son armure est tranchante, acérée, anguleuse. Le Ranger Rose a des lignes plus féminines, mais elle est aussi très impressionnante. Le Ranger Jaune est plus félin, avec de la souplesse et une grande agilité. »

Weta a fabriqué trois costumes pour chaque Ranger : un pour les scènes de jeu et deux pour les cascades, qui pouvaient être équipés pour des mouvements spéciaux. Si les costumes sont réels, ils ont été cependant retravaillés en imagerie de synthèse.

Sean Faden, superviseur des effets visuels, explique : « Nous avons commencé par filmer les costumes avec des photos de référence et des scans digitaux. À partir de ces éléments, nous les avons reconstruits informatiquement pour avoir des costumes en images de synthèse correspondant parfaitement aux vrais. La grille de transformation a été ajoutée, elle forme un diamant sur la poitrine du costume physique équipé de sources lumineuses pour que l’interaction acteurs/lumière soit exacte. Il y avait aussi des lignes brillantes de couleur cousues sur les costumes que nous pouvions isoler pour ajouter des effets d’énergie en postproduction : l’énergie émane de la grille de transformation et irradie sur tout le costume. »

Les premières tentatives infructueuses des jeunes pour se transformer en Power Rangers ont également concerné l’équipe de Sean Faden. « Ils essaient de contrôleur leurs pouvoirs mais ce n’est pas gagné, il a donc fallu créer un costume « instable » qui n’apparaît que temporairement. »

Naomi Scott se souvient : « Quand je me suis découverte dans la glace dans ce costume, je me suis trouvée complètement transformée. J’avais du mal à croire que c’était moi ! Ces costumes sont vraiment géniaux et nous ont beaucoup aidés à entrer dans la peau des personnages et à acquérir la force des Rangers. » RJ Cyler ajoute : « Cela me donnait envie d’aller retourner une ou deux voitures ! Dommage que ce ne soit qu’un film…. »

Becky G note : « Il faut avouer que les costumes n’étaient pas très confortables avec toutes ces couches de matières, mais quel look ! Les formidables équipes de Weta n’arrêtaient pas de s’excuser tout le temps des essayages, mais le résultat en valait la peine. Ça en jette ! C’est nous les Power Rangers ! »

SE PRÉPARER À LA BATAILLE

Les cinq acteurs et actrices ont eu à relever un défi de taille : apprendre à se battre comme des adolescents soudain dotés de la force surhumaine d’être galactiques. Le producteur Mary Bowen déclare : « Il fallait retrouver les arts martiaux si présents dans la série, mais avec notre propre style. Le public d’aujourd’hui devait en prendre plein les yeux quand ils se battent ! »

La série originale « Power Rangers » reprenait les séquences d’arts martiaux des épisodes japonais, des mouvements appuyés et géniaux pour l’époque, mais Dean Israélite voulait que les combats et les cascades de son film soient spectaculaires, frappants, réalistes… et interprétés au maximum par les acteurs et actrices.

Il explique : « Je voulais avoir le moins possible recours à des doublures. À l’image, tout devait paraître réel. Il fallait qu’en voyant les scènes d’action, on se dise que si nous aussi on avait une de ces pièces, on en serait capable ! »

C’est le coordinateur des cascades Larry Lam qui a supervisé l’entraînement intensif qu’ont suivi Dacre Montgomery, Naomi Scott, RJ Cyler, Becky G et Ludi Lin. Il précise : « Chaque personnage a son propre style. Zack, le Ranger Noir, se base sur les techniques qu’il possède déjà. Trini, le Ranger Jaune, est plus décousue dans ses gestes, et aussi plus inventive. Kimberly, le Ranger Rose, est fluide et gracieuse, et Jason, le Ranger Rouge, se base sur l’athlétisme. Billy, le Ranger Bleu, apporte une note comique, et on sent la personnalité de RJ dans ses moindres gestes. »

Becky G raconte : « On s’est tous entraînés comme on ne l’aurait jamais cru possible. J’ai couru dans des escaliers, fait des sauts comme une folle, c’était physiquement super costaud. Mais j’ai adoré me préparer aux combats parce qu’apprendre des coups de pied et de poing pour la caméra, c’est très différent de la réalité. Je viens de la rue, et là-bas, si vous voulez cogner quelqu’un, vous le faites, peu importe l’art et la manière ! Alors qu’ici, les combats sont presque une danse chorégraphiée. C’est précis, ultra réglé, et c’est extraordinaire à voir. »

Dacre Montgomery se souvient : « C’était une expérience géniale. Je n’étais pas du tout sportif à l’école, rien à voir avec Jason Scott ! Je me suis entraîné au minimum 3 heures par jour tous les jours pendant des mois : MMA et kickboxing le matin, course et sprint, puis yoga, et en fin de journée, lever de poids… J’adore le sentiment qu’on éprouve quand on croit avoir atteint sa limite et qu’on parvient encore à se dépasser. »

Ludi Lin était le plus expérimenté des acteurs sur le plan physique : il enseigne le muay thai et a combattu en professionnel. Mais même lui a beaucoup appris : « J’aime beaucoup le jiu jitsu, nous en avons donc incorporé dans le style de Zack. Jamais je ne pourrai assez remercier les cascadeurs. Ils m’ont énormément appris, tous les jours. Ils avaient sans cesse de nouvelles idées pour améliorer nos combats. »

Parallèlement aux arts martiaux, les acteurs ont aussi suivi un entraînement à la plongée pour la scène où ils passent à travers le plafond du bassin de la mine pour émerger dans le vaisseau spatial de Zordon. Ils ont appris des techniques spéciales de respiration et ont accompli eux-mêmes toutes leurs cascades aquatiques dans un bassin spécialement construit.

L’une des cascades les plus risquées a demandé énormément de travail et des mesures de sécurité drastiques : le saut des Rangers pour franchir un abîme béant. Larry Lam explique : « Nous avons utilisé des grues, beaucoup de câblages et des systèmes pneumatiques pour les faire voler dans les airs. Notre matériel était si puissant qu’on pouvait soulever des voitures avec, mais nous l’avons utilisé pour propulser les cascadeurs à 40 mètres ! Nous l’avons d’abord testé avec des sacs de sable, et ce n’est qu’une fois sûrs de nous que nous avons fait les essais avec les cascadeurs. »

Ludi Lin raconte : « On a l’impression de voler. Ça donnait envie de rater les prises rien que pour recommencer ! Ça faisait un peu peur, mais on en redemandait ! »

LES SBIRES DE RITA

Rita Repulsa fait preuve d’une belle créativité dans le mal. Ainsi, elle génère une armée de sbires et d’hommes de main destinés à se débarrasser de tous ceux qui se mettraient en travers de ses rêves de conquête de la Terre. Pour créer l’armée de Rita, et le monstre d’or massif nommé Goldar, les équipes du film se sont déchaînées…

Dans la série originale, les sbires de Rita étaient faits d’argile. Sean Faden, superviseur des effets visuels, développe : « Nous sommes partis de cette idée et avons laissé libre cours à notre inventivité. Nous nous sommes dit que Rita était capable de manipuler l’énergie qui l’entoure pour insuffler la vie à ses créatures, mais ils restent quand même des automates sans esprit obligés de suivre ses ordres. Qu’ils soient générés à partir d’asphalte, de boue, de béton ou d’or, ils ont à la fois les propriétés de la matière dont ils sont faits et de certains objets qui les entourent. Par exemple, ils peuvent attirer sur eux une poubelle, un feu tricolore ou une boîte aux lettres. On voit donc des créatures de plus de deux mètres de haut dont dépassent des objets bien reconnaissables…

« Ses monstres ont aussi la particularité d’avoir plusieurs têtes qui sortent de leur dos, poursuit le superviseur des effets visuels. Mon préféré est celui avec le signal « ne pas traverser »… » Pour Goldar, le concept a été « voir toujours plus grand ! ». Le chef décorateur Andrew Menzies a conçu « un design complètement nouveau pour Goldar ».

Il précise : « Comme le monstre est vraiment le pantin de Rita, Dean et moi avons décidé qu’il n’avait pas de visage. En faisant des recherches, je suis tombé sur une sculpture qui ressemblait à une fontaine à chocolat. Cela m’a donné l’idée que Goldar serait continuellement en train de couler, comme de l’or en fusion. Dean et moi étions séduits par le concept d’une créature dont les expressions se « fondent » littéralement les unes dans les autres : c’est terrifiant. »

Sean Faden reprend : « La création de Goldar en images de synthèse a été particulièrement complexe puisqu’il fallait avoir une matière fluide en perpétuel mouvement tout en conservant la forme générale du personnage et en donnant l’impression de poids. En délimitant des zones plus solides sur lesquelles coulait le métal fondu, nous avons pu conserver la silhouette globale tout en donnant l’échelle et la masse. Son visage est un puits noir au milieu de l’or, ce qui renforce l’idée d’une force de destruction sans âme qu’il semble impossible de stopper. »

PILOTER LES ZORDS

Les Zords étant eux aussi un élément fort des Power Rangers, tout le monde attendait impatiemment de voir à quoi allait ressembler leur nouvelle version. Les fans adorent ces énormes machines aux allures d’animaux qui font office de véhicules d’assaut, l’équipe du film a donc choisi de construire ses Zords de A à Z en conservant l’esprit premier inspiré des animaux préhistoriques. Les Zords ont été customisés pour correspondre à leur pilote : Zack est aux commandes d’un Mastodonte noir à six pattes, Billy conduit un imposant Tricératops bleu, Jason un immense T-Rex rouge, Kimberly un Ptérodactyle volant rose, et Trini un féroce Tigre à dents de sabre jaune.

Dean Israelite voulait trancher en termes de design, mais aussi en termes d’ « interprétation » des machines. « Nous voulions qu’elles donnent l’impression d’être des créatures biologiques et biomécaniques, et qu’elles aient une esthétique différente de tout ce qu’on a pu voir parce qu’elles sont issues d’une technologie extraterrestre. L’échelle aussi était importante. » Sean Faden, le superviseur des effets visuels, précise : « Dean voyait les Zords comme une chance de combler les rêves les plus fous des enfants. Il voulait que chaque gamin qui sera devant l’écran ait l’impression de se balader à travers sa ville aux commandes de ces énormes machines. »

Pour les acteurs, la conduite de ces Zords a été un grand moment, et comme ces séquences ont été réalisées à la fin du tournage, elles faisaient figure de récompense. Dacre Montgomery confie : « On y a pensé durant tout le tournage ! Plus le moment approchait, plus on était impatients, et finalement, on était exactement comme nos personnages : on a enfin gagné nos Zords ! Les conduire était vraiment top ! »

Le chef décorateur Andrew Menzies déclare : « Dean a travaillé comme un fou pour que ces Zords soient déments. Il a d’abord regardé des vidéos de courses dans Los Angeles avec des vieilles Mustang sur Youtube. Et puis on a pensé à la lévitation magnétique pour les rendre encore plus excitants. Ils sont faits d’assemblages en plusieurs couches, et leurs exosquelettes peuvent moduler leur forme. Pour les filmer en gros plan, Dean a employé plusieurs types de caméras, de supports et des plans en hélico. »

Andrew Menzies déclare : « Je suis très fier du design des Zords. J’ai les yeux qui s’éclairent comme un gamin quand je les vois, et je sais que les enfants les adoreront : ils peuvent faire des trucs super cools ! »

Les cinq Zords sont bien évidemment capables de s’agencer tous ensemble pour former un des éléments légendaires de la série : le Megazord. Dean Israelite et Andrew Menzies ont abordé la conception en déconstruisant les Zords, puis en réagençant leurs constituants pour ne plus former qu’une seule unité – ce processus devant être très organique, comme si l’on créait un être vivant et non une machine. Sean Faden souligne : « Nous souhaitions garder notre distance avec les Transformers en optant pour une sorte de créature vivante, organique, naturelle. Dans l’esprit des costumes des Power Rangers, le Megazord a une couche intérieure sous un exosquelette, et l’on peut identifier dans ses constituants des parties du TRex, du Ptérodactyle, du Mastodonte, du Tricératops et du Tigre à dents de sable, tous fusionnés en un « surrobot ». C’était très excitant de voir tous les éléments se combiner en un seul ! Et les interstices sont eux aussi constitués à partir des couches intérieures des Zords – nous avons imaginé que ces matériaux pouvaient s’étendre pour combler les vides, et définir l’apparence finale du Megazord. »

L’UNIVERS EN MOUVEMENT

Pour concevoir et superviser tous les détails essentiels qui constituent l’univers global de POWER RANGERS, Dean Israelite a réuni une équipe de pointures qui comprend notamment le directeur de la photo Matthew Lloyd, le chef décorateur Andrew Menzies et la chef costumière Kelli Jones, qui ont tous travaillé dans l’optique de transformer les éléments signatures de la série pour les rendre actuels. L’imagination débordante du chef décorateur a été un facteur clé. Dean Israelite explique : « Andrew s’est assuré que toutes les pièces majeures, du vaisseau spatial de Zordon aux costumes en passant par les Zords, semblent provenir du même monde. La conception de chaque constituant repose sur la notion de « morphing » – après tout, le titre original de la série est « Mighty Morphin Power Rangers », la notion de transformation, de métamorphose est donc absolument essentielle. Il fallait un design globalement plus fluide que l’aspect anguleux que l’on retrouve souvent dans la S.F. au cinéma. C’est le principe qui a guidé toute l’esthétique du film, et Andrew a repoussé les limites – il a par exemple utilisé pour le vaisseau spatial une nouvelle peinture texturée qui n’avait encore jamais été employée. »

La partie la plus simple en matière de création de décors a été la petite ville ouvrière d’Angel Grove. Mais après avoir créé cette ville réaliste, Andrew Menzies a entrepris de construire les grottes magiques qui deviennent le portail conduisant au vaisseau de Zordon. Tout cela a été construit aux studios CMPP à Vancouver. Pour le vaisseau spatial de Zordon, Andrew Menzies n’était pas à court d’idées. « Le design répond aux nécessités de l’action qui s’y déroule, précise le chef décorateur. Il fallait de l’espace pour que les Rangers aient la place de courir et de se cacher d’Alpha, par exemple. Le design général est organique, accueillant. Il fallait que les jeunes qui y pénètrent se sentent bien. On a aussi placé un siège façon roi Arthur quand l’épée du Ranger Rouge est enfoncée jusqu’à la garde et qu’il ne peut pas la prendre avant d’être prêt. »

Concevoir les légendaires pièces a été particulièrement gratifiant pour Andrew Menzies et son équipe. « C’était finalement l’un des points les plus difficiles du projet, admet-il, parce que Dean ne voulait pas entendre parler de déjà-vu. C’est le premier élément du monde des Power Rangers que l’on découvre et elles étaient essentielles pour les fans, la première impression était donc particulièrement importante. D’où notre désir de proposer quelque chose de complètement original. Il fallait cependant que cette découverte reste une vraie surprise et soit plausible. Nous avons abouti à un objet qui est en partie une gemme, en partie un panneau de contrôle technique, et en partie de l’or – ce qui renvoie aux pièces de la série. On sent immédiatement que ces objets ne sont pas terrestres, que c’est une technologie complètement différente. »

Créer un monde crédible qui vire au fantastique a aussi été la mission de la chef costumière Kelli Jones, qui en plus de son travail sur la très belle et très redoutable Rita Repulsa, a créé les tenues des cinq personnages principaux au quotidien – des tenues rehaussées de touches de la couleur de leurs futurs costumes de Power Rangers.

Kelli Jones explique : « J’ai commencé par établir le style vestimentaire de chaque personnage au lycée. Jason est le fils d’un pêcheur qui travaille sur les docks, il porte un pantalon cargo et des t-shirts. Kimberly sait qu’elle est jolie mais elle est en rébellion, elle s’habille de noir, de gris, de cuir. Billy a un côté excentrique, il a des cardigans, des pulls avec des motifs d’animaux, des survêtements rétro, des t-shirts graphiques. Zack, le gros dur, manque d’argent, il porte des vêtements d’occasion ou de surplus, délavés et usés. Trini a le petit côté punk d’une fille à part, bousculé par Becky G. »

Andrew Menzies est très fier du côté avant-gardiste de l’esthétique du film. « Pour chaque élément que nous avons remis au goût du jour, nous avons veillé à rendre hommage au passé et à l’avenir des Power Rangers. Bien sûr, il est difficile de plaire à tout le monde quand on s’attaque à quelque chose de si profondément ancré dans le coeur des gens, mais nous avons vraiment essayé de trouver notre propre style, sans empiéter sur le territoire d’autres univers visuels, en restant fidèles à notre vision d’un univers Power Rangers en pleine évolution. »

Dean Israelite partage le même sentiment. De l’interprétation des cinq jeunes stars aux qualités comiques de Bryan Cranston, Bill Hader et Elizabeth Banks, en passant par l’esthétique imaginative, les cascades et les effets visuels conçus pour éblouir et divertir les spectateurs, le fil rouge a été de permettre au public de nouer un lien intime avec les Power Rangers et leur esprit : être plus forts ensemble. Le réalisateur conclut : « Nous sommes restés fidèles à la mythologie rattachée aux Power Rangers, parfois de façon scrupuleuse, parfois en la revisitant avec une approche qui a du sens quand vous connaissez toute l’histoire. Nous avons en réserve quelques bonnes surprises pour les mordus de la première heure. Mais surtout, nous avons voulu faire un film avec des personnages jeunes, attachants, qui nous parlent à tous et nous entraînent dans une aventure extraordinaire, une épopée spectaculaire, bouleversante et pleine d’espoir qui donnera la pêche à tous ceux qui sortiront des salles ! »

LES PERSONNAGES

Jason, le Ranger Rouge (DACRE MONTGOMERY) était une légende du football dans la petite ville d’Angel Grove jusqu’à ce qu’il commette une erreur fatidique. Lorsqu’on le rencontre, Jason est en quête de rédemption et ne sait pas très bien qui il est. Rapidement, il a l’opportunité de prendre la tête d’une équipe de super-héros et tente de trouver en lui la force de relever ce défi.

Kimberly, le Ranger Rose (NAOMI SCOTT) était jadis la reine du lycée d’Angel Grove. Désormais exclue de la bande des élèves les plus populaires, elle est en quête d’identité. Sa nouvelle attitude rebelle cache en réalité un secret qui provoque chez elle un profond sentiment de vulnérabilité.

Billy, le Ranger Bleu (RJ CYLER) a toujours eu des difficultés à communiquer et interagir avec les autres. Brillant et profondément gentil, il est le plus innocent du groupe. Billy n’a jamais vraiment eu d’amis, alors trouver des gens de son âge avec qui il se sente à l’aise est très important pour lui. Très vite, il crée des liens avec ses camarades comme il n’en avait encore jamais connu.

Trini, le Ranger Jaune (BECKY G) est mystérieuse mais extrêmement brillante. Ses parents ayant constamment dû déménager pour des raisons professionnelles, elle a toujours eu le statut de « petite nouvelle » dans tous les établissements scolaires qu’elle a fréquentés. Solitaire assumée, Trini est indépendante et rêveuse, mais très observatrice. Tout ce qu’elle désire, c’est se trouver des amis… mais elle ne l’admettra jamais, et surtout pas à elle-même.

Zack, le Ranger Noir (LUDI LIN) est du genre fanfaron, mais sous ses airs de gros dur sur qui tout glisse se cache en réalité un jeune homme complexe. Zack aime beaucoup parler de lui, sauf pour dire la vérité car celle-ci lui donne un profond sentiment d’infériorité par rapport à ses amis.

   
#PowerRangersLeFilm #GoGo

VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE

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Disponible en achat digital
Et dès le 5 avril 2017 en Blu-ray 3D, Blu-ray et DVD

Ce joli film d'animation familial plein d'aventures et d'humour sort en vidéo. Pour rappel, mon avis sur VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE est ici

DISPONIBLE DÈS AUJOURD’HUI EN ACHAT DIGITAL


DÉCOUVREZ UN EXTRAIT D’UN COURT-MÉTRAGE INÉDIT : LA PARTIE DE PÊCHE (VOSTFR)

À RETROUVER DANS LES BONUS BLU-RAY 3D, BLU-RAY DE VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE


DISPONIBLE LE 5 AVRIL EN BLU-RAY 3D, BLU-RAY ET DVD !



L’HISTOIRE

Il y a trois mille ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager là-bas. Et personne ne sait pourquoi...

VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE, le nouveau long métrage des studios d’animation Walt Disney, raconte la passionnante aventure d’une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana (voix de Cerise Calixte) va rencontrer Maui (voix de Anthony Kavanagh), un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d’action, de rencontres et d’épreuves.... En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même.

BONUS BLU-RAY

-Court-métrage : RAISON, DÉRAISON (Avec introduction du réalisateur)
-La partie de pêche
-Les voix des îles du Pacifique
-Les choses que vous ne savez pas … Ron, John, Auli’i et Dwayne
-Les choses que vous ne savez pas … Mark, Opetaia et Lin-Manuel
-À la mode des îles du Pacifique
-Les défis techniques du film : Mini-Maui
-Les défis techniques du film : L’eau
-Les défis techniques du film : La lave
-Les défis techniques du film : Les cheveux
-La musique de VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE
-Chanson coupée « Warrior Face » avec introduction de l’auteur Lin-Manuel Miranda
-La pêche aux « Easter Eggs »
-Scènes coupées avec l’introduction des réalisateurs John Musker et Ron Clemens
  • « How Far I’ll Go » interprétée par Alessia Cara
  • « How Far I’ll Go » autour du monde
-Commentaires audio des réalisateurs John Musker et Ron Clemens

FICHE TECHNIQUE

Format : 2.39 : 1 – 16 :9
Sous-titres : Français, Anglais sourds et malentendants
Langues : Français en 7.1 DTS-HDHR, Anglais en 7.1 DTS-HDMA

 
DisneyFR
#Vaiana


Autre post du blog lié à VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE

MES VIES DE CHIEN

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Drame/Comédie/Famille/Un film agréable, plein de bons sentiments

Réalisé par Lasse Hallström
Avec Dennis Quaid, Peggy Lipton, K.J. Apa, Britt Robertson, Josh Gad, Juliet Rylance, Luke Kirby, John Ortiz, Bryce Gheisar...

Long-métrage Américain
Titre original : A Dog's Purpose
Durée: 01h40mn
Année de production: 2017
Distributeur:  Metropolitan FilmExport 

Date de sortie sur les écrans américains : 27 janvier 2017
Date de sortie sur nos écrans : 19 avril 2017


Résumé : Qui a dit que les animaux n'avaient pas d'âme ? Sûrement pas le petit Ethan, 8 ans, qui en 1962 s'embarque dans une aventure hors du commun en recueillant un chiot nommé Bailey. 

Au fil des années, Ethan noue des liens très forts avec son chien, présent à chaque étape importante de sa vie. Jusqu'au jour où, dévasté, il doit se résoudre à laisser partir Bailey, âgé et malade. 

Et si le départ de l'animal n'était en fait qu'un commencement ? 

Réincarné tour à tour en berger allemand, golden retriever ou labrador, vivant des aventures palpitantes comme chien de sauvetage ou la destinée sereine d’un petit chien de compagnie, Bailey va se découvrir, existence après existence, un but : retrouver son maître Ethan coûte que coûte…

Bande annonce (VOSTFR)



Making of - Stars à 4 pattes (VOSTFR)


Making of - Le meilleur ami de l'homme (VOSTFR)


Ce que j'en ai pensé
Avec MES VIES DE CHIEN, Lasse Hallström, le réalisateur, nous propose un film tout en émotivité qui nous fait suivre les aventures d'un chien, de réincarnation en réincarnation, afin qu'il puisse accomplir son but dans la vie. 

Lasse Hallström, le réalisateur du film
Étroitement lié au destin des hommes auxquels il va appartenir, ce chien va tomber sur des maîtres parfois excellents, parfois nuls, mais qui doivent tous faire face à leurs démons. Étant donné qu'on est ici dans le cadre d'un divertissement familial, les moments de cruauté sont courts et les moments d'émotions mis en valeur. Tout est fait pour nous tirer la larme à l’œil et ça fonctionne. Le film atteint donc son objectif. Attention parents, si vous emmenez vos enfants, ils risquent de vous demander un chien à la sortie du cinéma. En effet, difficile de ne pas fondre devant ces beaux chiots et chiens et leurs regards craquants. 


Le scénario ne sort pas trop des sentiers battus de ce genre de production, mais en même temps, tout y est. Il correspond à ce qu'on en attend. Le chien héros nous parle avec la voix de Josh Gad, en version originale, qui fait un bon travail pour exprimer l'attachement et la fraîcheur du ressenti de ce compagnon fidèle. 

Britt Robertson et K.J. Apa interprètent Hannah et Ethan, un couple d'adolescents attachants. 




J'ai eu plaisir à retrouver Denis Quaid dont la 'cool attitude' et le sourire légendaire font toujours des merveilles.



MES VIES DE CHIEN est un film touchant et agréable. Si vous aimez pleurer devant de bons sentiments et des histoires qui traversent la vie pour souligner des messages positifs, alors vous passerez un bon moment.

PERSONNALISEZ L'AFFICHE DU FILM AVEC LA PHOTO DE VOTRE CHIEN


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NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

Un concept amusant : À quoi sert un chien ?

Depuis sa sortie en 2010, "A Dog's Purpose" a rencontré un très grand succès auprès des lecteurs du monde entier passionnés par les animaux. Ils ont été séduits par sa réponse à la fois tendre, touchante et humoristique à la question de savoir ce que pensent de nous nos animaux de compagnie, et pourquoi ils sont à nos côtés. En tête de liste des meilleures ventes du New York Times, le livre y figure pendant plus d'un an : il a été traduit dans 20 langues et publié dans 29 pays à travers le monde. Il a même donné lieu à une suite, "A Dog's Journey", publié en 2012 et tout aussi salué par la critique.

L'auteur de la saga, W. Bruce Cameron, est plus connu pour son bestseller humoristique intitulé "8 Simple Rules for Dating My Teenage Daughter". Le livre a fait l'objet d'une sitcom très appréciée diffusée sur ABC, TOUCHE PAS À MES FILLES, dans lequel on retrouvait notamment John Ritter (décédé depuis) et Katey Sagal ; c'est là que le public a découvert Kaley Cuoco, la célèbre actrice de BIG BANG THEORY.

L'inspiration pour le livre lui est venue de la mort du chien de sa petite amie, dont cette dernière avait du mal à se remettre. Il raconte : "On était sur l'autoroute qui longe la côte californienne, et j'étais triste pour elle. L'histoire m'est venue comme ça, comme si j'étais en train de la télécharger : c'était celle d'un chien qui ne meurt pas mais qui se réincarne encore et encore, et finit par se rendre compte qu'il doit y avoir une raison précise à cela".

La passagère que réconforte Cameron n'est autre que Cathryn Michon, sa future femme, ainsi que l'une des scénaristes de MES VIES DE CHIEN. Elle porte un regard attendri sur ce jour-là : "Alors qu'on se rendait en voiture à la baie de San Francisco, on s'est arrêtés pour boire un café, et quand je suis revenue à la voiture, Bruce m'a dit qu'il avait une histoire à me raconter, et que ça serait l'intrigue de son prochain livre. Il a parlé pendant une heure et demi d'affilée, et à la fin j'avais tellement pleuré que les larmes inondaient mon visage".

Cameron considère que c'est en observant des chiens interagir et en analysant leur comportement qu'il a rassemblé les informations les plus utiles à l'écriture du roman. Il explique : "Ce qui m'a le plus servi, ça n'a pas été de lire des livres sur les chiens, mais plutôt d'aller observer leur comportement sur le terrain. L'organisation sociale chez les chiens est très particulière. Deux chiens peuvent s'entendre à merveille, mais il suffit qu'un troisième arrive pour que l'équilibre soit complètement bouleversé". Il ajoute en riant : "C'est dix fois pire que le collège !"

D'après l'écrivain, le plus difficile a été de rester dans la simplicité : "C'est d'un chien qu'il s'agit, et un chien ne réfléchit pas sous forme de métaphores complexes. Un chien s'en tient à des noms plutôt qu'à des adverbes. Son vocabulaire se limite généralement à 40 ou 50 mots, et ce que je voulais, c'était écrire du point de vue d'un vrai chien, pas d'un chien qui comprend l'anglais". Gavin Polone, le producteur, a lu les épreuves de "A Dog's Purpose" et c'est lui qui, à la demande de W. Bruce Cameron et Cathryn Michon, a supervisé le développement du film. C'est à ce moment là que la société de production Amblin Entrertainment en entend parler.

"On voulait trouver un producteur qui prendrait le projet le projet en main, et on savait que Gavin avait la réputation d'être attentif aux écrivains, si bien qu'on lui a envoyé le livre", raconte Cameron.

Pour mener à bien la transposition du livre sur grand écran, il leur fallait un producteur qui partage leur état d'esprit.

Étant donné que Lasse Hallström s'était déjà illustré pour des films novateurs, et réalisé un film pour Amblin Entertainment – LES RECETTES DU BONHEUR –, il tombait sous le sens qu'il était l'homme de la situation. Il déclare que s'il a été sensible au sujet, ce n'est pas un hasard : "J'ai déjà fait deux films qui parlent de chiens – MA VIE DE CHIEN et HATCHI – ce qui fait de celle-ci ma troisième histoire de chiens. Si on est sensible au sort des outsiders et aux émotions qui semblent irrationnelles aux yeux des humains, alors il y a des chances qu'on soit aussi réceptif aux sentiments d'un chien et à son histoire".

Tandis que Cameron et ses coscénaristes établissaient des règles à l'histoire – concernant notamment ce que le chien pense, ce qu'il est capable de comprendre etc. –, Hallström devait aussi conserver une certaine logique... à partir d'un postulat que certains pourraient qualifier d'absurde.

"Au final, la seule règle à laquelle on s'est tenus, c'était que le chien ne parlerait pas à l'écran", révèle Hallström. "La narration donne une dimension humaine aux réflexions du chien, et je suis de plus en plus fasciné par l'idée de réincarnation grâce au film. Mais est-ce que c'est possible ou pas ? On ne donne pas la réponse. L'idée, c'est de rester ouvert au concept d'un dispositif un peu magique qui régit l'univers et qu'on ne peut pas expliquer".
En tant que réalisateur, Hallström a considéré que le plus important était d'ancrer le jeu des acteurs et du chien dans la réalité. Son objectif était de ne rien simplifie et de ne pas rechercher l'effet comique à tout prix. "Je voulais que le ton soit léger et naturel, tout en faisant appel à des émotions vraies, de la part des humains mais aussi des animaux. C'était un chouette défi", dit-il.

À la rencontre de nos amoureux des chiens : le casting

Pour le rôle d'Ethan adulte, Hallström a sollicité Dennis Quaid, qui avait déjà joué il y a plus de 20 ans dans son film AMOUR ET MENSONGES. Connu pour ses personnages comiques et dramatiques, Quaid était parfait pour le rôle. Le réalisateur raconte : "Dennis a beaucoup changé depuis la dernière fois qu'on a travaillé ensemble. Il s'est adouci, et s'est montré beaucoup plus souple. Il a eu l'occasion d'improviser, et j'ai beaucoup apprécié sa contribution. Il sait faire comprendre au cadreur que la prise en terminée ; c'était très agréable de travailler à nouveau avec lui".

La décision de collaborer à nouveau avec Hallström n'a pas été difficile à prendre pour Quaid. L'acteur ajoute : "J'adore l'histoire ; c'est le genre de choses que Lasse maîtrise extrêmement bien. Il sait raconter des histoires aussi bien avec des mots que des images et des sons. On est trois à jouer Ethan à différentes époques de sa vie ; j'adore ce que raconte ce film".

Quaid poursuit : "Mon personnage est le premier propriétaire du chien qui se réincarne, et je joue son rôle quand il est un peu plus âgé. Il est à un tournant de sa vie, et son chien revient vers lui, ce qui lui rappelle qui il est vraiment".

C'est KJ Apa, jeune acteur de 18 ans qui campe le rôle d'Ethan adolescent. Tout droit venu de Nouvelle-Zélande, Apa a joué dans deux séries néozélandaises, RIVERDALE et THE CUL DE SAC. Débutant dans le monde du cinéma, il a été très agréablement surpris par sa collaboration avec Hallström.

"C'était mon premier film, et donc je ne savais pas qu'on pouvait proposer des idées au réalisateur. Dans mes rôles pour la télévision, j'avais toujours suivi le script à la lettre", explique-t-il. "Je n'ai eu aucun mal à improviser". Hallström confirme : "J'ai beaucoup aimé tester ce que pouvait faire KJ et lui donner la possibilité d'improviser. Je suis sûr qu'il pourrait tenir un premier rôle n'importe où dans le monde".

Apa raconte les défis auxquels il a dû faire face pour le rôle du jeune Ethan : "Le plus difficile a été de parfaire mon accent américain, et d'apprendre à lancer un ballon de football américain. Je joue au rugby, mais le mouvement est complètement différent".

Quant à Ethan enfant, il a lui aussi été incarné par un petit nouveau. Découvert dans l'émission WALK THE PRANK diffusée sur Disney Channel, Bryce Gheisar s'est proposé pour le rôle en envoyant une vidéo à laquelle Hallström a immédiatement répondu. "On a sélectionné Bryce assez tôt parce que j'ai tout de suite vu qu'il était parfait pour le rôle. Je ne voulais pas d'un acteur trop rodé parce qu'ils ont tendance à être un peu lisses à mon goût, ce qui n'est pas exactement ce que je voulais voir chez un enfant à l'écran".

Gheisar revient sur son expérience dans la peau d'Ethan : "La première scène que j'ai tournée, c'est le moment où mon personnage présente Bailey à ses grands-parents. Bailey s'échappe de la voiture et se met à courir après les poules, c'était trop drôle ! C'est la scène que j'ai le plus aimé tourner".

Juliet Rylance campe la mère d'Ethan : elle sert de catalyseur à l'intrigue en libérant le chiot enfermé dans un camion. L'actrice, qui s'est surtout illustrée au théâtre et dans le film d'horreur SINISTER, s'est exercée à un nouveau genre avec MES VIES DE CHIEN. Elle explique : "Lorsque Bailey entre dans leur vie, mon personnage se rend tout de suite compte que ce sera merveilleux d'avoir le chiot dans sa famille. Elle fait tout pour persuader son mari de le garder, et il finit par accepter à contrecœur. Ethan grandit alors aux côtés de Bailey, et le public le voit évoluer à travers les yeux du chien".

L'actrice revient sur sa collaboration avec Gheisar et Apa : "En observant Bryce, KJ a pu se projeter dans le personnage du jeune Ethan, ce qui s'est avéré très utile. C'était super qu'ils aient l'occasion de passer autant de temps ensemble ; ils ont tous les deux un grand coeur, et ce sont des partenaires formidables".

Luke Kirby s'est vu confier le rôle du père d'Ethan, alcoolique qui ne veut pas de Bailey. Comme Juliet Rylance, Kirby a surtout joué au théâtre avant de faire une incursion au cinéma dans TAKE THIS WALTZ, MANIA DAYS ou encore RECTIFY. L'acteur explique : "C'est le père d'Ethan qui fait vivre la famille, mais il a des défauts qui sont parfois plus graves que dans une famille traditionnelle".

Apa revient sur les scènes assez tendues entre lui et Kirby : "Il y a une scène où Ethan finit par tenir tête à son père après des années passées à l'observer quasiment maltraiter sa mère : il a fallu que je pousse Luke violemment. On a répété quelques fois, mais Lasse nous a dit de nous lancer sans réfléchir. Et c'est ce qu'on a fait".

C'est Peggy Lipton qui a décroché le rôle de Hannah à l'âge adulte. On la connaît pour ses prestations inoubliables dans LA NOUVELLE ÉQUIPE et TWIN PEAKS. Quaid ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire : "Tout le monde avait un petit faible pour elle. Peggy est fantastique : on avait seulement deux semaines à passer sur le tournage, on nous a réunis et c'est super de travailler avec elle".

Peggy Lipton évoque sa découverte du scénario : "Visiblement, on a tous eu la même réaction ; tout le monde a été très ému par l'histoire". Concernant sa décision d'accepter le rôle, l'actrice ajoute : "Impossible de dire non quand il s'agit de travailler avec un réalisateur tel que Lasse Hallström et un acteur aussi formidable que Dennis Quaid".

Britt Robertson campe la jeune Hannah, premier amour d'Ethan. Elle a débuté sa carrière dans COUP DE FOUDRE À RHODE ISLAND et SCREAM 4 avant d'obtenir un rôle dans THE LONGEST RIDE et À LA POURSUITE DE DEMAIN. Hallström signale : "Je l'ai vue dans THE LONGEST RIDE et j'ai adoré son jeu tout en subtilité".

Britt Robertson analyse son personnage : "Hannah rencontre Ethan lors d'une foire, et elle tombe amoureuse de son chien Bailey tout autant que de son maître. Leur relation est très pure, et ensemble ils s'amusent vraiment comme des fous. Hannah aimerait partager sa vie avec Ethan et Bailey, mais les choses ne se passent pas comme elle le voudrait".
Pour Carlos, maître et compagnon d'Ellie, les producteurs ont choisi John Ortiz, qui a joué dans HAPPINESS THERAPY et AMERICAN GANGSTER. Il incarne un officier de police qui se consacre entièrement à son travail et à son chien. Ortiz décrit son personnage : "Carlos est seul, et dévoué à sa communauté. Dans l'intimité, il se sent un peu seul, mais on comprend qu'il a eu une relation par le passé qui a beaucoup compté pour lui. Ellie lui sert de partenaire et occupe bientôt une énorme place dans sa vie".

Kirby Howell-Baptiste, qui s'est illustrée dans les séries HOUSE OF LIES et LOVE, joue le rôle de Maya, la maîtresse de Tino, une jeune femme timide et un peu maladroite. Elle raconte comment l'histoire de son personnage donne l'impression d'être enchâssée dans la trame narrative principale : "Lasse a donné une certaine autonomie à chaque histoire, et une atmosphère un peu différente. On dirait presque des films indépendants les uns des autres, et ça s'est vraiment ressenti au moment du tournage".

L'actrice se rappelle l'émotion qu'elle a ressentie en lisant le livre et le scénario de MES VIES DE CHIEN : "J'ai lu le livre deux fois et j'ai pleuré à chaque fois. Je pleure aussi à chaque fois que le lis le scénario. C'est une histoire qui ne peut que vous toucher droit au cœur".

Les producteurs ont choisi Pooch Hall pour jouer le rôle du prétendant de Maya, Al. Plus connu pour ses rôles dans les séries télévisées à succès THE GAME et RAY DONOVAN, l'acteur relate sa collaboration avec Kirby Howell- Baptiste : "Lasse nous a donné beaucoup de marge de manœuvre, ce qui nous a permis de nous détacher des conventions et de nous concentrer sur notre jeu. On avait l'impression de faire de la magie".

L'actrice ajoute : "On s'est beaucoup amusés à tourner ensemble. Quand on s'est rencontrés pour la première fois, il m'a serrée très fort dans ses bras. Pas besoin de briser la glace. C'était super parce que dans le film on ne joue quasiment que tous les deux, et du coup, c'était important qu'on s'entende tout de suite très bien".

Quant aux maîtres de Buddy qui le maltraitent, c'est Nicole LaPlaca et Primo Allon qui incarnent respectivement Wendi et Victor. Ils abandonnent très vite Buddy, qui se retrouve bientôt aux abords de la ferme bien connue, où l'on découvrira la raison de sa présence.

Le narrateur parfait : à la recherche de Bailey

Une fois la distribution humaine et canine achevée, le tournage a commencé en août 2015 à Winnipeg, dans la province du Manitoba. Le tournage s'est terminé à la fin du mois d'octobre, mais le film était loin d'être finalisé puisque sa véritable vedette n'avait pas encore été choisie : la voix de Bailey. Hallström et Amblin se sont tournés vers l'acteur Josh Gad, lauréat d'un Tony Award, en espérant qu'il deviendrait leur vedette. Connu à travers le monde pour avoir prêté sa voix à Olaf dans LA REINE DES NEIGES, Josh Gad s'est surtout fait connaître dans le rôle du supérieur mormon Arnold Cunningham dans la comédie musicale à succès THE BOOK OF MORMON.

Des acteurs à quatre pattes : les chiens du film

Les véritables rôles principaux du film sont tenus par les quatre chiens qui abritent l'âme de Bailey. Trip, le retriever, est le Bailey du début ; Shadow, le berger allemand, joue Ellie ; Mailo, le corgi, incarne Tino ; enfin, Bolt, un croisement de saint-bernard et de berger australien, joue le rôle de Buddy. Étant donné que les chiens devaient exécuter certaines figures définies dans le scénario, Hallström a confié le choix des races au dresseur d'animaux Mark Forbes.

Trouver les chiens, ainsi que des doublures et des chiots de la même race, n'a pas été évident. Mark Forbes s'est d'abord renseigné sur Internet, où il a repéré des animaux dans des refuges ainsi que chez des éleveurs, et au bout d'environ un mois, il avait déniché suffisamment de candidats pour tous les rôles. Forbes a étendu ses recherches à tout le pays afin de trouver le chien idéal pour le rôle de Bailey. Il explique : "Une fois qu'on a décidé que Bailey serait un retriever roux, on en a cherché un dans tout le pays qui soit à la fois réceptif au dressage et qui physiquement dégage un certain tempérament. On a finalement eu de la chance de trouver Trip chez un éleveur de chiens de chasse dans l'Arkansas".

"Parfois, j'étais obligé d'improviser avec les chiens, mais à d'autres moments, j'ai pu leur faire faire exactement ce que je voulais pour que ça corresponde bien à la manière dont j'imaginais la scène", note Hallström. "Tout le mérite revient à Mark Forbes et à son équipe. Ce qu'ils ont réussi à faire faire aux chiens est vraiment remarquable".

Forbes explique comment il a trouvé le chien qui jouerait le rôle d'Ellie : "C'est un berger allemand prénommé Shadow qui incarne Ellie. On l'a trouvé par l'intermédiaire d'une annonce dans un journal d'Orlando en Floride". Ortiz revient sur sa collaboration avec Shadow : "J'ai beaucoup appris en travaillant avec un chien ; ça m'a obligé à rester dans l'instant présent et à accepter de ne pas pouvoir tout maîtriser".

Mark Forbes se réjouit du véritable conte de fée vécu par le chien qui joue Tino. "C'est un adorable petit corgi du nom de Mailo qui joue Tino. On l'a trouvé sur un site de petites annonces : il appartenait à un homme à Los Angeles qui allait l'abandonner à cause de son déménagement. On l'a donc adopté et on en a fait une vedette de cinéma".

Kirby Howell-Baptiste se souvient de sa journée préférée sur le tournage : "Les bébés corgi sont les animaux les plus adorables que j'aie jamais vus. Il y en avait quatre sur le plateau, et je suis tombée amoureuse de chacun d'entre eux". Mais c'est l'histoire du chien qui incarne Buddy qui est la plus intéressante. "On a sauvé Bolt d'un zoo pour chien au Japon, où un berger australien s'était échappé de son enclos pour passer la nuit dans celui d'à côté en compagnie d'une femelle saint-bernard. Peu de temps après, est née de cette union une portée de chiots croisés berger australien/ saint-bernard dont le zoo ne voulait pas. On a adopté le petit Bolt, ainsi que son frère Lewis et sa soeur Hena", raconte Forbes.

Pour Mark Forbes, l'idée des quatre chiens habités par l'âme d'un seul et même animal représente un défi intéressant, peut-être même le plus captivant de toute sa carrière de dresseur. "Dresser quatre chiens de races différentes pour jouer un seul personnage, c'était un défi passionnant", remarque Forbes. "Le scénario s'inspirant d'un livre, nous avions quelques indications quant à l'apparence du chien. Une fois qu'on a trouvé des chiens qui correspondaient physiquement à la description, la deuxième étape a été d'évaluer leur caractère. Seraient-ils réceptifs au dressage ?"

Avec un chien dans presque chaque scène, l'équipe de Forbes a dû se trouver sur le plateau à quasiment tous les instants. "Un plateau de tournage, c'est le chaos organisé. Du coup, il a fallu habituer les chiens à cet environnement. On les a emmenés à différents endroits : un parc, un centre commercial, bref, des endroits avec du monde et des installations. On a passé les huit premières semaines à simplement travailler les bases avec les chiens. Après, on les a entraînés à effectuer des actions spécifiques définies dans le script".

L'élément essentiel pour les dresseurs a été d'établir une confiance absolue avec les chiens. Une fois cette étape franchie, le lien avec leur dresseur est tellement fort qu'ils savent qu'ils seront toujours en sécurité. "Ce film s'est avéré parfaitement exceptionnel", témoigne Forbes. "Lasse laissait les chiens improviser si ça restait dans le cadre de ce qu'il attendait de la scène. En général, les chiens et l'improvisation ça ne fait pas bon ménage, mais on a appris à ne pas se précipiter s'ils ne faisaient pas exactement ce qui était prévu, parce que ça pouvait plaire à Lasse".

Le réalisateur s'est rendu compte que Trip avait un certain talent pour la comédie. Il s'explique : "Ça paraît fou mais Trip a fait des choses que ni moi ni les dresseurs n'attendions, mais ses choix fonctionnaient bien, comme ceux d'un bon acteur".

Robertson partage le même : "KJ et moi, on passait notre temps à nous battre pour Trip. C'est vraiment le chien le plus chouette de la terre, mais ne le répétez pas à Buddy ou à Clyde".

Bryce Gheisar ajoute : "Trip est un chien tellement affectueux ! Il ne lèche pas trop et il fait des câlins. C'est tout ce que je recherche chez un chien".

De Winnipeg à Chicago : décors et costumes

Lasse Hallström, toujours enclin à assurer la plus grande marge de manoeuvre et un minimum de contraintes à son équipe, a suivi la même démarche pour les décors, les prises de vues et les costumes du film. Connu pour ses portraits touchants de familles dysfonctionnelles, comme dans MA VIE DE CHIEN, GILBERT GRAPE, DES SAUMONS DANS LE DÉSERT et LE CHOCOLAT, le réalisateur a rassemblé une équipe de grand talent qui lui a permis de donner du relief à ces éléments du film.

Décors et lieux de tournage

Une fois la ferme familiale repérée, le chef-décorateur Michael Carlin a repensé l'intérieur de la maison. Comme à d'autres moments du film, l'idée était de rendre hommage au photographe William Eggleston et à son travail sur la culture de l'Amérique profonde.

La ferme de la famille Montgomery a été dénichée à trois heures de route à l'est de Brandon dans la province de Manitoba au Canada. C'est le célèbre tableau d'Andrew Wyeth intitulé "Christina’s World" et exécuté en 1948 qui a servi de modèle pour trouver cet endroit reculé. La plupart des fermes de Winnipeg étaient boisées, créant ainsi un effet coupe-vent, et se trouvaient sur des terrains plats : il n'a donc pas été évident de repérer ce terrain en pente douce sans arbres, ce qui explique que les recherches se soient étendues jusqu'à Brandon.

Prise de vues

Le directeur de la photographie Terry Stacey, ainsi que Hallström, ont décidé de filmer un peu différemment chaque époque et chaque chien. "Quand on raconte l'histoire de Bailey dans les années 1960-70, la technique est plus classique, avec des plans assez longs et des mouvements d'appareil plus lents. Lorsqu'on passe au Chicago des années 70, l'effet est plus brut", explique Stacey. "On filme plus à l'épaule, comme dans un polar. Quand on arrive au temps présent, la narration est à nouveau plus classique. C'est la façon de raconter l'histoire qui est légèrement différente en fonction des époques."

Costumes

Contrairement à Terry Stacey, le chef-costumier Shay Cunliffe n'a pas disposé d'une très grande marge de manoeuvre au départ. Sachant que Hallström souhaitait des costumes aussi neutres que possible, il n'était pas évident de respecter les désirs du réalisateur tout en restant fidèle aux styles des différentes époques.

"J'ai donné deux consignes à Shay : rien sur la tête, et rien d'excentrique", souligne Hallström. "Je lui ai fait comprendre que s'il voulait faire passer un message à travers les costumes, ça ne serait pas dans mon film. Je voulais que tout soit subtil ; rien d'exagéré qui devienne théâtral ou invraisemblable".

Malgré tout, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la mode n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de subtile. Hallström reconnaît qu'il n'a pas été évident de s'en tenir à sa règle d'or : "Quand on veut faire dans le costume d'époque, tout a l'air trop tape-à-l'oeil et criard, mais en fait c'est bien conforme à la réalité. Quand on regarde des photos, on constate que c'est bien ça le style des années 1970-80".

 
#MesViesDeChien

ON L’APPELLE JEEG ROBOT

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Action/Comédie/Science fiction/Un film de super-héros au style original et particulier

Réalisé par Gabriele Mainetti
Avec Claudio Santamaria, Luca Marinelli, Stefano Ambrogi, Ilenia Pastorelli, Maurizio Tesei, Francesco Formichetti, Gianluca Di Gennaro, Salvatore Esposito...

Long-métrage Italien
Titre original : Lo chiamavano Jeeg Robot 
Durée: 01h58mn
Année de production: 2015
Distributeur: Nour Films

Date de sortie sur les écrans italiens : 25 février 2016
Date de sortie sur nos écrans : 3 mai 2017


Résumé : oursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu'il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu'il décide de mettre au service de ses activités criminelles. 

Du moins jusqu’à ce qu'il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu’il sauve des griffes de Fabio, dit "Le Gitan", un mafieux déjanté qui a soif de puissance.

Témoin des pouvoirs d’Enzo, Alessia est persuadée qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros de manga japonais, présent sur Terre pour sauver le monde. 

Mais Enzo va être forcé d’affronter Le Gitan qui veut savoir d’où vient cette force surhumaine. Parviendra-t-il à sauver la ville de la folie meurtrière de Fabio et être le super-héros qu’Alessia voit en lui ?

Bande annonce (VOSTFR)

Ce que j'en ai penséON L'APPELLE JEEG ROBOT est une bonne surprise. Ce film italien s'attaque à un genre déjà maintes fois illustré et très en vogue, celui des supers héros. Cependant, loin des codes habituels et avec des moyens de film indépendant, il fait preuve d'ingéniosité et se place dans un contexte particulier. En effet, dans ce film, on parle des criminels, de la mafia, de personnes cruelles. Le héros n'est pas un homme bon. En fait, il n'a pas grand intérêt et vit de petits délits sans aucune perspective d'avenir. Ce sont les circonstances et surtout une rencontre qui vont l'amener à se remettre en question et à s'ouvrir au monde. Il n'y a pas de moment mielleux qui promet que tout va bien aller. Le film est sombre et les lieux sont loin des images de la romantique Rome habituelle. 







ON L'APPELLE JEEG ROBOT a un style particulier que son réalisateur, Gabriele Mainetti, réussit à conserver intelligemment du début à la fin. Sur fond de souffrances sociales et de vies sans but, il construit son histoire pour nous décrire la genèse d'un héros inspiré d'un dessin animé japonais. Et oui, c'est étonnant, mais ça fonctionne. Je vous le conseille parce qu'il décontenance par son originalité crue et sans détours. C'est une chouette découverte qui assume son indépendance et son style particulier.





NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

ENTRETIEN AVEC  GABRIELE MAINETTI 

Comment vous est venue l’idée de réaliser On l’appelle Jeeg Robot ? 

L’idée d’origine était de s’emparer de cette immense vague de super-héros qui nous vient des  Etats-Unis et qui détruit tout sur son passage en y répondant avec notre imaginaire italien.  J’aime le cinéma de genre et je pense que les films de super-héros constituent le plus complexe  et le plus dangereux des défis.  
La force des films d’horreur est de révéler notre côté sombre, la partie noire de la société.  
Mais les films de super-héros actuels ont perdu leur substance, ils ne procurent plus d’émotions.  Nous avons donc essayé de faire un grand plongeon dans notre humanité. On l’appelle Jeeg  Robot (Lo Chiamavano Jeeg Robot) est un film de super-héros, mais qui parle aussi des  difficultés sociales dans les banlieues de Rome. Le protagoniste a grandi à Tor Bella Monaca,  une banlieue difficile de Rome, nous avons montré le climat difficile et la criminalité qui règne  dans ce quartier et le film est un peu comme un mélange entre Pasolini et la science-fiction.  

Jeeg Robot est un dessin animé japonais des années 80 très connu en Italie ?  

Oui, ça a été un énorme succès, nous avons grandi avec les dessins animés japonais. Quand  nous rentrions de l’école, au lieu de faire nos devoirs, nous étions collés devant nos écrans  télé. Jeeg Robot était l’un de nos préférés, tout comme le dessin animé Matzinger, ils ont  inventé des personnages qui faisaient parti de notre imaginaire.

Comment s’est passée la production du film ?  

La production du film a duré deux ans et demi. L’aspect de fabrication du film effrayait  énormément, parce qu’il y avait beaucoup de scènes d’action prévues. Et puis, l’idée du film  de genre, car en 2010, le filon Romanzo Criminale en était à peine à ses débuts et on me  disait : « Regarde, en Italie, le genre, personne n’en veut. » Il n’y avait de la place que pour  les comédies ou les films d’auteur à petit budget. Alors, je me suis dit qu’il fallait que j’invente  quelque chose, sinon j’allais devenir fou. Et c’est ainsi qu’est né le court métrage Tiger Boy.  

Tiger Boy raconte l’histoire d’un garçon masqué, qui a remporté beaucoup de prix et  qui a été retenu sur la short list pour l’Oscar 2014 du meilleur court métrage a-t-il donné  confiance aux producteurs pour le projet On l’appelle Jeeg Robot ?  

Les producteurs continuaient à ne pas y croire. Cela a été épuisant de chercher à convaincre  leur incrédulité envers quelque chose de nouveau et de différent qui avait pourtant des racines  bien italiennes, car il ne faut pas oublier que dans les années 6070, nous avons produit de tout,  rien ne nous arrêtait et certainement pas les budgets : le cinéma de genre existait avec très peu  d’argent. J’ai finalement créer ma propre société et produit le film moi-même avec un budget de  1,7 M€ et je suis heureux que cela se soit passé ainsi.  

Aussi bien dans Tiger Boy que dans On l’appelle Jeeg Robot, le masque du superhéros  est cousu à la main et l’héroïsme se manifeste dans une dimension néoréaliste. D’où  vient cet univers ?  

Il est né de la collaboration avec Nicola Guaglianone, qui a eu l’idée du film et qui a écrit le  scénario ‘avec Menotti), mais cet univers est aussi issu de Tiger Boy et de mon premier court  5  métrage : Basette. Nous tous, nous nous définissons comme des enfants de Bim Bum Bam  (ndr. émission de télévision pour jeune public dans les années 80) qui nous a servi de baby- sitter quand nous étions petits. Après nos études de cinéma, nous nous sommes replongés  dans ce qui nous touchait profondément : les dessins animés Lupin III, Tiger Man... Quant au  masque, je voulais lui donner une dimension plus simple et m’éloigner du côté sophistiqué du  cinéma américain. Donc nous l’avons emmené à la maison et cousu à la main.  

Et le superhéros de votre film n’a pas de costume...  

Le superhéros prend vie dans le final après un important parcours cathartique. En Italie, il n’y  a pas de référence en matière de superhéros, c’est une réalité qui ne nous appartient pas et il  fallait y amener pas à pas le spectateur de la manière la plus crédible possible. C’est pourquoi  nous avons créé des personnages bien réels que nous avons placé dans un contexte absurde  alors que d’habitude, c’est plutôt le contraire. Et ils ne sont pas tous bons ou méchants. Enzo,  le protagoniste est un antihéros au début et il devient positif à la fin ; Zingaro est le méchant,  mais il a une fragilité que tout le monde partage : le besoin de se mettre en avant socialement  par peur de ne pas exister.  

Parlez-nous des acteurs du film, comment les avez-vous choisis ?  

Le personnage principal est joué par un grand acteur italien. Comme je suis moi-même  comédien depuis 20 ans, il est en fait l’un de mes meilleurs amis, nous avons commencé notre  carrière d’acteur au même moment. Je lui ai quand même fait passer un casting, on a fait des  essais et c’est lui que j’ai choisi.  
Claudio Santamaria a pris 20 kilos pour jouer le rôle, je voulais qu’il soit rondouillet parce qu’en  réalité, c’est un très beau mec. Je l’ai aidé à construire cette carapace que le personnage  principal devait avoir.  
L’autre comédien qui joue le rôle du Gitan est Luca Marinelli, un acteur qui monte en Italie.  Depuis ce film, c’est une véritable star et j’en suis ravi, parce qu’il est tellement talentueux.  C’est un acteur qui sait construire les personnages qu’il joue et les rend toujours uniques et  particuliers.  
Iliena Pastorelli n’était pas comédienne avant de jouer dans le film. Quand elle a passé le  casting, je ne savais pas qu’elle avait participé à une émission de télé-réalité (Il Grande Fratello  / Big Brother). Quand je l’ai appris, ça m’a un peu refroidi, mais elle était tellement puissante que  les gens ont oublié son passage dans cette émission et ont vraiment apprécié son interprétation  du personnage. Puis elle a remporté tellement de Prix, qu’elle démarre sa carrière au cinéma.  

C’est la première fois que vous faisiez un film avec des effets spéciaux et des cascades,  comment les avez-vous abordés ?  

Ce sont effectivement des choses que nous n’avions jamais faites, on croisait les doigts et on  y allait, mais il nous arrivait de faire des erreurs et, certains jours, tout ce qui avait été tourné  partait à la poubelle. Quand les effets dans certaines scènes ne sont pas parfaits, l’histoire  l’emporte quand même.  
Comme nous avions peu de moyens, il nous fallait persuader le public, de manière efficace,  de l’existence des supers-pouvoirs du héros, sans pour autant trop y recourir. Nous ne nous  sommes donc plus concentrés sur les parties qui ne font pas appel aux supers-pouvoirs, mais  aux émotions, aux relations entre les personnages.  
L’enjeu était que les spectateurs puissent y croire dès le début. Et c’est par la fragilité de  personnages tangibles et les vérités qui sont les nôtres que le public se laisse, je l’espère,  emporter dans cette fable urbaine emplie de supers-pouvoirs.  

Pouvez-vous nous parler de votre travail sur la bande-son et la musique du film ?  

Avec On l’appelle Jeeg Robot, j’avais envie d’entremêler plusieurs genres en rendant bien  sûr le tout harmonieux. Pendant le montage, je me sentais comme un funambule sans filet de  sécurité. Avec la création progressive de la bande son et la composition de la musique, tout  est devenu plus claire, plus défini, et j’ai commencé à me sentir en confiance. L’idée, pour la  musique du film, était de suivre le parcours émotionnel du protagoniste. Le spectateur le suit  lentement pour se retrouver dans un monde extraordinaire : celui des supers-pouvoirs. Nous  voulions aborder cela principalement à travers un son électronique, adouci par un instrument  à percussion. Nous avons choisi le piano. Le thème principal du film apparaît dans le titre et il  gagne en clarté lorsque le protagoniste, Enzo Cecotti, prend progressivement conscience de  son identité. Lorsqu’il accepte l’idée d’être un héros à la fin du film, le son s’amplifie, l’orchestre  s’enrichit dans le troisième acte jusqu’à l’explosion symphonique lors de l’épilogue.  

Le film parle aussi de la paranoïa très actuelle des attentats. C’est un élément auquel  vous avez pensé dès le départ ?  

Pour nous, il était très important de créer un monde réel. Un film est vu seulement quand il nous  parle à tous et quand il évoque des questions contemporaines, sinon on risque de s’adresser  seulement aux fanatiques du genre. Bien sûr, nous avons choisi le microcosme bien réel de  Tor Bella Monaca, car nous avions besoin d’un espace de conflits, où les gens utilisent des  armes, ce qui n’arrive pas dans le centre de Rome. Mais le film a une portée plus large et il est  intelligible par tous.  

Pour la scène finale du stade, est-il vrai que vous n’aviez pas obtenu toutes les  autorisations ?  

Nous avions la permission de filmer le stade, mais pas les spectateurs à l’intérieur, j’avais donc  une toute petite caméra et je faisais semblant de faire des photos...  

Vous avez aussi étudié le cinéma à New York, à la Tisch School of the Arts. Que vous a  apporté cette expérience ?  

Le pragmatisme et aussi l’humilité. Et j’ai surtout surmonté une certaine peur à l’égard de la  caméra. Là-bas, on te colle une Panavision dans les bras, tu dois mettre les optiques, tourner  des courts-métrages en tant que directeur de la photographie, et faire beaucoup d’autres choses  encore. On te pousse à chercher ce qu’il y a de meilleur en toi et à l’extraire, à faire ton cinéma  et à ne t’arrêter devant aucun obstacle. Pour autant, j’avais quand même peur de produire  On l’appelle Jeeg Robot. Un superhéros, cette croyance en Jeeg le Robot d’Acier, des effets  spéciaux, le Stade Olympique... Avec ma double casquette de réalisateur et de producteur, j’ai  un peu souffert, mais je me suis aussi beaucoup amusé. Même les choses le plus complexes,  nous les avons affrontées comme des super-héros. 

LE MANGA  

JEEG ROBOT D’ACIER, aussi connu sous le nom de Kotetsu Jeeg, est un dessin animé et  une série Manga créée par Gô Nagai et produite au Japon en 1975 par Toei Animation. La  série, qui se compose de 46 épisodes, a été diffusée pour la première fois en Italie en 1979,  où elle a remporté un grand succès. Le dessin animé compte toujours en Italie une importante  communauté de fans.  

L’histoire - Hiroshi Shiba, jeune pilote de course, est mortellement blessé. Son père, le  brillant professeur Shiba, réussit à lui redonner vie grâce à une puissante relique de l’ancien  et mystérieux royaume de Jamatai : une cloche de bronze cachée dans le corps d’Hiroshi. La  reine Himika, souveraine du peuple Jamatai, se réveille d’un sommeil millénaire et cherche  à récupérer la cloche qui lui permettra de reconquérir la Terre. Ses hommes de main, les  commandants Ikima, Amaso et Mimashi, tuent le Professeur Shiba pour tenter de récupérer  l’artéfact. Hiroshi apprend alors que son père avait anticipé la menace : grâce à la puissante  cloche cachée dans sa poitrine, il devient invincible et a la capacité de se transformer en Jeeg,  un robot de combat géant conçu par son père, doté de membres magnétiques interchangeables.  Sa mission est de défendre le Japon moderne des envahisseurs, qui disposent également de  monstres géants. Il n’aura alors de cesse de défendre la Terre contre son pire ennemi, l’empire  Jamatai.  

L’auteur, Gô Nagai, génie de la bande dessinée et de l’animation japonaise, est considéré  comme l’un des plus importants mangaka. Ses œuvres ont marqué l’histoire moderne de la  bande dessinée avec l’introduction des Mecha, mettant en scène des personnages utilisant  ou incarnant des armures robotisées, généralement de forme humanoïde comme Mazinger  Z (1973), Le grand Mazinger (1974), Goldorak (1975) et Jeeg Robot d’Acier (1975).  

TOR BELLA MONACA  

Le film a été tourné intégralement à Rome et dans un quartier populaire de sa banlieue, Tor  Bella Monaca.  
Tor Bella Monaca a poussé tel un champignon dans les années 80 pour accueillir les habitants  des derniers bidonvilles de la capitale italienne. En quarante ans, sa population est passée de  2 000 à 210 000 habitants. Les logements ont été vite construits, mais les services publics n’ont  pas suivi. Rapidement, le quartier s’est renfermé sur lui-même, offrant un terreau fertile à la  délinquance et au trafic de drogues notamment. 

#OnLAppelleJeegRobot




TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT

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Au cinéma le 28 juin 2017

Le jeudi 6 avril à 19h, j'ai été conviée à découvrir 24 minutes d'extraits de TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT au Pathé La Villette en version originale sous-titrée et en IMAX 2D. On nous a bien précisé avant la projection qu'il s'agissait d'images non-définitives puisqu'il reste encore du travail à faire dessus avant la sortie du film le 28 juin. 

La projection a débuté par une petite introduction de Michael Bay, le réalisateur. On sent vraiment que TRANSFORMERS est son bébé et qu'il tient à en faire un divertissement aussi spectaculaire que possible. Je lui reproche toujours un peu le manque d'intérêt de l'intrigue de ces films, mais c'est vrai, qu'en terme d'effets spéciaux, pour nous en mettre plein la vue, on peut lui faire confiance. Je vous laisse découvrir ci-dessous sa présentation sur la réalisation du film en IMAX :



Puis, place aux extraits. Pour moi, quatre parties se sont distinguées dans ces images. 

Les décors qu'ils soient au milieu de la nature, sur une autre planète, dans un château en Écosse ou encore au milieu d'une zone de combat sont tous très soignés.  

Les effets visuels sur les Transformers et les robots sont impressionnants. Il n'y a rien à redire. Michael Bay maîtrise cela avec une maestria qui laisse pantois. J'ai apprécié les clins d’œil à d'autres films de science-fiction notamment Robocop, District 9 et Star Wars. On a fait la connaissance de quelques personnages robots ou Transformers et ils sont tous incroyables. Je vous laisse en découvrir quelques-uns avec les affiches animées ci-dessous.









Les personnages humains, notamment Cade Yeager interprété par Mark Wahlberg, ont l'air très sympas. La rencontre entre Cade Yeager et le personnage interprété par Anthony Hopkins, ainsi que celle de Cade avec la professeur d'Oxford interprétée par Laura Haddock était deux moments assez rigolos. Les dialogues ont fait mouche et la salle a ri. 

Enfin, l'intrigue est connectée à tous les films précédents et prend ces racines à l'époque des Chevaliers de la Table Ronde. Je trouve cette idée marrante. J'ai bien aimé le principe. Cependant, les images de l'époque du Roi Arthur ne sont pas celles qui m'ont le plus convaincue. Il faudra que je voie le film fini pour confirmer mon sentiment.

En tout cas, ces extraits font ressortir TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT comme un divertissement spectaculaire et ambitieux. Il faut bien avouer qu'ils sont bien alléchants et qu'ils donnent définitivement envie de découvrir ce film sur grand écran en IMAX 3D, dans la version voulue par le réalisateur.

Quelques photos du tournage du film avec Michael Bay aux commandes






Un film de Michael Bay
Avec Mark Wahlberg, Anthony Hopkins, Isabela Moner, Josh Duhamel, Jerrod Carmichael, Laura Haddock, Tyrese Gibson, Santiago Cabrera, Liam Garrigan, Stanley Tucci, John Turturro, John Goodman...


Bande annonce (VOSTFR)



Extended Big Game Spot (VOSTFR)


La lettre de Michael Bay du 2 février 2017 à propos de Transformers 
"UN SEUL MONDE SURVIVRA : LE LEUR, OU LE NÔTRE"

« Cela fait maintenant 10 ans que je vis avec et pour cette franchise. Pour TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT, nous avons créé une salle d'écriture où nous avons pu approfondir la mythologie en intégrant tous les chapitres précédents. Tous les films ont désormais un lien.

C'était une grande aventure d'élargir le mythe du début du monde à travers l’Histoire. On avait une formidable équipe d’écrivains : Akiva Goldsman (UN HOMME D’EXCEPTION) ; Art Marcum & Matt Holloway (IRON MAN) ; Ken Nolan (LA CHUTE DU FAUCON NOIR) ; Zak Penn (READY PLAYER ONE) ; Lindsey Beer (BARBIE) ; Geneva Robertson-Dworet (TOMB RAIDER) ; Christina Hodson (BUMBLEBEE); Steven DeKnight (DAREDEVIL, Smallville); Jeff Pinkner (THE AMAZING SPIDER-MAN 2 : LE DESTIN D’UN HÉROS, Lost) ; et Andrew Barrer & Gabriel Ferrari (ANT-MAN).

Pendant l'été 2015, ils ont travaillé dans un gigantesque espace aux studios Paramount. Entourés d'environ 10 000 images provenant de la franchise entière : les films, les dessins animés, et les bandes-dessinées. Une statue grandeur nature de Bumblebee, une tête de Megatron et d'autres créations veillaient sur eux. On en a tiré le meilleur. C’était un rêve éveillé pour n'importe quel fan.

Nous avons consulté des historiens de "Transformers" venus de Hasbro, pour apprendre à nos scénaristes les origines de la franchise, afin de mieux en imaginer le futur.

Je peux vous affirmer qu'il n'y a pas eu, jusqu'ici, de film Transformers avec une si grande force visuelle et une mythologie aussi développée que dans THE LAST KNIGHT.

C’est toujours une sensation étrange, après chaque nouveau Transformers, de se dire que ce sera le dernier. Et je vois 120 millions de fans autour du monde qui vont voir ces films, les énormes files d'attentes dans les parcs d’attractions, je rencontre les enfants dont le seul vœu est de venir visiter nos plateaux de tournage, et j'y reviens toujours. J'adore faire ces films et j'ai pris un plaisir particulier à tourner celui-ci. Mais, cette fois pourrait vraiment être la dernière. Donc j'y vais à fond.

C'est le dernier chapitre, mais aussi un nouveau départ. 

En voici l'histoire :

THE LAST KNIGHT fait voler en éclats les mythes au cœur de la franchise Transformers et redéfinit ce que signifie « être un héros ». Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre.

Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager (Mark Wahlberg), Bumblebee, un Lord anglais (Anthony Hopkins) et un professeur d’Oxford (Laura Haddock).

Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre. »

  
ParamountFR
#Transformers #TheLastKnight

STRATTON

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DISPONIBLE EN VOD 
EN DVD et BLU-RAY DÈS LE 3 MAI 

Une mission anti-terroriste pour les agents du MI-6

Par le réalisateur de Les Ailes de l’Enfer et Expendables 2 : Unité spéciale 

Un film réalisé par Simon WEST
Avec Dominic Cooper (série Preacher), Tom Felton (franchise Harry Potter), Austin Stowell (Whiplash), Gemma Chan (série Humans), Tyler Hoechlin (série Teen Wolf)...


Résumé : Stratton, agent du MI6, s’infiltre avec son coéquipier Marty dans un laboratoire iranien pour intercepter le vol de molécules chimiques mortelles. Mais à leur arrivée, celles-ci ont déjà disparu et la mission tourne mal… De retour à Londres, Stratton et son équipe se lancent dans une course contre la montre pour stopper la cellule terroriste qui projette d’utiliser l’arme biochimique sur une capitale.

Bande annonce (VF)


Ce que j'en ai penséSTRATTON n’est pas un grand film, mais c’est un long-métrage qui fait le travail pour une sympathique soirée vidéo à la maison. Il est de facture classique, rien ne se distingue vraiment comme purement original, mais en même temps, tous les éléments du film d’action sont présents. 

Simon West, le réalisateur, veille à créer un équilibre entre pur moment d’action et dialogues qui font avancer l’intrigue. Cette dernière est d’ailleurs assez travaillée, il faut être attentif pour la suivre, même si on devine certains éléments d’entrée de jeu. 

Il y a un bon nombre de cascades, certaines plus réussies que d’autres, mais on ne s’ennuie pas. La mise en scène est bien travaillée, les décors sont variés. 





Le casting est vraiment sympathique. Dominic Cooper a le charisme pour immédiatement imposer son personnage, John Stratton, comme un leader à l’aise dans des moments tendus. Il est attachant et on regrette presque de ne pas en apprendre plus sur lui.



Gemma Chan est crédible dans le rôle de l’experte Aggy, à la fois intelligente, au caractère bien appuyé et charmante. 


Tous les acteurs remplissent bien leur rôle. J’ai particulièrement apprécié le second rôle de Derek Jacobi. Son interprétation de Ross complète bien le personnage de John.

STRATTON est un bon choix pour un moment de détente à base d’action et de personnages sympathiques sur un fond d’intrigue moderne.

#STRATTONLeFilm

Autre post du film lié à STRATTON

LE MANOIR DE PARIS - CLOWN CITY

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L'ANNIVERSAIRE MONSTRE DU MANOIR DE PARIS
Du 5 au 28 mai 2017

Á l'occasion de son sixième anniversaire (déjà !), LE MANOIR DE PARIS nous propose un nouveau spectacle/mise en scène pour nous faire frémir de plaisir (sauf si vous souffrez de coulrophobie, auquel cas, vous pouvez de suite vous évanouir de terreur...) à base de clowns flippants tout droit sortis de nos pires cauchemars. Je suis déjà allée au MANOIR DE PARIS et j'y ai passé un excellent moment. On a peur, certes, mais on rit aussi beaucoup. En plus, on doit trouver son chemin dans le labyrinthe qu'est le manoir en faisant attention à chaque détour de ne pas tomber sur un comédien dédié à vous coller une trouille bleue. C'est fun et parfait pour une sortie en groupe ! Je vous laisse découvrir ci-dessous ce que cet anniversaire nous réserve. Êtes-vous prêt à venir souffler les bougies ?

A nouveau, ils jaillissent de leur boîte pour célébrer les 6 ans du Manoir de Paris ! Leur sourire ? Une cicatrice leur déchirant la face. Leur rire ? Le grincement d'une sinistre farce... Que la fête commence avec Clown City ! Du 5 au 28 mai 2017, venez souffler les bougies de cet incroyable anniversaire.


4ème au classement TripAdvisor des spectacles parisiens, le Manoir de Paris confirme une nouvelle fois, à travers cette création, la qualité d’un spectacle d’exception. 

Traversez les parcours des Légendes de Paris et du Royal Hôtel Paradis... Mais attention aux rencontres que vous ferez ! Méfiez-vous de leurs cadeaux, tartes à la crème et pistolets à eau : les clowns iront de salles en salles semer la pagaille dans notre demeure, pour un show interactif original. 

Décors, costumes, scénario, musique attestent du savoir-faire maison. Avec Clown City, frissonnez et plongez dans l'enfer de vos plus grandes peurs : le malheur des uns fait le bonheur des clowns...

Clown City
Du vendredi 5 au dimanche 28 mai 2017
Vendredi : 18h-22h - Samedi & dimanche : 15h-19h

Ouvertures exceptionnelles
lundi 8 mai de 15h à 19h
jeudi 25 mai de 18h à 22h

Réservez votre billet en ligne : www.lemanoirdeparis.fr Nombre de places limité.

A PROPOS DU MANOIR DE PARIS, 1ER SPECTACLE HANTE DE FRANCE

Le Manoir de Paris fait revivre, dans le cadre prestigieux d’une demeure classée monument historique, une vingtaine de légendes parisiennes. Devenez la victime de l'histoire sombre de la Ville Lumière : le bossu de Notre-Dame, le fantôme de l'Opéra, le cimetière du Père Lachaise, La Voisin... A mi-chemin entre un musée vivant et un parc d’attraction, cette maison hantée développe un parcours interactif original. 35 comédiens professionnels pretent vie à des personnages légendaires dans des décors inspirés du réel.

Propriété du comte éponyme, collectionneur de monstres, le Manoir de Paris vous invite à découvrir sa singulière passion. Devenez acteur ou victime et pretez-vous à ses expériences morbides !

Mal en point au sortir de ce show infernal ? Venez reposer en paix au Royal Hôtel Paradis, la toute dernière attraction du Manoir de Paris. Au risque de vous retrouver piégés à jamais dans ce vieil établissement...

Au total près de 1 500 m2 d'attractions au cœur de la capitale. Frissons et divertissements garantis !

Une adresse, un ticket, deux attractions : Le Manoir & Royal Hôtel Paradis

A partir de 10ans Plein tarif: 27€ / Tarif enfant: 20€ / Fast pass: 37€

 
#LeManoirdeParis
#ClownCity2

ROYAL OPERA HOUSE - JOYAUX

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JOYAUX, l'étincelant ballet de George Balanchine,
en direct au cinéma le 11 avril 2017, à 20h15.

"Vingt-quatre carats d'excellence"
The Observer


La production étincelante de JOYAUX du Ballet Royal est une lettre d'amour au ballet, racontée par la beauté chatoyante qui est «Emeraudes», «Rubis» et «Diamants». 

Cette performance captivante sera projetée en direct dans les cinémas le mardi 11 avril à 20h15 avec une rediffusion le dimanche 16 avril à 14h.

Horaire approximatif
La transmission en direct au cinéma commence à 20h15
Le ballet commence à 20h30
Emeraudes 35 minutes
Entracte
Rubis 20 minutes
Entracte
Diamants 35 minutes
La transmission en direct se terminera vers 23h00

Inspiré par la beauté des pierres précieuses scintillant dans la vitrine des bijoutiers Van Cleef & Arpels à New York, le chorégraphe américain George Balanchine a fait l'histoire lorsqu'il a crée JOYAUX, le premier ballet en trois actes abstraits. D'abord joué en entier par le Ballet Royal en 2007, chacun des trois mouvements représente une étape unique dans le développement du ballet classique avec une pierre différente pour son inspiration et un compositeur différent pour la musique.

Dans «Emeraudes», la musique romantique française de Fauré donne l'impulsion au lyrisme de l'acte. Le feu de 'Rubis' vient de Stravinsky et de l'énergie jazz de New York. La grandeur et l'élégance complètent le ballet dans 'Diamants', avec Tchaikovsky et la splendeur de la Russie impériale. 

Chaque acte salue une époque différente dans l'histoire du ballet classique ainsi qu'une période précise dans la vie de Balanchine. 

Au travers de tout cela, Balanchine montre son génie pour combiner la musique avec la chorégraphie visionnaire.


JOYAUX présente un casting étonnant du Ballet Royal pour mettre en évidence les différents styles que l'on trouve dans chaque acte, avec les danseurs principaux: Laura Morera, Ryiochi Hirano, Sarah Lamb, Steven McRae, Marienela Nuñez et Thiago Soares et les premiers solistes: Beatriz Stix-Brunell, Valeri Hristov et Melissa Hamilton.

Moment fort de l'immense carrière de George Balanchine, JOYAUX va éblouir le public. 

Trouvez le cinéma le plus proche de chez vous: www.roh.org.uk/cinema

THE ROYAL BALLET

DIRECTOR KEVIN O’HARE
FOUNDER DAME NINETTE DE VALOIS om ch dbe
FOUNDER CHOREOGRAPHER
SIR FREDERICK ASHTON om ch cbe
FOUNDER MUSIC DIRECTOR CONSTANT LAMBERT
PRIMA BALLERINA ASSOLUTA
DAME MARGOT FONTEYN dbe

JOYAUX

BALLET EN TROIS PARTIES

CHORÉGRAPHIE GEORGE BALANCHINE
©THE GEORGE BALANCHINE TRUST
DÉCOR JEAN-MARC PUISSANT
COSTUMIÈRE KARINSKA
CONSULTANTE AUX COSTUMES HOLLY HYNES
LUMIÈRES JENNIFER TIPTON
CHEF D’ORCHESTRE PAVEL SOROKIN
ORCHESTRA OF THE ROYAL OPERA HOUSE
PREMIER VIOLON PETER SCHULMEISTER
RÉALISÉ POUR LE CINEMA PAR ROSS MACGIBBON
EN DIRECT DU
ROYAL OPERA HOUSE
MARDI 11 AVRIL 2017, 20H15

EMERAUDES

MUSIQUE GABRIEL FAURÉ
MISE EN SCÈNE ELYSE BORNE
MAÎTRESSE DE BALLET SAMANTHA RAINE
MAÎTRE DE BALLET JONATHAN HOWELLS
BEATRIZ STIX-BRUNELL VALERI HRISTOV
LAURA MORERA RYOICHI HIRANO
EMMA MAGUIRE HELEN CRAWFORD JAMES HAY
ARTISTS OF THE ROYAL BALLET 

RUBIS

MUSIQUE IGOR STRAVINSKY
AVEC L’ACCORD DE BOOSEY & HAWKES MUSIC PUBLISHERS LTD
MISE EN SCÈNE PATRICIA NEARY
MAÎTRES DE BALLET CHRISTOPHER SAUNDERS, RICARDO CERVERA
NOTATION DU MOUVEMENT BENESH LORRAINE GREGORY
SARAH LAMB STEVEN MCRAE
MELISSA HAMILTON
ARTISTS OF THE ROYAL BALLET
PIANO SOLO ROBERT CLARK

DIAMANTS
MUSIQUE PYOTR IL’YICH TCHAÏKOVSKI 
MISE EN SCÈNE ELYSE BORNE 
MAÎTRE DE BALLET CHRISTOPHER SAUNDERS 
MAÎTRESSE DE BALLET SAMANTHA RAINE 
NOTATION DU MOUVEMENT BENESH ANNA TREVIEN 

MARIANELA NUÑEZ THIAGO SOARES 

CLAIRE CALVERT TIERNEY HEAP YASMINE NAGHDI BEATRIZ STIX-BRUNELL NICOL EDMONDS JAMES HAY FERNANDO MONTAÑO VALENTINO ZUCCHETTI 

ARTISTS OF THE ROYAL BALLET

LES DÉTAILS DE LA REPRÉSENTATION EN DIRECT SONT SUJETS À CHANGEMENT. 







Jewels. Artists of The Royal Ballet in Jewels.
©ROH, 2017. Photographed by Alastair Muir















Jewels. Artists of The Royal Ballet in Jewels.
©ROH - Photographed by Bill Cooper, 2013

  

  
#ROHjewels

Autre post du blog sur ROYAL OPERA HOUSE 

THOR : RAGNAROK

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Au cinéma le 25 octobre 2017

Assumant toujours son côté pop, ce troisième film autour de Thor promet d'être très fun. Qu'il utilise la relation explosive entre Thor et Hulk pour nous faire rire est une super idée, mais le fait que Loki soit de retour est une excellente nouvelle ! La présence de Jeff Goldblum au casting nous promet un Grand Maître haut en couleur. Je sens que THOR RAGNAROK va réserver plein de belles surprises aux fans des Avengers...

Un film réalisé par Taika Waititi
Avec Chris Hemsworth, Tom Hiddleston, Cate Blanchett, Tessa Thompson, Mark Ruffalo, Jeff Goldblum, Karl Urban, Anthony Hopkins, Idris Elba, Jaimie Alexander, Ray Stevenson, Benedict Cumberbatch...

Affiche teaser


Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)


A propos du film

Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

THOR : RAGNAROK enflammera les écrans français le 25 octobre et sortira aux US le 3 novembre 2017

THOR : RAGNAROK est réalisé par Taika Waititi. Chris Hemsworth reprend le rôle de Thor et Tom Hiddleston celui de Loki. Le casting compte également Cate Blanchett, Idris Elba, Jeff Goldblum, Tessa Thompson et Karl Urban, ainsi que Mark Ruffalo et Anthony Hopkins.

Kevin Feige est producteur ; Louis D’Esposito, Victoria Alonso, Brad Winderbaum, Thomas M. Hammel et Stan Lee sont producteurs exécutifs. Le scénario est signé Craig Kyle & Christopher Yost et Stephany Folsom et Eric Pearson. 

 
#ThorRagnarok

Autre post du blog lié à THOR: RAGNAROK
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